LA COLLINE AUX CIGALES

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14 avril 2009

C083 - L’imperturbable.

Il me faudrait pouvoir te sculpter entre deux gouttes, te tailler comme une onde fragile à laquelle on cisaille les stries en bataille. Il me faudrait la prudence de l’audace pour t’écrire d’une caresse, jusqu’à l’extrême plaie onctueuse que tes salves...

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13 avril 2009

C082 - L’obstacle.

Tu nais dans les regards où s’épuisent les visages. Tu nais dans la réponse de ce voyage où l’on se parle sans rien dire, dans ce chantier où ce qui te manque s’ouvre au présent comme si aucun passé n’avait existé. Tes yeux trainent où se déchire le rideau...

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13 avril 2009

C081 - Avant après.

C’est dans la limite de sa propre solitude, dans ce trou noir béant d’insignifiances, de détresses sans appel, de plates exigences naufragées au bout des horizons sans mémoires. C’est dans le tourbillon d’incertitudes lassées de désenchantements, de détresses...

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12 avril 2009

C080 - Une braise vivante.

Se tromper de vie en habitant ses excès de désir à contraindre l’illusion à fusionner avec le réel me revoit à l’affleurement de mes chairs abimées, trop sollicitées, usées par l’insatisfaction du plaisir incomplet. Je ne m’existe que surexposé à moi-même....

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12 avril 2009

C079 - Un temps de retard.

La libération s’exténue à la légèreté alors que c’est dans le poids du souvenir que transite le devenir. Aux peurs enfouies qui séquestrent les écorchures, aux craintes du désir qui sculptent la défaillance comme une argile sans voix et qui pourtant les...

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11 avril 2009

C078 -

Tes mots sont des sucres à ma bouche gourmande et je pègue de ce miel qui recouvre mon désordre. Fripe d’érotisme, les lèvres de toi sont des horizons où meurent mes ténèbres. La totalité de mon néant se résume à un seul de tes frissons et je brûle comme...

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11 avril 2009

Jacques Brel - la cathedrale

Jacques Brel - la cathedrale envoyé par bisonravi1987

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11 avril 2009

C077 - Désir.

Sous le déhanchement du verbe le désir se meut aux rimes inconscientes des envies qui secouent les corps et les âmes. Laisser partir le désir rejoindre le chaos. On chasse le bonheur hors de nos lieux communs pour ne pas sombrer à l’illusion de l’inatteignable....

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11 avril 2009

Samuel BECKET

« Le fait est, on dirait, que tout ce qu'on peut espérer c'est d'être un peu moins, à la fin, celui qu'on était au commencement. » « C'est le commencement qui est le pire, puis le milieu puis la fin ; à la fin, c'est la fin qui est le pire. »

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10 avril 2009

C076 - Comment te dire le mot épuisé.

Je me renverse au solfège de tes paupières, là où s’entretient une mélodie à mille doigts, et je n’entends plus que ce qui est invisible. La réverbération des âmes creuses se devine sur chaque palier que l’émotion habite comme une grotte aux trésors d’ambre...

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10 avril 2009

C075 - Enfin.

Alors, Nos yeux se frôlent comme le courant d’air de nos ruisseaux où naissent les tempêtes d’éclairs et de nuages gonflés par l’énigme du désir finement présent, Alors, Nous nous déconstruisons de ce que nous bâtissons depuis des siècles et sous nos...

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9 avril 2009

Petites blagues :

Un escargot est agressé par deux tortues. Quand la police lui demande ce qui s’est passé, il répond : « Je ne sais pas, tout s’est passé si vite ! » ---------------- On frappe à la porte, mais quand la femme va ouvrir, elle ne trouve qu’un escargot. Elle...

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8 avril 2009

P62 -

Quand le bruit de tes mots a la couleur des morsures qui font du bien Un silence s’effondre sur l’horizon d’une ébauche perpétuelle Pour te rejoindre au ventre de ta propre parole Là où le dernier mot n’a plus de voix Là où tous les mots dévalent en cascade...

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8 avril 2009

Deux mots sur l'art

Deux mots sur l'art envoyé par sergelourie

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8 avril 2009

Henri BERGSON

« En approfondissant davantage cette double argumentation, nous trouverons, à sa racine même, les deux illusions fondamentales de la conscience réfléchie. La première consiste à voir dans l’intensité une propriété mathématique des états psychologiques,...

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8 avril 2009

C074 - Confrontation.

En dehors de ce temps supposé et dans ce bréviaire organique d’être j’habite la fable des conjonctures. Au désespoir de la répétition, le temps s’effeuille dans l’accumulation des heures qui passent identiques à elles-mêmes et cependant sans jamais se...

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7 avril 2009

C073 - Dans la marge.

Il pleut le jour de ton absence, le silence est un tonnerre et mon cri un grincement de dents sur les gencives de l’oubli. Mémoire ruisselante, tu n’as donc que des morsures à répandre ? La vie est mauvaise compagne lorsqu’elle repose sur le savoir des...

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7 avril 2009

Chapelet de citations :

« Si ce que tu manges ne te grise pas, c'est que tu n'avais pas assez faim. » - André GIDE , Les nourritures terrestres. - ---------------- « La vraie richesse, c'est le superflu du nécessaire. » - Maurice TOESCA . ---------------- « Qui donc des hommes...

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6 avril 2009

C072 - Douceur du cri de la nuit à l’épreuve du temps.

La convenance tacite des baies d’étincelles rejoint la course folle des gravitations phosphorescentes où se voit à l’aveugle l’émotion qui gicle comme une source d’énergie fossilisée. Le temps de l’acte habite notre immédiat, dépassé et débarrassé de...

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5 avril 2009

P61 - Ne pas disparaître.

À la croisée des regards parallèles La mer enjambe les bouquets de vagues Rien ne nous détourne de nos faces cachées À demi-claires à demi-régulières. De leurs affleurements À s’évader dans la douloureuse douceur Des rimmels de pastiche Où s’enregistre...

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