17 mai 2009
→ 27 - A l’air du temps.
Sur l’écritoire des parfums restent suspendus les vigiles du temps accompli
Les racines profondes du tilleul offrent des tisanes au ciel
Mon corps ficelé de tes absences se délivre à l’effusion du silence
Comme une pierre naît de l’effritement de la roche et dévale la montage
Pour rejoindre une source de flamme et un ruisseau où crépite le soleil
Là où la servitude volontaire n’a plus d’yeux pour voir et de mains pour toucher
Là où le vide est léger et où les corps s’envolent rejoindre leur âme.
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