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LA COLLINE AUX CIGALES

16 octobre 2013

Nous nous rejoignons de l’intérieur.

Nous nous rejoignons de l’intérieur.
Il me reste mardi pour boire à la décoction des moments farfelus et des heures épluchées. La semaine sera maigre et le reste des jours s’accrochera à la toile. Une punaise chavire et des papiers tombent sous l’orage. Il pleut des flaques de gadoue sous...
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15 octobre 2013

Là où rien n’est concret.

Là où rien n’est concret.
La mémoire nous ralentit. Les images défilent aux rythmes lents des films muets. On lit sur les lèvres. On déplie les visages de leurs mimiques coutumières. On se murmure à voix basse les mots restés prisonniers de la torpeur qui nous avait saisis dans...
13 octobre 2013

Un radeau dans la voix.

Un radeau dans la voix.
Je nage dans la matrice sombre où la brasure est encore chaude. L’heure qui interrompt notre conversation naît dehors dans la foison de sel et d’écume. La rumeur qui nous encercle n’a pas de frontière, elle livre sa couenne partout où la certitude est...
12 octobre 2013

J’ai des grains de peau sur la langue.

J’ai des grains de peau sur la langue.
Hier est parti si vite qu’aujourd’hui lui ressemble. Est-ce que nous avons survécu à la poisse criblée de désarroi morbide ? Nous sommes tenus par des oiseaux ou par des étoiles. Je crois qu’à un certain moment, le chagrin se rend compte qu’il est le...
11 octobre 2013

Nu, je suis nu.

Nu, je suis nu.
Qu’y a-t-il derrière l’horizon ? Une nappe blanche recouvre la nudité de mes songes. J’ai le cœur planté comme un gyrophare sur l’étendue indéfinie. Je ne vois pas, je n’y vois rien. Devant, derrière, c’est pareil. Tu occupes les manches de mes frissons....
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9 octobre 2013

A l’arrachement.

A l’arrachement.
- I - Diminué physiquement, les petits obstacles du quotidien deviennent vite des contraintes insurmontables. Le dépassement prend alors une figure migrante. L’asservissement de l’espace n’a plus l’impact autoritaire que je lui connaissais précédemment....
8 octobre 2013

Olympia Alberti.

C’est au-delà du temps : une cloche du soir, là-bas, Déverse, inattendus, les poèmes de la petite enfance Qu’on savait d’un souffle et qu’on a oubliés Ou seulement écartés Et laissés seuls, Mais sans doute n’est-ce jamais fini Le signe qui inscrit La...
8 octobre 2013

J’écume l’heure nouvelle.

J’écume l’heure nouvelle.
J ’habite une maison sans clé. Entre l’océan et la mer, les plages et les falaises contribuent à l’épanchement du vin que je bois. Sans toi, les rives qui jalonnent mon existence n’auraient jamais été ce que je pense maintenant. Je ne cautérise pas les...
7 octobre 2013

Mon cœur est un doigt tendu. Il te désigne.

Mon cœur est un doigt tendu. Il te désigne.
Chaque fois que je redonne corps à ta présence, je réinvente en même temps la charge d’émotions inséparable à l’image que je conserve de toi. Et, je suis contraint de réconcilier le temps en une seule histoire. Parce qu’ici, le temps est claustrophobe....
6 octobre 2013

Olympia Alberti.

« Je vous regarde, mon amour, et il me semble que j’apprends à naître, que des regards viennent au bout de mes doigts, de ma respiration, que ma peau se dilate de la lumière d’aimer, que du ciel agrandit mon regard de plus de bleu et que je vais me dissoudre...
6 octobre 2013

Nos cœurs sont des nids d’étoiles.

Nos cœurs sont des nids d’étoiles.
J e suis le dernier de nous deux à serrer la poitrine de la mort dans mes bras. Je suis seul à longer les pointes saillantes qui entourent ta silhouette devenue la bogue d’une châtaigne. Chaque serment accordé à la vie augmente la détresse silencieuse...
4 octobre 2013

Le temps nous a filtrés dans sa passoire rouillée.

Le temps nous a filtrés dans sa passoire rouillée.
Depuis la première heure versée, depuis nos départs enchevêtrés et mon retour invincible, le crépuscule crépite comme une fontaine d’échos barbouillés. Et je vais chercher dans chaque nuit le tremblement qui s’échappe de ton silence. Je puise dans le...
4 octobre 2013

Chacun cherche une issue.

Chacun cherche une issue.
Le recommencement démarre ici. Jouons de la guitare sans corde De la musique sans note Mimons la farandole des lacets de l’heure Ecrasons-nous les orteils sur le présent de nos ombres Ton œil, plus haut que tous les autres. L’aube à peine se dénoue et...
3 octobre 2013

Ecrire ?

Ecrire ?
Il est des jours où les mots entrent dans ma bouche comme une catastrophe. Ma main les écrit sans trembler, pourtant ils vacillent et font s’écrouler le monde qui m’entoure. Je ferme les yeux et, sous mes paupières un peu lourdes, naissent des paysages...
2 octobre 2013

Le surhaussement.

Le surhaussement.
Notre chalutier est resté arrimé dans un port invisible et nous le peuplons de nos fantômes. Les gréements de l’embarcadère grincent chaque nuit dans nos rêves dissipés. Le frottement du bois et l’ondulation douce de l’eau laissent s’échapper des bruits...
1 octobre 2013

Albert Jacquard

Guirlande d’idées et de pensées : -1) Communiquer, c'est mettre en commun ; et mettre en commun, c'est l'acte qui nous constitue. Si l'on estime que cet acte est impossible, on refuse tout projet humain. -2) L'esprit n'est que l'aboutissement de l'aventure...
1 octobre 2013

Nos solitudes portent le nom de l’autre.

Nos solitudes portent le nom de l’autre.
Il faut reprendre souffle. Des milliers d’heures vacantes sont restées dans la brume. Nos gestes ressemblent à des faucilles taillant la haie d’ombres qui nous entoure. Nos regards penchés vers le bas scrutent silencieusement le sol où sont tombées nos...
30 septembre 2013

On ne sait jamais quand savoir.

Laissez divaguer les courants sur l’aube qui s’enfuit Rouvrir la veste des jours sans charge et sans caprice Sans cesse recoudre la patience à sa première heure Le mouvement est dans la parole, tes yeux sont loin Virtus vitreux, virtuose entraîné par...
30 septembre 2013

La brûlure profonde.

La brûlure profonde.
Le ciel n’a plus d’importance, il est lavé de ses étoiles ; il n’y a plus de repères pour les marins perdus. La nuit aussi est tombée. Elle est longue comme la langue d’un chat. Elle ronronne des souffles égarés et elle lèche les poils écrasés des moments...
29 septembre 2013

Nostalgie étouffée au fond de la gorge.

Nostalgie étouffée au fond de la gorge.
Mon amour a mille doigts et autant d’accords. Il joue de la mandoline sans connaître le solfège. Il voyage sans jamais faire ses valises. Il toque à la porte, même si la maison est vide. Nous courons le temps alors que l’amour nous offre son éternité....
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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