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LA COLLINE AUX CIGALES

24 juin 2013

Une poignée de sel sur du coton.

J’écoute voler les plumes dans ma tête Illusion du marteau sans manche Cuillère sans bol, Lunettes sans yeux, Crémaillère sans chaudron, Heures sans aiguilles, Cache-nez sans visage à couvrir. La mer se décroûte des lumières de sa soif Des copeaux de...
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24 juin 2013

Je sommeille auprès d’un bonheur clandestin.

Je sommeille auprès d’un bonheur clandestin.
Le bruit de la résurrection souhaitée frôle l’imaginaire. Tu m’occupes comme une fontaine perdue dans la garrigue. Tu es une trouée au cœur du néant. Des sensations trempent dans la neige et des flocons froissent les mandibules de notre apaisement. L’amour...
22 juin 2013

J’ai déposé mon silence dans le tien.

J’ai déposé mon silence dans le tien.
Nous partons prendre le plaisir au lieu même où il est né. Nous brandissons nos flammes inassouvies comme des étendards, des bannières où le « au secours » est écrit de notre sang. La joie chaotique ruisselle de ses sursauts, libre de ses errances, en...
21 juin 2013

Il nous faut remplir, puis garnir le trou, bourrer le vide.

Il nous faut remplir, puis garnir le trou, bourrer le vide.
T u t’inscris en moi comme une racine longue et profonde, pointue à fendre les chairs. Dans le consentement de la sève, ta nuit rêve à ma nuit. Circonvolutions fines qui tracent des traits sur l’épaisseur de l’air. Des volutes charpies dégringolent de...
20 juin 2013

Tu nages dans l’aube que j’invente.

Tu nages dans l’aube que j’invente.
Renversons la douleur de nos larmes rouges. Essuyons la rosée sur la lame du couteau. La buée silencieuse taira le bruit resté dans nos yeux. Nos vies contiennent trop de tentatives désespérées pour prétendre s’enrôler à la fête des fleurs. Nos existences...
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19 juin 2013

Secousses.

Pour nous deux, l’amour est une patience feuilletée et fragile. Dans l’heure sombre, j’écris pour ne plus rien penser. Le noir messager des ténèbres a la langue coupée par le miracle de l’existence. Tu t’éventes comme une fumée par le conduit de la cheminée....
19 juin 2013

Michel à Franquevaux.

Parce que, quand même. "Parce que, on ne sait pas, si on rentre, encore, si tout s’achève ou continue, la moisson déposée, le fil, dans la main et les étoiles au ciel. Il fait beau et, quand même, sur l’œil, le noir. La vie en son détour, sont revenus...
19 juin 2013

Il nous manque l’heure atemporelle.

Il nous manque l’heure atemporelle.
L’exubérance malicieuse du silence ponctue le fantôme qui s’est glissé dans la voix. Derrière la porte des perceptions, nos sourires allongés se relèvent la tête haute, le buste droit et nos litières anciennes deviennent des nids douillets pour de nouvelles...
18 juin 2013

Et toi, tu es lointaine sans sortir de moi.

Et toi, tu es lointaine sans sortir de moi.
Ma vie est m orte, ce matin. Sur le chemin parfumé de mon enfance, j’ai trouvé le vieux tronc rabougri de l’olivier millénaire. Les yeux crevés par l’abondance du noir, les mains contractées comme des branches, je regarde le ciel pour conserver un peu...
18 juin 2013

Ce qui est périmé se dénature.

Ce qui est périmé se dénature.
Etre pour faire, pour dire, créer, donner, prendre, recevoir, plastiquer, refaire, redire, parler, s’essouffler. Et puis, s’en aller, repartir et s’étourdir d’être encore là où l’on n’est pas. Un éclatement berce l’éclair replié sous les paupières. Tu...
17 juin 2013

Passe le temps, passe les jours.

Passe le temps, passe les jours.
Passe le jour, passe le temps. Je t’écris perché sur la pendule de l’univers. Chaque mot correspond au tic-tac qui résonne sous ma peau. Ma respiration est anémiée chaque fois que l’air joue à cache-cache. Ma liberté se résume à accomplir ce qu’il m’est...
16 juin 2013

Deux mots déposés sur la langue comme deux sucres.

Deux mots déposés sur la langue comme deux sucres.
A nouveau, le désir provoque le présent. Il cogne à la porte des retenues. Il accompagne le hululement des chouettes cachées dans la nuit noire. L’eau de tes lèvres est pillée par l’envie qui me préoccupe. La vie, comme une mémoire à mille pattes, traverse...
14 juin 2013

En toute éternité.

En toute éternité.
La résilience par l’amour, c’est la colline avant la cigale, c’est tes doigts sur mes plaies et l’avenir joyeux profondément ancré dans les projets de mon cœur. Le temps se corbeille et se ridotte sous une pluie de mots. Tous plus pointus les uns que...
14 juin 2013

Ici ou ailleurs.

Ici ou ailleurs.
La vie nous a offert le voyage des chairs accompagnées par le toucher des âmes. Que deviendras-tu au moment précis où je serai mort ? La lumière est appâtée comme une mouche par un fruit mûr. Mon autonomie gâchée par les ans, il ne reste que le mur et...
14 juin 2013

L’amour est une grenade.

Dans mes bras, ma mère, ma terre. Avant que l’heure sonne sa sentence purulente, tu me reviens et je te reviens comme l’eau se retourne dans la vague. Dans mon cœur, ma terre et ma mère, je vous cède l’amour qui s’effondre et m’attache à lui. J’extirpe...
13 juin 2013

On peut entendre pleurer la lumière.

On peut entendre pleurer la lumière.
Rappelle-moi où est le commencement car j’ai perdu sa trace. Mes foulées sont des réflexes. Ma vie éclaboussée est dans le face-à-face de sa condition d’effacement. Je fuis le manque dans le manque. Mon ombre ne couvre plus ton ombre. Ta mort cache la...
12 juin 2013

Une goutte de rien fait office de phare.

Une goutte de rien fait office de phare.
Une miette d’aube dérive sur le coin de mes yeux et je flotte sur l’écume que le vent emporte. Je n’ai plus peur de la mort, je ne redoute plus la marée où se noient les marches anciennes. Les nuits d’éclipse totale, j’irais manger sur les ressacs silencieux...
11 juin 2013

« Bonjour, tu as bien dormi ».

« Bonjour, tu as bien dormi ».
L’amour et la mort con voitent le brasier de l’absence mais notre sang, devenu poudre d’osselet, recouvre l’abîme qui nous entoure. L’amour m’a jeté au sol. L’écriture est une traversée, une distance équivoque où je trouve la clé d’une porte sans serrure....
10 juin 2013

Toute notre enfance est portée disparue.

Toute notre enfance est portée disparue.
L’hymne d’amour est saturé par le vertige. Tu résonnes dans le labyrinthe tremblant des solitudes veuves. Tes mains sont un collier de braise crépitante dans le foyer du souvenir. Tes yeux sont deux lampes douces posées dans le salon de mon théâtre à...
9 juin 2013

Sous le tapis.

Sous le tapis.
Les secondes s’inversent puis retombent sur leurs pieds. La nuit refuse de grandir. Elle baille comme une lézarde fatiguée où la blessure s’accouche. Parfois, rancoeurs et déboires flottent dans l’amnésie sans y trouver de refuge. Le cœur maintient précieusement...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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