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LA COLLINE AUX CIGALES

23 avril 2013

Mes yeux sont des tornades.

Mes yeux sont des tornades.
Outre-tombe, le vent gifle les grains restés sous les paupières. Mes doigts détissent le ratafia qui te retient. Je te laisse rejoindre les catacombes du soleil. Un fourreau sans couteau traîne sur la plage. Dans mes veines s’ouvrent les placards d’émotions....
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22 avril 2013

Le monde s’est tu.

Le monde s’est tu.
L’amour est toujours un outrage. Mes mots ne s’adressent à personne. Chacun est libre de les accueillir comme il les entend, de les moudre comme des épis de jouvence ou bien de les fouetter comme des grains de farine domestique. Maintenant, je sanctifie...
21 avril 2013

Le détachement.

Le détachement.
Voilà, ma sœur, pour envisager la poursuite du voyage, il est temps de se défaire des mots placardés sur nos sommeils défectueux. Je t’écris depuis l’orbite qui danse dans ma tête, assis dans les fougères vertes brassées par le souffle de l’émotion. Ce...
20 avril 2013

…/…

Des nœuds sans couleur tiennent ma gorge au plus prés de ton absence. Ma nuit s’est vidée sur l’aurore qui peine à franchir la lumière. Je me rappelle du noir comme d’un combat de forces obscures où mon rêve s’embrouille. Le gardien du phare s’en est...
20 avril 2013

Sur une barge qui descend le fleuve.

Sur une barge qui descend le fleuve.
Les jours s’en vont, je reste. Novembre est filandreux. Lèvres sonores du bout du temps. Nous fêterons bientôt l’anniversaire du trou blanc. A l’abandon des mémoires, la nuque fraîche de l’heure. Embrassée sauvage du verbe assujetti. Un corset de mots...
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19 avril 2013

Le silence ne murmure pas, il s’étrille.

Le silence ne murmure pas, il s’étrille.
La perte est si grande que les forêts de l’Amazonie sont de simples tâches sur la carte de mon univers. Et pourtant, je n’ai qu’à fermer les yeux pour te voir traverser les ruisseaux et les torrents où nage mon cœur. Même estropié, je vais à ta rencontre....
18 avril 2013

C’est ma vie qui avorte.

C’est ma vie qui avorte.
Je voltige à des altitudes où il n’y a plus d’air. L’apesanteur est une fausse sensation. Ce qui est lourd demeure un corset de plomb. Tes yeux, tes mains, ta bouche restent des enclumes et je ne sais pas dire le poids qui me plaque au sol. Je respire...
17 avril 2013

Je ne suis pas ce que je dis.

Je ne suis pas ce que je dis.
Le printemps reviendra, chassant l'été, balayant l’hiver. Alors je partirai. Je m’en retournerai dans mon terrier, dans monlit enchevêtré de mille sommeils. J’y gagnerai ma liberté comme l’on gagne sa vie à ne savoir qu’en faire. Et, j’irai me promener...
16 avril 2013

Poésie à franquevaux. Michel.

Ah ! Sonnent et résonnent 1, ces barques sous l'orage. Tordant, il se tient, à l’herbe, au soupçon, au froid, à l’âme. La couleur est de sable et d’herbe parfumée, dans l’arête du temps un cercle ouvert en frise. A sa taille un anneau, un œil peint, pupille...
16 avril 2013

Maria-d

Etreinte de l’œil. Silence de l’œil orbite de givre vidé au bord du fleuve nuit éteinte qui bruisse et s’enivre de rêves étreinte de l’œil vertige d’une tempe accrochée à la lune la vie est de sang et de glace encens chaleur rouge au miroir de l’intime...
16 avril 2013

Jean-Marc La Frenière

« … D’avoir tout perdu, on sauve mieux le reste. Si l’homme peut mentir, il peut aussi dire vrai. Plus on aura vécu en foule, plus seul on mourra. Je pourrais vivre sans tradition sans passé sans but, jamais sans poésie. Il n’y a pas beaucoup d’amour...
16 avril 2013

Ile Eniger

« … Il y a dans l'air un air triste, tellement triste que le mot triste ne le contient pas. Il y a dans l'air l'éclatante neige du cerisier, tellement éclatante que l'amour y abonde dans la poussée des terres, la poussière des pollens, l'abeille, et moi,...
16 avril 2013

L'avenir, c'est aujourd'hui.

L'avenir, c'est aujourd'hui.
L’écriture est une veille. Elle est un deuil, elle est une résilience brouillonne et contradictoire où s’achoppent les mots conservés pour s’adonner à un duel fratricide. Deux verres de vin, un arc-en-ciel et la terre s’envole. Enfant, la clepsydre tenait...
15 avril 2013

La mer insulte la terre qui l’enferme.

La mer insulte la terre qui l’enferme.
Désormais, je soupçonne qu’il faudra te retirer à cet amoncellement de misère et chasser l’embrun. Qu’il faudra éponger ces graviers de morosité liquides et boire à la lie maussade de l’abattement. Tu as tant habité le projet que j’occupe. Les mots meurent...
14 avril 2013

Un petit coin invisible.

De toi à moi, les oiseaux sifflent une nuit sans parole. Le noir a des lèvres charnues. Espiègles lueurs qui s’immiscent, je vois des auréoles de blancs grimper au-dessus de la mer du printemps. Des arbres en vacances multiplient les fleurs roses sur...
14 avril 2013

Des graines de gangrène.

Des graines de gangrène.
Il faut piocher dans l’extrémité de l’existence pour déceler le parfum des fibres essentielles. Je n’habite plus nulle part, je suis devenu une hutte flottante, un bivouac sur les chemins du hasard. Trop de rumeurs coexistent dans ma chair pour que je...
13 avril 2013

Fantasme irrévérencieux du rêve inachevé.

Il est des temps où l’esprit s’accoquine. Dans la tête, des châteaux de sable fournissent aux rêves inféodés les remparts de pierre de l’encerclement. Les ruelles conquises offrent les possibles échoppes des cœurs et des sens. Le fantasme s’ouvre d’un...
13 avril 2013

Je ramone les moments capricieux.

Je ramone les moments capricieux.
La vie qui croise la mort expérimente leur similitude et tranche leurs ressemblances. Deux droites parallèles supposent puis tracent des perspectives où la craie s’efface. Immobiles pantins, invisibles amants, outrepassant l’inusable fantôme qui comble...
12 avril 2013

Joë Bousquet

À chaque instant il me semble que le ton de mes écrits va changer. C'est en se transformant que mon style s'applique à manifester des choses vraies et profondes. Il est peut-être vrai que le style c'est l'homme, mais dans la mesure où l'homme n'est rien....
12 avril 2013

La mémoire m’aveugle.

La mémoire m’aveugle.
Le vide est notre racine la plus insensée. La meule lisse le temps, le relooke et lui offre des vêtements neufs. Prés de ce qui t’éclaire, une faux mal aiguisée scintille. Nos feux connaissent la paille. Demain, j’irai boire la rosée que l’aube laisse...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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