LA COLLINE AUX CIGALES

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20 mai 2009

Albert CAMUS

« Ce qui est contraire est utile et c'est de ce qui est en lutte que naît la plus belle harmonie ; tout se fait par discorde. » - Le Mythe de Sisyphe -

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20 mai 2009

→ 30 - Hardiesse et déclaration. (où les deux en une)

Pour une poignée d’heures douces posées sur la pendule à crépiter la braise encore vivante malgré la désillusion de l’attente sans écho. Pour une poignée de caresses jamais dites au fond du jour que le ventre cache désespérément dans ses coups de butoirs,...

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19 mai 2009

→ 29 - Les petits clins d’œil.

La tendresse n’était pas encore défaite… La caresse au bout des doigts dans le prolongement du sommeil, le parfum des peaux à la virgule du soupir, la fin du noir couché à son extrémité. L’aube aux tempes du jour… Et le silence sur la pointe des pieds...

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18 mai 2009

→ 28 - Dans ces moments là…

L’homme aux arêtes de poisson se souvient du sel et de la mer. L’homme à l’intermittence des lumières, aux halos d’ombres indéfinies qui le suivent, qui le tracent plus grand qu’il n’est. L’homme d’eau et de tourbe qui habite son jardin et qui cherche...

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17 mai 2009

→ 27 - A l’air du temps.

Sur l’écritoire des parfums restent suspendus les vigiles du temps accompli Les racines profondes du tilleul offrent des tisanes au ciel Mon corps ficelé de tes absences se délivre à l’effusion du silence Comme une pierre naît de l’effritement de la roche...

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17 mai 2009

→ 26 - A l’aube.

C’est dans la fragilité que tes yeux ont le plus de force. Regard porté aux colmatages. Regards portés aux douleurs qu’il faut éteindre. Chaque jour davantage tu sculptes dans l’ivoire des heures ta conviction à te livrer. Il faut te remettre à la bataille...

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16 mai 2009

→ 25 - Le triché de l’espoir.

Rien ne se passe comme on l’attend. Du bout des doigts aux langues emmêlées, rien ne se passe comme on l’attend. L’attente est cet espace qui se conjugue aux rêves et dont chaque morceau de réalité est une chance possible. Tu aurais voulu à l’espoir donner...

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15 mai 2009

Jean ROSTAND

« J'ai fini par acquérir durablement le sentiment de l'éphémère. » - Carnet d'un biologiste -

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15 mai 2009

LAMARTINE

« Ignorant d’où je viens, incertain où je vais. » - L'homme -

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15 mai 2009

→ 24 - Dissimulé en soi.

De tout temps un passage dérobé, une porte entrouverte, un tunnel caché, l’espérance t’échoie où elle échoue. Et la traversée de toi continue au-delà de la dévastation, dans le cheminement délabré par l’effet du désastre. Dans les ruines amoncelées, se...

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14 mai 2009

→ 23 - Etourdis.

Où que je sois encore… Sous les poches des yeux sans vision, sous le cadre des tableaux attachés à une goutte de mémoire qui se rappelle du tout. Où que je sois encore, à dire l’indéfini comme une pelote de laine mille fois rembobinée. Où que je sois...

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14 mai 2009

Marguerite DURAS

« On ne trouve pas la solitude, on la fait. » - Extrait de Ecrire -

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14 mai 2009

→ 22 - A travers.

Toujours dans l’horizon la plainte à demie cajolée, l’espoir défendu au fer des lances incendiaires, la promesse du désir qui inonde les feux de la saint Jean. Toujours la fronde des sentiments, les vertus déshabillées, les heures dans les bras aveugles...

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14 mai 2009

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13 mai 2009

→ 21 - Venir sans y être.

Comme d’improbables rengaines, comme des recommencements imparfaits nécessitant la reprise incessante et permanente des labours de voix repassant encore dans le sillon jamais terminé de l’heure complice ; comme le soc aiguisé fendant la parole qui t’est...

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13 mai 2009

→ 20 - Mnésique.

Exilé des fantaisies aux caprices des langues, dans la traversée et le dépassement des paroles où voyagent les âmes, l’imaginaire comme une tête chercheuse soulève les limons où se sont déposés dans la solitude déportée, le reclus de soi. Dans les vestiges,...

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13 mai 2009

→ 19 - Furtif.

C’est dans l’écho des souffles que respire le prolongement de la parole. A l’insurrection des pas qui effleurent l’émotion restée allongée. Dans ce lit d’inattendu où le mot cogite de ses déhanchements en l’air qui s’envolent comme des lettres sans amarre....

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13 mai 2009

→ 18 - Dans l’avant, dans l’après.

L’heure coule entre les épaves du jour inhabité d’avant la mémoire. Les brûlures sont des lanternes qui connaissent mal la lumière des refuges sombres. La terre des corps ensevelis de la défaite à durer coud le serment voué à l’éternité. Dans la suture,...

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12 mai 2009

→ 17 - Autrefois : Toi_ le jour, toi_laitage.

Encore. Tu es mon plus grand désordre lorsque souveraine de ta rumeur tu t’inocules à mon regard. J’écoute à l’apparente immobilité du monde, le cil de l’heure qui bouge. Tu écris tes voiles pour faire de l’éphéméride une sauvegarde de toi aux autres...

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11 mai 2009

P71 - Un lâcher-soi.

Dans la révolte c’est l’éclair qui a soif Dilatation du levain qui s’insurge Pulvérisation du mot à l’accent de sa chute L’impossible appel s’insère dans la gorge de l’angoisse Avant de se désagréger dans le souffle du soupir La rupture tient en la désintégration...

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