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LA COLLINE AUX CIGALES

23 décembre 2013

Il faut toujours se relever.

Il faut toujours se relever.
Peu à peu, le monde se refait dans nos yeux. Notre histoire regagne la maison initiale, le fil de l’eau courante et les nuages épuisés de blanc. Chaque souvenir occupe un lieu qui lui est propre. Nos cœurs retrouvent leur place, ils reviennent se baigner...
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22 décembre 2013

Prisme.

La rose dort, la rose d’hors Vite, un pétale s’ennuie Vite, un peu d’air rafraîchi Mors la tige, bois le soleil La fringale est venue rejoindre la feuille Une chenille file sur les lignes du hasard Ta main plonge sous ma poitrine L’alerte est donnée,...
22 décembre 2013

Mon sang tourne en rond.

Mon sang tourne en rond.
Il fait définitivement nuit à l’intérieur du blanc. Nous sommes des Petit Poucet parsemant des cailloux sur nos chemins d'existence. Mais tout disparaît et tout s’efface. Il ne reste rien au bout du fil de soie. Mon sang tourne en rond. Le chant du corps...
21 décembre 2013

Il n’y a rien à conquérir.

Il n’y a rien à conquérir.
Il y a là une étrange atmosphère. Une peau impalpable, des sourires dérobés, une tisane en décoction et des sensations couchées au bord de la plaine. Le jour qui vient est un gémissement fluet, une apostrophe de plus pour la nuit baveuse de cendres. Une...
20 décembre 2013

Christian Bobin

« Il nous faut naître deux fois pour vivre un peu, ne serait-ce qu'un peu. Il nous faut naître par la chair et ensuite par l'âme. Les deux naissances sont comme un arrachement. La première jette le corps dans le monde, la seconde balance l'âme jusqu'au...
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20 décembre 2013

Je suis enchaîné aux mailles d’images.

Je suis enchaîné aux mailles d’images.
Je marche à côté d’une exultation et d’un ravissement. Je suis dans la proximité de quelque chose qui n’est perceptible qu’avec le recul du temps. Quelque part, un cheminement labyrinthique refuse la rencontre immédiate et nécessite l’attente. Nos foulées...
19 décembre 2013

Au bout de la colline.

Au bout de la colline.
Tu es partie sans rien dire. Tu es partie comme s’en vont les roulottes gitanes sous un ciel étoilé. Tu m’as laissé dans cette maison souterraine où s’éteint la lumière. Mais, je ne peux marcher plus longtemps dans cet encombrement de larmes froides....
18 décembre 2013

Une vessie de feu se vide sur l’eau.

Une vessie de feu se vide sur l’eau.
C’est une cuvée de mousse et de roc. La terre, cette Colombine bleue aux multiples visages, tu l’as quittée sans attendre. Le jour est un matin où la joie est seule. Tes baisers sont pointus lorsqu’ils résonnent dans la flaque de mon cœur. Tu es partie...
17 décembre 2013

Vladimir Jankélévitch

« Le jour même où le sentiment se déclare, nous prenons nos dispositions pour n'être pas surpris par son déclin.» - L'ironie
17 décembre 2013

Mon cœur est le seul moteur.

Mon cœur est le seul moteur.
Je t’écris encore un peu, avant l’effacement, avant que ne reviennent le mur et la pierre et cette ravine incessante où s’écoule la poussière. Tu n’as plus vraiment de place dans ma mémoire, tu es entre mes lèvres et tu siffles comme le vent lorsqu’il...
16 décembre 2013

Une poignée de sable s’échange contre une tasse

Une poignée de sable s’échange contre une tasse
Une poignée de sable s’échange contre une tasse de feu. Le cœur boursouflé comme un melon d’eau, l’émotion coule comme une pluie battante. Nos regards sont des fantômes aveugles tâtonnants dans le vide. Ils emportent avec eux les rambardes de fer qui...
15 décembre 2013

L’abondance du manque.

L’abondance du manque.
L’amour que tu m’as donné est maintenant trop haut pour que je puisse y accéder. Alors, je continue à marcher seul sur les sentiers de la garrigue. Pieds nus, je glisse mes talons sur nos empreintes sèches. Mon cœur construit des petits ponts par ci par...
14 décembre 2013

Dans l’abandon de la joie.

Dans l’abandon de la joie.
Le bien-être que je fabrique malgré moi défroque toutes mes tristesses. La poursuite de la satisfaction et de la joie n’est plus une route sinueuse mais un détroit au bout duquel je me risque à lâcher prise sur le chagrin. La peine s’est raréfiée de son...
13 décembre 2013

Henri Bergson.

« Chacun de nous est un corps, soumis aux mêmes lois que toutes les autres portions de matière. Si on le pousse, il avance; si on le tire, il recule ; si on le soulève et qu'on l'abandonne, il retombe. Mais, à côté de ces mouvements qui sont provoqués...
13 décembre 2013

Pour ceux qui souhaitent lire et suivre

Pour ceux qui souhaitent lire et suivre l’écriture concernant : La main dans le Chapeau. La Suite : ICI (Blog de Bruno Odile)
13 décembre 2013

Je suis seul et tu n’y peux rien.

Je suis seul et tu n’y peux rien.
L’amour ne décourage pas le néant, la fêlure est étroite et le ciel immense. L’extension de l’espace dévore l’éclat figeant la fleur au centre du vide. La vacuité est plus légère que l’émotion, elle dissipe l’éternité et déborde le sentiment qui n’est...
12 décembre 2013

Un feu sur le poignet du temps.

Un feu sur le poignet du temps.
La vie riposte à la mort. Après les larmes, l’apitoiement et le découragement. Des passerelles tendres s’étirent de la conscience vers un espace préalablement inconcevable. Chacun fuit le vide à sa façon. Pour ma part, j’ai longtemps refusé la destruction...
11 décembre 2013

Notre fortune puise à l’absolu.

Notre fortune puise à l’absolu.
Nos vécus sont truffés d’échecs et de réussites. Nos sources de vie nous retiennent dans un dépassement organique, dans des sables mouvants absorbant nos débris comme un buvard s’accapare l’encre baveuse d’un trop plein. Les invraisemblances dénudées...
10 décembre 2013

Dans le craquellement de mon désir.

Dans le craquellement de mon désir.
Le berger du temps a semé une demi-lune dans le noir du ciel. Une moitié de terre envolée, suspendue à la solitude qui nous éclabousse. Sérail troublant où repose ma voix figée par l’appétit des songes qui menacent mon esprit. Le chaud et le froid emmêlés...
9 décembre 2013

Aller à toi, doucement.

Aller à toi, doucement.
Hier déjà, l’aube neuve plissait le front inquiet de la pendule. Mon cœur s’est enlisé dans la parole sonnante comme une cloche. Non, tout n’est pas que chagrin. Au parloir de la transparence, des réjouissances secrètent leur miel et dans mon ventre vide...
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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