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LA COLLINE AUX CIGALES

21 février 2014

Je ne peux renoncer à la matière invisible.

Je ne peux renoncer à la matière invisible.
Nous sommes réfugiés dans notre intimité labyrinthique, parfois dans une méditation transcendantale. Je le sais maintenant, ma peine provient du fait que je te sens autre. Non pas à cause de la mort, mais parce que mon ego est réduit à sa plus simple...
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20 février 2014

Le bruit éternel du fer.

Le bruit éternel du fer.
La mémoire est une varice rugueuse gonflée par les torrents tumultueux du sang qui a glissé hors de nos veines. Derrière les remparts du temps, il faudrait pouvoir recomposer les flots de l’air qui transperce le tissu des cœurs. Puis tout oublier, se...
19 février 2014

Nos traces n’en sont plus.

Nos traces n’en sont plus.
Désormais, nous logeons dans la lumière que le soleil abandonne le soir venu. Nous restons cloués sur la trouée des chemins où s’éclate le jour aveugle. Nous respirons l’air débordant le barrage érigé pour retenir l’aride souffle de nos déserts. Je hache...
18 février 2014

Nos routes s’écartent.

Nos routes s’écartent.
Nous sommes des veilleurs. Rarement des phares. Nous incarnons les veilles singulières déposées sous le fronton d’un avenir inguérissable. Le futur débitera l’insuccès des heures mortes et une lueur lointaine éclairera les baies poudreuses. A présent,...
17 février 2014

Nos langues sont à genoux.

Nos langues sont à genoux.
Nous voilà maintenant rabotés et lustrés comme de vieilles planches rafraîchies. Nos mains imbibées d’huile d’amande sont des copeaux de bois nostalgiques. De la sciure sombre tombe de nos bouches. Des granulés secs remplissent les caniveaux avant de...
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16 février 2014

Robert Misrahi

« Nous devons avoir le courage du bonheur. Il est fait pour nous et il peut être fait par nous.» - Manuel à l'usage des désespérés, page 99.
15 février 2014

Il n’y a nul répit à l’amour.

Il n’y a nul répit à l’amour.
Avec le temps, les coups sont devenus des orbes dépeuplés. Pour espérer te rejoindre, je reviens de l’escarpement de nos premières syllabes. Celles qui semblaient un cri jaillissant de l’alphabet morse. A présent, il faut se livrer nu, désencombré des...
14 février 2014

Il faut faire cesser les heurts.

Il faut faire cesser les heurts.
Je tombe à la renverse, je me relève. La neige est réprimée par la chaleur évacuée par ma bouche. Ma peau est trop chaude et mon cœur trop fiévreux. Les mots et les phrases sont des impostures qui ne remplaceront jamais la densité édifiante d’un baiser...
13 février 2014

Ecrire saigne les plaies.

Ecrire saigne les plaies.
Sur ce mur de sang séché, une craintive orbevoie* s’implante dans le renouveau comme une fraîche délivrance. Il faudra retrouver au fond de soi ce qui n’est ni raison, ni pensées, ni spécificités, ni certitude. * Orbevoie : Fenêtre ou arcade simulée dans...
12 février 2014

La terre comble toutes les lacunes du ciel.

La terre comble toutes les lacunes du ciel.
Le souffle de la lumière retentit au-dessus de nos figures. Je te cherche là où tu n’es plus. Je repère ton visage en forme de citron couché sur l’écho tremblant de la paille. Tout le jaune, vois-tu, est une liqueur qui s’arrache au trop plein. Il ajoure...
11 février 2014

Une cicatrice traverse la montagne.

Une cicatrice traverse la montagne.
La vie comme le vent, c’est le mastic des heures mouillées. La nuit qui s’éclaire dans le balbutiement des souffles inédits, c’est le dérisoire qui devient extravagant. Il y a dans la force de la mort tous les regards restés coincés entre les rives. Nous...
10 février 2014

L’espoir, dans sa robe décousue.

L’espoir, dans sa robe décousue.
Je cours sur l’horloge et je trotte sur l’encre. Je veux laver les gousses de l’air avant de les respirer à nouveau. Une vie d’amour s’efface comme les fleuves disparaissent dans la mer. Le bruit des vagues est tout ce qui me reste. Et le vent nettoie...
8 février 2014

L’œil du bourgeon.

L’œil du bourgeon.
Remplis d’échardes naïves, nous voilà à lustrer les barreaux de nos prisons. Vêtus de pyjamas rayés, nous sommes les détenus volontaires marchant dans une cour hermétique. Nous voilà parvenus au lapsus de nous-mêmes, à la dérision des fouilles introspectives...
7 février 2014

J’ai perdu ma liberté d’aimer dans un seul amour.

J’ai perdu ma liberté d’aimer dans un seul amour.
A présent, tu peux m’offrir du vin, ma gorge est un tonneau que la rivière traverse. La vie et le rêve sont la conscience du monde. Aimer ne suffit pas à surmonter la peine, mais la légèreté du papillon est complice à son envol. La joie est cette veuve...
6 février 2014

Bien plus que des mots.

Bien plus que des mots.
Sur mes genoux traîne un vieux fouloir, celui-là même que nous utilisions pour hisser un drapeau au-dessus de nos cabanes. Mes rêves ne retournent plus incessamment la tête. Tout mon passé est désormais dans la main du jour qui se lève. Quelques mouettes...
5 février 2014

Krishnamurti

" Nous vivons fragmentés. Nous sommes un personnage au bureau, un autre dans notre foyer ; nous parlons de démocratie et sommes autocrates en notre cœur ; nous parlons d'aimer le voisin que nous tuons pas notre esprit compétitif ; une partie de nous-même...
5 février 2014

Dans cette poche d’air et de rêve.

Dans cette poche d’air et de rêve.
Dans le voile du jour, flotte l’air marin que la colline a oublié. Sur le bord du silence, un frisson touche à la vague disparue. Je te voudrais jubilation dans l’ombre et tu ne cesses de faire disjoncter la lumière. L’air qui porte ta voix, je le respire...
4 février 2014

J’ai faim de lampes allumées.

J’ai faim de lampes allumées.
Je te survis en dehors du deuil exigu des larmes. Mon sanglot est un ballon flottant près des nuages. Posées un temps sur la fontaine, les hirondelles se sont transformées en briques poussiéreuses. Le blanc sépare la parole de sa détresse. Nous avons...
2 février 2014

Complices inlassables.

Complices inlassables.
Tu es le coquelicot que j’ai ramassé sur les bords de la roubine où nous allions marcher pour nous détendre. Tu n’as pas flétri. Ton rouge a conservé toute sa puissance. Tu es la fleur unique et éternelle qui repose dans le vase de mon émotion intacte....
1 février 2014

Récapitulatif. 1.00

Récapitulatif. 1.00
Le temps s’est désaccordé, il longe la muraille de l’éternité. J’entends l’écho de ta voix sur le versant qui me fait face. Retentit encore à mes oreilles, l’interjection gouleyante qui faisait briller tes yeux plus que d’ordinaire : « Vamos a la playa…...
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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