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LA COLLINE AUX CIGALES
16 février 2013

L’heure est une auge vide.

L’heure est une auge vide.
Pourquoi ne pas vider les étoiles de leur lumière ? L’amour serait-il l’enfant de la mort qu’il serait le berceau indéfectible de la vie ! Ton départ a destitué la règle paresseuse de la fatalité. Chaque fois que je me retourne, c’est le sens de ma vie...
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15 février 2013

L’avenir est brodé sur ta poitrine.

L’avenir est brodé sur ta poitrine.
Il y a encore les plis dans l’écume. Il y a encore la plaie, sous nos yeux, qui réclame le silence. Je dois taire mon propre bruit. Je dois plier sous la hauteur de l’ombre. J’aime à m’enfoncer dans la nuit qui te ressemble. Le chemin s’éclaire sur ton...
Posté par lacollineauxciga à 18:02 - Commentaires […] - Permalien [#]

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15 février 2013

Viens, est le seul mot qui me reste.

Viens, est le seul mot qui me reste.
J’ai passé la nuit à remâcher l’image que j’ai de toi. Sur ma toile : une simple photo un peu passée et quelques mots partagés. Une nuit de transes, gloutonne d’émotions perceptibles. Mes pensées façonnent tes sourires que je ne connais plus et dans mon...
Posté par lacollineauxciga à 05:55 - Commentaires […] - Permalien [#]

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13 février 2013

Mon cœur est un moteur à quatre temps.

Mon cœur est un moteur à quatre temps.
Mon cœur est une membrane extensible. Il est une flaque d’eau où se reflète ton visage. Il va de courses en courses à travers les roseaux qui nous cachent partiellement. J’oscille toujours entre le trouble et la clarté aveuglante. Dans le brouillard de...
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12 février 2013

Comme à Ostende - Léo Ferré Jean Roger Caussimon

Comme à Ostende - Léo Ferré Jean Roger Caussimon
Posté par lacollineauxciga à 15:58 - Commentaires […] - Permalien [#]

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12 février 2013

L’obstacle à franchir.

L’obstacle à franchir.
La vie riposte à la mort. Après les larmes, l’apitoiement et le découragement, des passerelles tendres s’étirent de la conscience vers un espace préalablement inconcevable. Chacun fuit le vide à sa façon. Pour ma part, j’ai longtemps refusé la destruction...
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11 février 2013

Aimer, c’est être autre.

Aimer, c’est être autre.
Vivrais-je d’éclats ? Serais-je de verre ? Je renonce à donner un nom à l’atmosphère. Toute la chaleur de mon sang n’a pas de patrie. Ce qui demeure autour du feu, c’est l’ambre disqualifié. L’argent et le bronze réclament la pleine terre. Nous ne sommes...
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10 février 2013

Sans colère.

Nous décantons des bruits sauvages, au-delà de la corde d’air qui nous retient emmitouflés loin de l’espace physique. Des lignes d’eau se construisent et quelques peurs anciennes reviennent frapper le tocsin de nos fébrilités. Tu m’avais dis : N’aies...
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10 février 2013

Mon âme insomniaque.

Mon âme insomniaque.
L’attente a vécu ses justes moments. Celui du vent tissant vingt grammes de semence, celui du rêve qui se dégourdi les jambes. L’instant est net lorsqu’il frappe à ma porte. Mon cœur s’ébruite comme un violon sans corde que tes mains caressent dans l’ombre....
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9 février 2013

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9 février 2013

Tu tiens deux cœurs dans tes mains.

Tu tiens deux cœurs dans tes mains.
Il ne faudrait pas grand-chose pour que nos cœurs soient recouverts par le parfum des cerisiers. Même lorsque tout me paraît absence, le jour laboure mes sens de mille et une flopées. L’ordre est impossible dans mes entrailles. La chair est trop sensible....
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8 février 2013

Ombres contre vents.

Ombres contre vents.
Brève, tu seras brève et chiffonnée. Tes manches seront trop courtes et ton corps aura tous les âges. Seuls tes yeux garderont la couleur du sang qui nous unit. Précocement, l’été germinait dans nos corps où la durée n’en finissait pas de tourner en rond....
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7 février 2013

***//***

Une fois encore, cloué dans la nuit, je cherche dans ma mémoire les moments de bonheur justifiant les gorgées de mon cœur. Les gestes accomplis par mon esprit se meurent collés à ta présence passive. Dans la vase profonde, je retrouve des pièces perdues...
Posté par lacollineauxciga à 16:25 - Commentaires […] - Permalien [#]

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7 février 2013

Il est des moments où l’heure s’échappe.

Il est des moments où l’heure s’échappe.
Rappelle-toi, nous jouions à cache-cache dans les champs de blés. Nous comptions, les yeux fermés, le temps qui creuse les visages, et nos joues buvaient les moments complices comme on trinque à l’amitié, à la joie de vivre. Et, nous nous devinions d’un...
Posté par lacollineauxciga à 08:40 - Commentaires […] - Permalien [#]

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6 février 2013

À trop aimer la vie.

À trop aimer la vie.
Tu as de la beauté. L’insigne de la vie poinçonné sur les lèvres. Le signe des rivières fraîches logées au fond des yeux. La vie est entrée sous le chandail de tes mots comme un souffle inopiné. Un courant d’air lustrant la mie des jours sur ta poitrine...
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5 février 2013

Nos existences en marge dans l’attente.

Nos existences en marge dans l’attente.
Un éclair au fond de soi. Ton miroir est vide. Le temps est passé. Où va-t-il ? Que peut-on conserver lorsqu’il n’y a plus rien à oublier ? Je ne peux rien garder ici. Tout se soulève. Des feuilles sèches tourbillonnent, le vent est devenu une spirale...
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4 février 2013

***//***

J’ai prélevé de la lumière sur nos bouches Langues imaginaires, craies liquides Des mots sont venus parler aux arbres Et nos lèvres ouvertes à la sève La logique est troublée, troublante Dans un monde pensé, pesé, suturé L’extérieur au secours de ma peau...
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4 février 2013

… Et le vide chancelle.

… Et le vide chancelle.
Nos cœurs s’effraient trop vite. La turbulence s’apprend aux remous. Ce qui tangue me laisse libre de m’adapter, libre d’assouplir la gaine qui me retient encore comme un fruit gonflé par le jus du soleil. Le langage est une consolation. Partout où je...
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3 février 2013

Ici et maintenant. (Le cœur vivant ?)

Ici et maintenant. (Le cœur vivant ?)
La nuit est la condensation du jour et de ses attentes. Tu te révèles dans le noir. Tu traverses mon sommeil comme l’oiseau cherche une branche où se poser. Avec toi, j’habite la tache glauque du givre et l’éclaboussure du vide. La nuit, j’invente le...
Posté par lacollineauxciga à 19:05 - Commentaires […] - Permalien [#]

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3 février 2013

Dans le filigrane de mon regard.

Dans le filigrane de mon regard.
Il y avait du sang lourd sous ta peau La parole pensée en un espace clos La vérité dans l’encombrement L’ayant vue, j’ai reconnu la mort Je t’aime comme mon sommeil Les bras tenus par la nuit ouverte Ton inexistence franchit le noir qui tombe Sous la...
Posté par lacollineauxciga à 08:50 - Commentaires […] - Permalien [#]

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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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