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LA COLLINE AUX CIGALES

26 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (9)

La clarté des heures inhibées. (9)
Aujourd’hui, le sens de monde sort de son labyrinthe et je vois des lueurs furtives tracées dans l’absence et l’inconnu. Tout ce que je sais se superpose avec ce que je pense. Plus haut que moi, des vies ténébreuses et exaltées démantèlent ce que j’ai...
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25 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (8)

La clarté des heures inhibées. (8)
Une fois encore, je m’achève à ton chevet.L’éloignement a perdu la mousse des mots, mais la parole gangrenée conserve encore une part de candeur lisse dans son panier. Il faudrait tout recommencer sans rien défaire. Il faudrait dépailler le silence qui...
25 juillet 2012

Baruch Spinoza

« Si vous voulez que la vie vous sourie, apportez-lui d'abord votre bonne humeur. » « Seule assurément, une farouche et triste superstition, interdit de prendre des plaisirs. » « Le mot donne à la pensée son existence la plus haute et la plus noble....
23 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (7)

La clarté des heures inhibées. (7)
Est-ce de violence charnelle ou de tendresse métaphysique que se fécondent nos jours ? Depuis ta disparition, la distance endurée réside particulièrement dans la façon que j’ai de t’appréhender. Tu files comme l’eau de la rivière à laquelle je m’abreuve....
21 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (6)

La clarté des heures inhibées. (6)
Dis-moi, ma sœur, n’y a t il pas tout à la fois dans l’éloignement et la proximité ce je ne sais quoi de désobéissance à aimer ? Entre nous s’interposent l’absence et le trouble qu’elle éveille. J’essaie de trouver le langage qui traduit la persistance...
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19 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (5)

La clarté des heures inhibées. (5)
Dans ma mémoire d’étranges figures demeurent prisonnières. Mon existence est remplie de souvenirs artificiels. Ils gigotent dans mon esprit comme des illusions au bout d’une corde. Les barreaux de fer rouillent ma langue. Je racle pourtant à toutes les...
17 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (4)

La clarté des heures inhibées. (4)
Me voilà au devant de toi et de moi. Au devant du monde, sur la proue instable du navire qui s’enfonce dans le brouillard. J’avance avec une cane blanche dans ce flot de fumée. Tu as le visage mouillé et chaloupé. Mon cœur transpire la sécrétion des contes...
15 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (3)

La clarté des heures inhibées. (3)
L’absence prête main forte à la fatalité. Le destin se pèle comme une orange. Le silence clôt le monde où nous étions confinés. L’avenir s’épanche sur le commencement d’un rêve. Le soulagement ne tient qu’à la parole appropriée, au mot qui décape les...
14 juillet 2012

Dehors, tout simplement.

Un cœur sur un piano, Trois accords sur une portée : Tes lèvres notent de sol, Tes yeux comme une flûte, Et tes mains, ce refrain incolore. C’est l’heure De l’entrechoc des gravats De ci et de là, de raie et de mie. C’est le temps tout rempli de gris...
12 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (2)

La clarté des heures inhibées. (2)
L’intouchable effleure nos modestes cannelures. Un rainurage convoité du désir. Nos pages se tissent comme des laines de fer tendre. Macadam d’ossatures broyées, nos voix sont des balles qui rebondissent sur les murs. Une brève rumeur traverse nos corps....
10 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (1)

La clarté des heures inhibées. (1)
J’avance là où mon cœur me guide. Et, je marche vers toi comme une aiguille perce l’étoffe. La mer vient reprendre ses vagues. Surgissant de l’eau, un sous-marin s’échoue au bord de la falaise. Des hommes hissent le pavillon de détresse. La mer écoute...
9 juillet 2012

Saillance. (5)

Saillance. (5)
J’avance là où mon cœur me guide. Et, je marche vers toi comme une aiguille perce l’étoffe. La mer vient reprendre ses vagues. Surgissant de l’eau, un sous-marin s’échoue au bord de la falaise. Des hommes hissent le pavillon de détresse. La mer écoute...
8 juillet 2012

Saillance. (4)

Saillance. (4)
Nos rêves se relèvent mouillés, trempés. Ils transfèrent le réel dans un lieu clos, dans une pochette surprise. Le hasard brûle les pistes et nos pas s’engouffrent entre corps et pensées. Nos cœurs bernés tournent le dos à la fuite, à l’absence, à la...
6 juillet 2012

Saillance. (3)

Saillance. (3)
Avec patience nous lustrons la pierre où la douleur s’est réfugiée. Une odeur flottante reste clouée à la poussière. L’infini se froisse comme une feuille d’automne. Infini dont je ne sais même pas la stature. Dont je ne sais rien, ni du dépôt de cascades...
4 juillet 2012

Saillance. (2)

Saillance. (2)
Plus massif que la pensée, l’orage prend la mesure des limites de l’air. Les mots se décharnent en dehors du regard. Du sucre et de l’eau convergent, une goutte d’huile remonte à la surface. La mort qui se retourne n’est plus le signe menaçant du sel...
3 juillet 2012

Saillance. (1)

Saillance. (1)
Dans la nudité tous les cœurs sont parents. L’humanité toute entière baigne dans le sang prisonnier de la chair qui affronte le soleil. Portes ouvertes où nulle cérémonie n’a eu lieu. Mon âme porte en elle le suicide divin des arbres où ravinent les ombres...
2 juillet 2012

La vague. (6)

J’ai cessé de réagir, cessé de résister, cessé de m’insurger à vouloir absolument répondre à ce qui me touche de trop prés. Non, bien sûr, je ne m’abandonne pas complètement, mais je fais une halte soutenue dans le refuge de l’inanimé comme pour y purger...
30 juin 2012

La vague. (5)

La vague. (5)
Chaque jour s’écope des heures de vidange vécues dans la dégringolade du temps. Je sais aujourd’hui toutes ces remontées chargées du ruissellement d’empreintes. Elles viennent encombrer de leurs images désolées, le soir qui prépare la nuit. C’est un crissement...
29 juin 2012

La vague. (4)

La vague. (4)
Le temps nous tient dans sa main. Toujours cette vitre où se collent nos visages. Le souvenir sort de sa soif et désaltère la pensée immédiate. Je ne sais plus si c’est l’angoisse qui affronte la réalité ou bien si c’est l’air qui s’étouffe. J’ai perdu...
28 juin 2012

La vague. (3)

La vague. (3)
Tu m’avais dit à l’occasion d’une confidence funambule, « je t’aimerai toujours ». Et, je me remémore combien cette phrase avait fait l’effet d’une bombarde en moi. Je sais à présent que cette sentence mortifère nous l’avons accompagnée jusqu’au trépassement...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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