→ 19 - Furtif.
C’est dans l’écho des souffles que respire le prolongement de la parole. A l’insurrection des pas qui effleurent l’émotion restée allongée. Dans ce lit d’inattendu où le mot cogite de ses déhanchements en l’air qui s’envolent comme des lettres sans amarre. Le dit s’évanoui comme une poudre douce au non lieu de soi dans l’exploration de toi comme une main étrangère.
Dans le rassurant de l’aventure - la vacuité à naître neuf de caresses inconnues - le vide concilié à l’expression d’un silence vibrant en provenance de décompositions sans voix - le déchiffrement qui se sait vain, mais qui ne cesse d’expier dans la résonnance de l’expression délabrée où reposent nos cailloux de Jarnac alignés comme des lignes de cahier sans marge. Il faudrait savoir réhabiliter les flammes que l’on habite lorsque quelquefois nous bravons la lumière de nos arcs-en-ciel. Il faudrait savoir déterrer de nos désastres la braise restée enfouie pour que le soleil coule encore dans nos veines.