25 octobre 2012
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De vieux rêves dans un pays vague
Couverts sous un tablier de ronces
J’entends le vent mourant sous la dague
Sur la route perdue que le sommeil ponce
Des paroles crépitent de lune
Et s’envolent des années mortes
En claquant bruyamment la porte
La serrure grelotte aux pieds de la dune
Une bête se réveille au cœur de la solitude
Des sources sont pendues sur les clairières
Des bûcherons fantômes coupent toute amplitude
C’est l’ingratitude égorgeant toutes les prières
Nos sangs parlent d’égratignures
Nous sommes au-delà face au parjure
Dénonçant la route dans sa fourbure
Où seul le vide carbure.
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L
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