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LA COLLINE AUX CIGALES
31 octobre 2012

Toute l’ombre parle de toi.

Toute l’ombre parle de toi.
Nos pieds touchent le plancher des vaches et nos têtes sont dans les étoiles. Puisqu’elles sont entrouvertes et qu’elles laissent pénétrer une fine lumière dans l’obscure densité de notre ouate. La nuit est sans caprice et le noir s’emmêle à l’audace...
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30 octobre 2012

L’ignorance certaine.

L’ignorance certaine.
Il y a un autre monde dans le ventre de la nature. J’en suis convaincu. Il n’a pas de nom, pas foulard ni des signes extérieurs de richesse. Et cependant, il rayonne comme un trésor de beauté, d’allégresse et de légèreté. Il s’agit sans aucun doute de...
29 octobre 2012

Détente métaphysique à propos du Bonheur.

Le bonheur provient par l’accomplissement du désir, mais je ne suis pas sûr, d’une part, qu’un même désir ne se représente pas plusieurs fois et, d’autre part, qu’un désir ne soit pas tout à la fois souhaité par le corps et l’esprit en même temps. Je...
29 octobre 2012

Restons ensemble.

Restons ensemble.
Nous étions prêts à croquer le verbe Aimer à contresens, dans un alphabet morse et inepte. Et, nous voilà à déraisonner à partir de la plaie qui fourche nos langues. La chair impotente est néanmoins tendue par l’émotion qui nous domine. Il faut croire...
28 octobre 2012

L'absurde virgule séparatrice.

L'absurde virgule séparatrice.
L’heure n’avance plus, elle est bloquée. J’ai grimpé tout en haut de la façade de la cathédrale du temps pour la déverrouiller à grands coups de masse. Trop légère, elle reste figée comme une statue sans regard. Le mécanisme a subitement rouillé, tous...
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27 octobre 2012

Le démaillage de l’isolement.

Le démaillage de l’isolement.
La vie d’un cœur aimant est incassable. L’assaut du temps sur les promesses d’amour ne pourra rien y changer. Je veux sans tarder bâtir une dune de sable pour les rayons de soleil perdus. Fille de la terre, la certitude est morte. Tout est périssable,...
27 octobre 2012

Abdelmajid Benjelloun

« La première transcendance est celle du ruisseau qui abandonne un peu de lui-même pour devenir ciel. »
27 octobre 2012

Marguerite Duras

« Ce que j’aime dans la poésie à quoi tendent tous mes textes, c’est le jeu des mots entre eux, ce mystère qui les désoriente et les illimite. Ce que la poésie cherche à savoir, c’est cette éternité d’avant les mots, ce temps horizontal, plante, cette...
26 octobre 2012

Ma voyante-veilleuse.

Ma voyante-veilleuse.
Tu le sais, ma doudou d’amour, j’ai bu dans mes yeux jusqu’à devenir aveugle. Et sur ce sable taché traîne encore des coquillages vidés, des châteaux inachevés et dépeuplés de sens. Je suis impuissant et rompu à d’incessantes bouffées de déception qui...
25 octobre 2012

.../...

De vieux rêves dans un pays vague Couverts sous un tablier de ronces J’entends le vent mourant sous la dague Sur la route perdue que le sommeil ponce Des paroles crépitent de lune Et s’envolent des années mortes En claquant bruyamment la porte La serrure...
24 octobre 2012

Appendice à l’ingratitude.

Appendice à l’ingratitude.
Tout l’avenir est insidieusement conservé dans le déversement du passé. L’immédiat est hors du nid. Tu t’es retirée de l’existence et soudain l’inertie dans laquelle tu t’es installée pique du nez. Parfois la mémoire n’a plus de berger et le troupeau...
24 octobre 2012

Mes yeux sont des aventures.

Mes yeux sont des aventures.
Le jour se façonne. Des graviers sur le chemin crissent sous nos pas. Mon cœur sur ton épaule, nous traversons la campagne. Du raisin et des champignons encerclent l’air qui nous entoure. Prisonniers dans la parenthèse que nous dessinons. L’aube sera...
23 octobre 2012

L’écriture est un déplacement.

L’écriture est un déplacement.
Le partage, même virtuel, nous change et nous n’en savons rien. Il remplit nos auges jusqu’à leurs rebords. Nous y penchons nos lèvres, nous y buvons jusqu’à nous sentir les rois du désert. Parce ce que c’est toujours dans l’abécédaire de l’autre que...
22 octobre 2012

Des soupirs et des rêves cassés.

Des soupirs et des rêves cassés.
En bas, l’écume recouvre la surface agitée, et, dans la proéminence des regrets, une île a poussé, un lot de terre est resté vivant. Un espace mémorisé reflue et nous sommes hors d’eau, hors du courant qui tire vers la dissolution des terres. L’horizon...
20 octobre 2012

Le nombre multiplié.

Le nombre multiplié.
Je crois qu’écrire m’ouvre à l’absence. A toutes les lacunes. A l'écart bouleversé de son chuchotement prostré. Parce que tu es cette présence décharnée de corps traduisant l’abattement mélancolique qui me tire vers le néant de moi-même. Et même si on...
19 octobre 2012

Nous étions deux, habitant la même vague.

Nous étions deux, habitant la même vague.
Une odeur soyeuse de pâte tiédie, un désir autolâtre sorti de son four, nos besoins de remplissages d’amour, et toutes nos faiblesses étendues là sur la table à manger et à boire. Le monde humain n’était pas encore né que nous n’existions déjà que pour...
19 octobre 2012

Alexandre Jollien.

Alexandre Jollien.
« Être vrai, me dépouiller des masques, oser l’abandon plutôt que la lutte, voilà qui me guide dans le périple de l’existence, où jamais nous ne pouvons nous installer. Pour demeurer fidèle à soi, pour vivre une authentique simplicité du cœur, tout un...
18 octobre 2012

Mon cœur est une membrane extensible.

Mon cœur est une membrane extensible.
Aimer, c’est être autre. Perpétuellement autre. Ma peau connaît la nouveauté de chaque aube. La chair s’éprouve de l’accent des ondes qui s’échappent des feuilles à chaque saison. Je me confronte toujours au paradoxe de la comparaison entre hier et aujourd’hui,...
17 octobre 2012

Tout est suspension.

Tout est suspension.
Depuis ton départ, chaque nuit, je relis le jour. La blessure à l’air libre me fait dire autre chose. L’absence est une porte d’ébène infranchissable. Je crois qu’écrire ne veut rien dire. Tu le vois bien, tous les mots s’enfoncent dans le vide comme...
17 octobre 2012

Kay Redfield Jamison.

La lucidité fait place à une confusion accablante..., on devient irritable, mauvais, craintif, insupportable, totalement égaré dans les plus sombres cavernes de l'esprit. Et cela n'a pas de fin, la folie creusant elle-même sa propre demeure. " - De l’exaltation...
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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