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LA COLLINE AUX CIGALES

20 mai 2011

***//***

Pastiche, ta bouche des grands soirs promène sa ride comme une pastille de lune glisse sur l’horizon. La lumière vient de l’intérieur, et nos bouches s’illuminent du baiser des anges. Nos corps tout entiers se noient dans la fissure de la nuit où nous...
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19 mai 2011

Le jour apprend à marcher sur ses ombres.

Le jour apprend à marcher sur ses ombres.
L’amour est un voyage. Un aller simple. Sans assurance. Une porte ouverte à l’aventure pour nos déserts de vie. Ma main tient le feu. La braise coule du ciel. Evadé de je ne sais où, j’exode et j’exile comme une boule de suie traverse la mélopée. Mes...
17 mai 2011

Depuis l’aube, c’est ainsi, c’est infranchissable.

Depuis l’aube, c’est ainsi, c’est infranchissable.
Camouflée dans le cœur des flammes, la vie s’échappe. Ce qui tient droit, c’est l’espérance utile. Ce qui est debout, c’est la marge claquant des mains dans laquelle je chavire. L’amour quitte la tête, quitte le corps. Il s’en va bâtir des terres liquides...
15 mai 2011

Recopier à la chair. (Lecture participative ?)

Recopier à la chair. (Lecture participative ?)
On récite des lettres apprises par cœur, puis on invente des mots. Troubadours des gestes, nous fouillons la chair, nous entamons des chantiers et nous creusons nos corps pour trouver les mots qui s’enroulent à nos muscles. Comment pourrions-nous reconnaître...
14 mai 2011

René Char

Allégeance. Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus ; qui au juste l'aima ? Il cherche son pareil dans le voeu des regards. L'espace...
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14 mai 2011

Mistral toilé de nos coeurs.

Mistral toilé de nos coeurs.
Je marche sur le vent. Il colporte les sons opaques et tire la langue. Son bras large et velouté réinvente l’exil, réinvente l’amour. Nos épaules brassées, nos poumons sevrés, nous marchons sur la ride du jour qui nous emporte. Je ne parlerai pas, je...
14 mai 2011

Le jour perdait son sommeil dans nos yeux.

Le jour perdait son sommeil dans nos yeux.
Lorsque je me tais, je sais toute l’eau qui suit la pensée qui s’efface. Je sais le bruit qui continue à crier dans ma bouche. Du feu mal éteint, je sais la fumée que j’avale. Toi, disparue dans l’amour qui me possède, je sais la nuit qui se contrit et...
13 mai 2011

Nos imperfectibles vulnérabilités.

Nos imperfectibles vulnérabilités.
Il ne s’agit pas de se réfugier dans l’ignorance pour dissimuler notre responsabilité à coexister avec la perte. L’absence est de toute façon un échec. Une défaite de la vie qui s’insurge à vouloir remplacer et compenser le manque par des rêves et des...
11 mai 2011

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Lorsque je me tais, je sais toute l’eau qui suit la pensée qui s’efface. Je sais le bruit qui continue à crier dans ma bouche. Du feu mal éteint, je sais la fumée que j’avale. Toi, disparue dans l’amour qui me possède, je sais la nuit qui se contrit et...
11 mai 2011

Jean Rostand

« Renonçons à l'idée séduisante d'une évolution indéfinie. L'homme demeurera la suprême réussite de la vie. »
10 mai 2011

L’ombre est un lit d’aveux pour les promesses à venir.

L’ombre est un lit d’aveux pour les promesses à venir.
L’ignorance nous déracine de toutes raisons et laisse librement aller l’incision. La césure avec l’équivoque est un commencement, une porte ouverte vers ce qui reste dissimulé sous la voûte où les débris s’entassent. On a toujours le choix… du plus exalté...
9 mai 2011

***//***

Je n’ai pas de mot pour dire le souffle, j e n’ai pas la parole. Mon visage est un souvenir. Et la vie revient dans la bouche des morts. Sauf pour qui s’en va dans son propre regard. Mon temps n’est qu’à moi. Une goutte d’air dans l’air, et le perpétuel...
8 mai 2011

Je t’ai inscrite au manque.

Je t’ai inscrite au manque.
Hier est parti si vite qu’aujourd’hui lui ressemble. Est-ce nous qui avons résisté ou bien est-ce seulement l’inscription au fond de nos cœurs ? Nous sommes tenus par des oiseaux ou par des étoiles... Je crois qu’à un certain moment, le chagrin se rend...
6 mai 2011

Réécriture.

Réécriture.
Mon cœur est un doigt tendu. Il te désigne. L’absence se joue de moi dans ce baiser déserté, abandonné. Aux bouts des pontons qui vont se jeter à la mer, l’aventure de nos chairs connaît la décadence. Aux bouts des mots, un équilibre viscéral s’attache...
5 mai 2011

^^//^^

Des hommes-nouvelles se promènent dans les escaliers qui mènent à l’étage supérieur. De temps en temps, on vide la mer, et, l’homme-gigarette se consume à la mort. Un shampoing de silence recouvre les cils de l’homme-capuche. Il y a du vide au bout du...
5 mai 2011

Gaston Bachelard

« La pensée pure doit commencer par un refus de la vie. La première pensée claire, c'est la pensée du néant. » - La Dialectique de la durée -
4 mai 2011

Ma joie passe son temps à te rejoindre.

Ma joie passe son temps à te rejoindre.
Tu vois, ma sœur, plus j’accède à la vie par la compréhension et la réflexion, plus je m’interroge sur l’ignorance. Est-ce un sentiment de dépossession qui m’envahit peu à peu ? Est-ce à vouloir se délester de charges trop encombrantes ? Toujours est-il,...
3 mai 2011

La vitre qui nous sépare est incassable.

La vitre qui nous sépare est incassable.
L’essentiel peut-il s’exprimer ? La parole est une espérance vivante. L’essentiel ne peut tout dire. La voix n’a de parole que lorsqu’elle clame son besoin à la compréhension. Parce que les muets se servent de signes en même façon que nous de la voix,...
1 mai 2011

Le dernier encombrement.

Le dernier encombrement.
Je suis le dernier. Je promène encore dans le chlore de notre bassin. Un jour j’aurais bu toute l’eau. Un jour la providence quittera ce dialogue, le nez dans le buisson. Je suis le dernier et seul. Un jour le bouillonnement de mes cellules crèvera la...
30 avril 2011

Ovide.

« Un jour que dans les bois il se trouvait écarté de sa suite fidèle il s'écrie : Quelqu'un est-il ici près de moi ? Écho répond, Moi. Narcisse s'étonne, il regarde autour de lui, et dit d'une voix forte, Venez ! Écho redit, Venez ! Il regarde encore,...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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