LA COLLINE AUX CIGALES

Suivre ce blog

31 juillet 2012

Le mot cet autre moi. (4)

L’écluse ouverte, le temps et l’amour élèvent ensemble le grain qu’il faudra moudre pour la saveur des sons et des sens. Faut-il avec toi se perdre pour toujours ? La coquille d’une lave tressée de rouge traîne une dernière fois la mémoire jusqu’aux parois...

Posté par lacollineauxciga à 22:02 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

30 juillet 2012

Le mot cet autre moi. (3)

La réalité qui te pleure est un miroir fermé. La fièvre défaille. Charrue en retrait des mots, l’audace tergiverse. L’erreur combattue, la lettre étripée, la langue recollée au plafond, une bouffée de toi évolue dans mes poumons. Un brusque retour de...

Posté par lacollineauxciga à 20:09 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

29 juillet 2012

Le mot cet autre moi. (2)

Je ne sais plus si ma langue s’épure de l’héritage des galbes et des cordeaux de mon corps en mutation. Je n’entends plus les tentatives qui subsistent après le dire, la connivence masquée des idées et des sentis. Ma parole est anémique et déficiente,...

Posté par lacollineauxciga à 00:02 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

28 juillet 2012

Le mot cet autre moi. (1)

Tu es la respiration silencieuse de mon domaine. Tu tapisses ma chair de tes murmures lointains. L’air tisse ta voix. Il reprise les « je t’aime » étouffés. La lumière est sans poids. Elle résonne dans l’obscure tanière où tu reposes. Tous les regards...

Posté par lacollineauxciga à 09:09 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

26 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (9)

Aujourd’hui, le sens de monde sort de son labyrinthe et je vois des lueurs furtives tracées dans l’absence et l’inconnu. Tout ce que je sais se superpose avec ce que je pense. Plus haut que moi, des vies ténébreuses et exaltées démantèlent ce que j’ai...

Posté par lacollineauxciga à 14:39 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

25 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (8)

Une fois encore, je m’achève à ton chevet.L’éloignement a perdu la mousse des mots, mais la parole gangrenée conserve encore une part de candeur lisse dans son panier. Il faudrait tout recommencer sans rien défaire. Il faudrait dépailler le silence qui...

Posté par lacollineauxciga à 11:56 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

25 juillet 2012

Baruch Spinoza

« Si vous voulez que la vie vous sourie, apportez-lui d'abord votre bonne humeur. » « Seule assurément, une farouche et triste superstition, interdit de prendre des plaisirs. » « Le mot donne à la pensée son existence la plus haute et la plus noble....

Posté par lacollineauxciga à 07:23 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

23 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (7)

Est-ce de violence charnelle ou de tendresse métaphysique que se fécondent nos jours ? Depuis ta disparition, la distance endurée réside particulièrement dans la façon que j’ai de t’appréhender. Tu files comme l’eau de la rivière à laquelle je m’abreuve....

Posté par lacollineauxciga à 19:08 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

21 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (6)

Dis-moi, ma sœur, n’y a t il pas tout à la fois dans l’éloignement et la proximité ce je ne sais quoi de désobéissance à aimer ? Entre nous s’interposent l’absence et le trouble qu’elle éveille. J’essaie de trouver le langage qui traduit la persistance...

Posté par lacollineauxciga à 09:56 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

19 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (5)

Dans ma mémoire d’étranges figures demeurent prisonnières. Mon existence est remplie de souvenirs artificiels. Ils gigotent dans mon esprit comme des illusions au bout d’une corde. Les barreaux de fer rouillent ma langue. Je racle pourtant à toutes les...

Posté par lacollineauxciga à 09:40 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

17 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (4)

Me voilà au devant de toi et de moi. Au devant du monde, sur la proue instable du navire qui s’enfonce dans le brouillard. J’avance avec une cane blanche dans ce flot de fumée. Tu as le visage mouillé et chaloupé. Mon cœur transpire la sécrétion des contes...

Posté par lacollineauxciga à 07:11 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

15 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (3)

L’absence prête main forte à la fatalité. Le destin se pèle comme une orange. Le silence clôt le monde où nous étions confinés. L’avenir s’épanche sur le commencement d’un rêve. Le soulagement ne tient qu’à la parole appropriée, au mot qui décape les...

Posté par lacollineauxciga à 14:34 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

14 juillet 2012

Dehors, tout simplement.

Un cœur sur un piano, Trois accords sur une portée : Tes lèvres notent de sol, Tes yeux comme une flûte, Et tes mains, ce refrain incolore. C’est l’heure De l’entrechoc des gravats De ci et de là, de raie et de mie. C’est le temps tout rempli de gris...

Posté par lacollineauxciga à 13:45 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

12 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (2)

L’intouchable effleure nos modestes cannelures. Un rainurage convoité du désir. Nos pages se tissent comme des laines de fer tendre. Macadam d’ossatures broyées, nos voix sont des balles qui rebondissent sur les murs. Une brève rumeur traverse nos corps....

Posté par lacollineauxciga à 19:10 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

10 juillet 2012

La clarté des heures inhibées. (1)

J’avance là où mon cœur me guide. Et, je marche vers toi comme une aiguille perce l’étoffe. La mer vient reprendre ses vagues. Surgissant de l’eau, un sous-marin s’échoue au bord de la falaise. Des hommes hissent le pavillon de détresse. La mer écoute...

Posté par lacollineauxciga à 22:06 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

9 juillet 2012

Saillance. (5)

Posté par lacollineauxciga à 19:57 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

8 juillet 2012

Saillance. (4)

Nos rêves se relèvent mouillés, trempés. Ils transfèrent le réel dans un lieu clos, dans une pochette surprise. Le hasard brûle les pistes et nos pas s’engouffrent entre corps et pensées. Nos cœurs bernés tournent le dos à la fuite, à l’absence, à la...

Posté par lacollineauxciga à 11:19 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

6 juillet 2012

Saillance. (3)

Avec patience nous lustrons la pierre où la douleur s’est réfugiée. Une odeur flottante reste clouée à la poussière. L’infini se froisse comme une feuille d’automne. Infini dont je ne sais même pas la stature. Dont je ne sais rien, ni du dépôt de cascades...

Posté par lacollineauxciga à 21:02 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

4 juillet 2012

Saillance. (2)

Plus massif que la pensée, l’orage prend la mesure des limites de l’air. Les mots se décharnent en dehors du regard. Du sucre et de l’eau convergent, une goutte d’huile remonte à la surface. La mort qui se retourne n’est plus le signe menaçant du sel...

Posté par lacollineauxciga à 09:36 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

3 juillet 2012

Saillance. (1)

Dans la nudité tous les cœurs sont parents. L’humanité toute entière baigne dans le sang prisonnier de la chair qui affronte le soleil. Portes ouvertes où nulle cérémonie n’a eu lieu. Mon âme porte en elle le suicide divin des arbres où ravinent les ombres...

Posté par lacollineauxciga à 09:59 - Commentaires […] - Permalien [#]

Partager cet article

Vous aimez ?

0 vote

1 2 > >>