Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LA COLLINE AUX CIGALES
31 décembre 2013

Une seconde de vie reste suspendue à la mèche.

Une seconde de vie reste suspendue à la mèche.
Ce qui existe encore de nous a rejoint la crème marbrée du silence. Nos corps sont des châles qui recouvrent nos statues fissurées et nos rires ont intégré la foudre. Peut-être la clémence sera-t-elle dans le prochain orage. Peut-être faudra-t-il mourir...
Publicité
30 décembre 2013

Ta peau est aussi claire que l’eau de la fontaine.

Ta peau est aussi claire que l’eau de la fontaine.
Où que tu sois, je sais que tu te souviens de moi. Parce qu’au fond du silence brille le langage des ondes persistantes et le souffle de l’humanité. Perdurant dans la chute, un jour, l’absence s’érodera. Elle deviendra l’empreinte du cœur dans la saillie...
29 décembre 2013

J’entends parler des voix.

J’entends parler des voix.
A mon tour, si je savais pleinement déverrouiller mes lèvres, il me faudrait plonger plus loin que mes cris condamnés à l’exil. Peut-être, arriverais-je ainsi à ciseler tous les sourires anciens qui remontent comme des rots chargés de rouille fiévreuse....
28 décembre 2013

Au-dessus de l’entaille.

Au-dessus de l’entaille.
Il n’existe pas de regrets assez nourris pour qu’ils nous hissent aux cimes pointant au-dessus de notre seule existence. Il n’y a qu’une fatalité morbide clapotant les siècles de désespérance. Bouts de ficelles du temps dévastateur desquelles on ne peut...
27 décembre 2013

René Guy Cadou

« Le temps qui m’est donné que l’amour le prolonge. »
Publicité
27 décembre 2013

Rien ne demeure intact.

Rien ne demeure intact.
Toi aussi, tu l’as connu, ce jour qui monte dans son fracas de clartés insolentes. Ce même bleu qui fait trembler les lustres et les lanternes sales sur l’horizon crasseux. Tu la connais cette bave d’écume grise qui envahit soudainement les allées blanches...
26 décembre 2013

T’aimer, encore.

T’aimer, encore.
Ce qui remue à l’intérieur des fibres chaudes fait vibrer le papier et l’encre. Je me reconnais dans ce que tu as déposé au fond de moi. Un peu de tabac froid sur les parois de mes veines et quelques tranchées à vif sous le ciel de la colline. Une vie...
25 décembre 2013

Même les ombres font du bruit.

Même les ombres font du bruit.
Crois-tu que l’on puisse t’atteindre simplement avec quelques bribes d’émerveillement ? Il y a dans l’amour un savoir qui nous précède. Et les attirances sont inscrites au canif sur les écorces d’arbres. Nous sommes incontestablement grimés sur toutes...
24 décembre 2013

Une particule de la joie du monde.

Une particule de la joie du monde.
Toi, bien sûr, tu es venue au monde à la fin de l’hiver, à l’heure où tout se prépare à foisonner. A l’heure où les futurs bourgeons se contractent dans leur sève nourricière, et où la nuit s’éteint pour donner lieu à la pétarade de lumière et de couleurs....
23 décembre 2013

23 décembre 2013

Il faut toujours se relever.

Il faut toujours se relever.
Peu à peu, le monde se refait dans nos yeux. Notre histoire regagne la maison initiale, le fil de l’eau courante et les nuages épuisés de blanc. Chaque souvenir occupe un lieu qui lui est propre. Nos cœurs retrouvent leur place, ils reviennent se baigner...
22 décembre 2013

Prisme.

La rose dort, la rose d’hors Vite, un pétale s’ennuie Vite, un peu d’air rafraîchi Mors la tige, bois le soleil La fringale est venue rejoindre la feuille Une chenille file sur les lignes du hasard Ta main plonge sous ma poitrine L’alerte est donnée,...
22 décembre 2013

Mon sang tourne en rond.

Mon sang tourne en rond.
Il fait définitivement nuit à l’intérieur du blanc. Nous sommes des Petit Poucet parsemant des cailloux sur nos chemins d'existence. Mais tout disparaît et tout s’efface. Il ne reste rien au bout du fil de soie. Mon sang tourne en rond. Le chant du corps...
21 décembre 2013

Il n’y a rien à conquérir.

Il n’y a rien à conquérir.
Il y a là une étrange atmosphère. Une peau impalpable, des sourires dérobés, une tisane en décoction et des sensations couchées au bord de la plaine. Le jour qui vient est un gémissement fluet, une apostrophe de plus pour la nuit baveuse de cendres. Une...
20 décembre 2013

Christian Bobin

« Il nous faut naître deux fois pour vivre un peu, ne serait-ce qu'un peu. Il nous faut naître par la chair et ensuite par l'âme. Les deux naissances sont comme un arrachement. La première jette le corps dans le monde, la seconde balance l'âme jusqu'au...
20 décembre 2013

Je suis enchaîné aux mailles d’images.

Je suis enchaîné aux mailles d’images.
Je marche à côté d’une exultation et d’un ravissement. Je suis dans la proximité de quelque chose qui n’est perceptible qu’avec le recul du temps. Quelque part, un cheminement labyrinthique refuse la rencontre immédiate et nécessite l’attente. Nos foulées...
19 décembre 2013

Au bout de la colline.

Au bout de la colline.
Tu es partie sans rien dire. Tu es partie comme s’en vont les roulottes gitanes sous un ciel étoilé. Tu m’as laissé dans cette maison souterraine où s’éteint la lumière. Mais, je ne peux marcher plus longtemps dans cet encombrement de larmes froides....
18 décembre 2013

Une vessie de feu se vide sur l’eau.

Une vessie de feu se vide sur l’eau.
C’est une cuvée de mousse et de roc. La terre, cette Colombine bleue aux multiples visages, tu l’as quittée sans attendre. Le jour est un matin où la joie est seule. Tes baisers sont pointus lorsqu’ils résonnent dans la flaque de mon cœur. Tu es partie...
17 décembre 2013

Vladimir Jankélévitch

« Le jour même où le sentiment se déclare, nous prenons nos dispositions pour n'être pas surpris par son déclin.» - L'ironie
17 décembre 2013

Mon cœur est le seul moteur.

Mon cœur est le seul moteur.
Je t’écris encore un peu, avant l’effacement, avant que ne reviennent le mur et la pierre et cette ravine incessante où s’écoule la poussière. Tu n’as plus vraiment de place dans ma mémoire, tu es entre mes lèvres et tu siffles comme le vent lorsqu’il...
Publicité
1 2 > >>
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 207 326
LA COLLINE AUX CIGALES
Publicité