LA COLLINE AUX CIGALES

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26 mars 2009

NIETZSCHE sur l’histoire et l’oubli.

« Dans le plus petit comme dans le plus grand bonheur, il y a quelque chose qui fait que le bonheur est un bonheur : la possibilité d'oublier, ou pour le dire en termes plus savants, la faculté de sentir les choses, aussi longtemps que dure le bonheur,...

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26 mars 2009

C055 - La prémisse.

L’acte compose l’acte, le murmure grandit aux abords de la fontaine. Et je voudrais te dire la statue de sel dissolue à la flaque de tes pieds, le geste de paix qui franchit les images, et le dégel de la conscience où se déparalyse l’existence. L’existé...

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25 mars 2009

François Béranger - Les mots terribles

François Béranger - Les mots terribles envoyé par Quarouble

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25 mars 2009

C054 - L’heure consciente du leurre.

Le rêve errant, le leurre à l’heure et la soif de toi sur le bout de la langue, j’ausculte mon corps qui me traduit à cette réalité de chair qui s’époumone de nos volontés à nous rencontrer, à nous échanger, à nous partager sur la passerelle de nos émotions...

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25 mars 2009

C053 - J’ai perdu toute solitude.

J’ai perdu toute solitude. Partout où a frappé la foudre rugueuse des injonctions. La nuit paresseuse est l’ombre d’une lumière diaphane où surgit le leurre. Le noir murmure où la vie se cache et l’abandon des doutes tissent le reflet. Je ne sais rien...

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24 mars 2009

C052 - La blessure.

Nous avons rencontré aux fictions de nos théâtres de vie la sensation du monde que nous croyons vrai pour y tremper nos incertitudes. Nous avons rencontré le sens qui épouse l’action, le sentiment qui s’aveugle des pulsions instinctives qu’il grandit...

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23 mars 2009

C051 - Que me réserve encore mon passé ?

Privé de soi l’heure oblige à un retour sur soi. Aux voilent qui aveuglent je reconnais la distance qui me sépare entre l’oubli et la mémoire. Je ne te vois plus, je ne t’imagine plus : je te parcours. Je glisse en toi comme un torrent dégringole la montagne...

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23 mars 2009

C050 - Approximativement.

Approximativement la conscience que j’ai de toi, naît et meurt dans un malentendu de mots plissés et pétris comme une métaphysique incrémentée des phrases sans mots, des phrases dont le mot est tout à la fois la chair et l’embryon d’une matière équivoque...

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22 mars 2009

GASTON BACHELARD - La certitude du Cogito

« Dans les quarante ans de ma vie de philosophe, j'ai entendu dire que la philosophie reprenait un nouveau départ avec le Cogito ergo sum de Descartes. J'ai dû aussi énoncer moi-même cette leçon initiale. Dans l'ordre des pensées, c'est une devise si...

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19 mars 2009

Jean-Paul SARTRE - La condition humaine.

« S’il est impossible de trouver en chaque homme une essence universelle qui serait la nature humaine, il existe pourtant une universalité humaine de condition. Ce n’est pas par hasard que les penseurs d’aujourd’hui parlent plus volontiers de la condition...

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19 mars 2009

ROUSSEAU - Malheur à qui n’a plus rien à désirer.

« Malheur à qui n’a plus rien à désirer ! Il perd pour ainsi dire tout ce qu’il possède. On jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère et l’on n’est heureux qu’avant d’être heureux. En effet, l’homme, avide et borné, fait pour tout vouloir...

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18 mars 2009

C049 -

Dans le bâillement de la course de ton regard, des vies entières à l’ablution des argiles inanimées laissées à l’assèchement des attentes vertigineuses des peut-être irrésolus. La volonté se leurre et l’esprit colporte d’autres initiatives. Pour saisir...

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18 mars 2009

P55 - J’aimerai prendre la mer…

Te voici devenue une étoile qui berce mes soupirs Te voici lumière de mes yeux pauvres de l’attente Que rien n’a su recouvrir dans ce ciel où s’évanouit le jour Que l’on a cru inutile de sa blancheur sans frasques. Te voici lancinante et ondoyante sous...

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16 mars 2009

C048 - Ainsi le verbe êtravoir.

Ainsi le verbe promenait de façon surréaliste vers l’unité de nos deux êtres en épousailles, dans un amour qui n’est plus un péril mais sur lequel il faut égrener les saveurs du sensible comme l’on saupoudre d’herbes séchées une sauce longtemps mijotée....

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16 mars 2009

.Henri BERGSON

« Enfin, pour tout dire, nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s’est encore accentuée sous l’influence du langage. Car les mots (à l’exception...

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15 mars 2009

Alain Bashung - Sommes-Nous

Alain Bashung - Sommes-Nous envoyé par Alain-Bashung

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14 mars 2009

Le silence ne dit-il rien ?

Nous vivons dans un monde où la verbalisation est la règle et le silence l’exception. Nous vivons au milieu d’un torrent de mots ; si bien que la valeur du silence nous échappe le plus souvent ; et pourtant, il est difficile de séparer le silence et la...

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14 mars 2009

C047 - Neuf encore.

Il faudrait te dire combien hier accomplit de sombres scènes à l’imposture des silences nocturnes, il faudrait te dire où se jettent les eaux froides des relents qui crispent les joues du monde et où chahutent en moi les dérives et les naufrages. Il faudrait...

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12 mars 2009

C046 - Mnémoniser.

Défaillir est sans doute un éblouissement. Cette lumière qui accentue mes ombres laisse à l’obscurité toute la place du silence. Je t’écris pour t’accoucher de la clarté. De l’horizon l’expression rejoint la permanence à lutter contre la défaillance du...

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10 mars 2009

C045 - Eclaboussure.

La parole s’exerce flexible dans la gorge profonde de nos puits d’étincelles. Une âme muette roucoule le dire sans voix. A vouloir démontrer les ruines qu’elle occupe, le désastre prend forme comme un chant de mémoire récure le puits énigmatique des souffrances...

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