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LA COLLINE AUX CIGALES
30 avril 2011

Ovide.

« Un jour que dans les bois il se trouvait écarté de sa suite fidèle il s'écrie : Quelqu'un est-il ici près de moi ? Écho répond, Moi. Narcisse s'étonne, il regarde autour de lui, et dit d'une voix forte, Venez ! Écho redit, Venez ! Il regarde encore,...
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30 avril 2011

Le prieuré de l’effervescence.

Le prieuré de l’effervescence.
Le soulagement est analogue au bonheur dans sa trame éphémère. L'évidence est une conquête. Un misérable déploiement de la nécessité se heurte à la lézarde dans mes yeux. Quelle alternative ? Parcourir mille fois encore nos noyades, et trouver un rachat...
29 avril 2011

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Trop de lumière ce matin, les yeux du monde sont trop grands, ils aveuglent ma perception, le blanc efface toutes les surfaces, je vois l’infini et c’est à toi que je pense. Pas assez de couleurs aujourd’hui, tous les visages sont blêmes, toutes les bouches...
28 avril 2011

Le jaillissement de nos cœurs.

Le jaillissement de nos cœurs.
Faire ce que je dois c’est faire ce que je peux… L’acte est notre salut. Il nous détruit comme la tempête de haute mer. Il assénit nos surfaces. Il oriente comme une boussole. Il s’érige en sauveur. Il écume l’ordre des choses. Il nous élance comme une...
26 avril 2011

L’espoir bât toujours plus vite que le cœur.

L’espoir bât toujours plus vite que le cœur.
Que reste-t-il d’un désir qui n’a connu que le caprice à vouloir ? Que reste-t-il au fond de ta gorge après avoir dit je t’aime ? Que reste-t-il de toi après la mort souveraine ? Dis-moi encore je t’aime pour que ma mémoire intercède en faveur du rêve...
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26 avril 2011

Blaise PASCAL

« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous la fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre...
26 avril 2011

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Le pouls peuplé d’ondes chaudes, un bison traversa le fourrage sec dans la tourbe de ma chair. Tes épaules étaient mon manteau.
26 avril 2011

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Profil bas, l’espoir s’arrêta sur le bord de la route. … Faire du stop ne veut rien dire. Sortir son pouce comme un scalpel, non plus. Alors marchons voir si le chemin Chante sous nos pieds. Plus loin.
25 avril 2011

Tu n’es plus là.

Tu n’es plus là.
Il faut reprendre souffle. Des milliers d’heures vacantes sont restées dans la brume. Nos gestes sont maintenant des faucilles. Nos regards penchés vers le bas scrutent silencieusement le sol où sont tombés nos étoiles. Le mouvement sarcle encore les...
24 avril 2011

Calme foudroyé.

A mourir de la souffrance, nous mourons en pays étranger. Le pur jaillissement est une énigme. Le langage se perd dans les cerceaux surréalistes, et nos langues prêchent l’inexprimable qui se distingue dans les fourrages de l’intuition. L’instinct est...
24 avril 2011

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La durée maximale de la modération s’excède à la première addiction. A la seconde c’est le frein qui a cédé. A la troisième tes yeux ne tenaient plus la route. Aujourd’hui j’habite un panneau de croisements. Demain, sans doute, une ligne droite prendra...
24 avril 2011

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Jouons de la guitare sans corde Mimons la farandole Ecrasons-nous les orteils Ton œil, plus haut que tous les autres. L’aube à peine se dénoue et déjà tes yeux sont des soleils.
23 avril 2011

Terre fragile.

Terre fragile.
Il y a toi, puis cette aire où naît le mot, cette olive sans noyau, ce gouvernail enseveli d’algues, cette mâchoire de lumière où se mastique le regret. Nostalgie étouffée au fond de la gorge ton emprise a réduit l’espace des rires. Toute ma liberté d’être...
22 avril 2011

Patatras !

Patatras !
Depuis cet électrique mirage que nous appelons Coma, ma perception semble différente. Cette prostration connue à la suite de mon accident m’a conduit au-delà des chemins frayés à l’usure du quotidien, des actes et des mouvances. Depuis, la vie s’irrigue...
21 avril 2011

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Pourquoi briser le silence alors qu’on vient à peine de naître Le jour s’épingle sur ton cœur Et déjà un cri au loin gicle ta larme La première Les poings serrés sur l’horizon Tu refuses la plaine sans les coquelicots J’ai pourtant peur du vide Et notre...
21 avril 2011

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Tu m’as dit : je viendrais. Un bonnet de nuit s’est glissé sous l’oreiller, il t’attend. Le jour est presque là, et une chouette embrasse l’aube.
21 avril 2011

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Tu jongles avec les lumières. Sous la cendre du sommeil, le lit d’aujourd’hui supporte les draps d’hier. Une étrange odeur brûle sous ta peau.
21 avril 2011

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Quittons le théâtre, tirons le rideau. Le spectacle se consume. L’estrade, dans tes yeux, murmure, des tirades que nul ne peut répéter. Sous tes pieds, le crayon est une bouche.
19 avril 2011

Joies vagabondes.

Joies vagabondes.
Et puis, aujourd’hui, la joie m’étonne. De noirs soleils sont restés sous l’eau du lac. Je te vois lointaine et proche et ta forme veuve se délivre d’une présence d’os mélangés à des racines de gentiane. Une joie diffuse devance mon souvenir et la détresse...
17 avril 2011

Colin-maillard, le désencombrement.

Colin-maillard, le désencombrement.
Mon âme-sœur, on ne peut continuer à se perdre dans une quête vaine et épuisante. L’insatisfaction cherche toujours le réconfort. Où qu’il soit. Ce n’est pas l’épreuve qui rend plus fort, mais la joie d’avoir su se défaire d’une pensée que l’on croyait...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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