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LA COLLINE AUX CIGALES
16 avril 2013

Maria-d

Etreinte de l’œil. Silence de l’œil orbite de givre vidé au bord du fleuve nuit éteinte qui bruisse et s’enivre de rêves étreinte de l’œil vertige d’une tempe accrochée à la lune la vie est de sang et de glace encens chaleur rouge au miroir de l’intime...
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16 avril 2013

Jean-Marc La Frenière

« … D’avoir tout perdu, on sauve mieux le reste. Si l’homme peut mentir, il peut aussi dire vrai. Plus on aura vécu en foule, plus seul on mourra. Je pourrais vivre sans tradition sans passé sans but, jamais sans poésie. Il n’y a pas beaucoup d’amour...
16 avril 2013

Ile Eniger

« … Il y a dans l'air un air triste, tellement triste que le mot triste ne le contient pas. Il y a dans l'air l'éclatante neige du cerisier, tellement éclatante que l'amour y abonde dans la poussée des terres, la poussière des pollens, l'abeille, et moi,...
16 avril 2013

L'avenir, c'est aujourd'hui.

L'avenir, c'est aujourd'hui.
L’écriture est une veille. Elle est un deuil, elle est une résilience brouillonne et contradictoire où s’achoppent les mots conservés pour s’adonner à un duel fratricide. Deux verres de vin, un arc-en-ciel et la terre s’envole. Enfant, la clepsydre tenait...
15 avril 2013

La mer insulte la terre qui l’enferme.

La mer insulte la terre qui l’enferme.
Désormais, je soupçonne qu’il faudra te retirer à cet amoncellement de misère et chasser l’embrun. Qu’il faudra éponger ces graviers de morosité liquides et boire à la lie maussade de l’abattement. Tu as tant habité le projet que j’occupe. Les mots meurent...
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14 avril 2013

Un petit coin invisible.

De toi à moi, les oiseaux sifflent une nuit sans parole. Le noir a des lèvres charnues. Espiègles lueurs qui s’immiscent, je vois des auréoles de blancs grimper au-dessus de la mer du printemps. Des arbres en vacances multiplient les fleurs roses sur...
14 avril 2013

Des graines de gangrène.

Des graines de gangrène.
Il faut piocher dans l’extrémité de l’existence pour déceler le parfum des fibres essentielles. Je n’habite plus nulle part, je suis devenu une hutte flottante, un bivouac sur les chemins du hasard. Trop de rumeurs coexistent dans ma chair pour que je...
13 avril 2013

Fantasme irrévérencieux du rêve inachevé.

Il est des temps où l’esprit s’accoquine. Dans la tête, des châteaux de sable fournissent aux rêves inféodés les remparts de pierre de l’encerclement. Les ruelles conquises offrent les possibles échoppes des cœurs et des sens. Le fantasme s’ouvre d’un...
13 avril 2013

Je ramone les moments capricieux.

Je ramone les moments capricieux.
La vie qui croise la mort expérimente leur similitude et tranche leurs ressemblances. Deux droites parallèles supposent puis tracent des perspectives où la craie s’efface. Immobiles pantins, invisibles amants, outrepassant l’inusable fantôme qui comble...
12 avril 2013

Joë Bousquet

À chaque instant il me semble que le ton de mes écrits va changer. C'est en se transformant que mon style s'applique à manifester des choses vraies et profondes. Il est peut-être vrai que le style c'est l'homme, mais dans la mesure où l'homme n'est rien....
12 avril 2013

La mémoire m’aveugle.

La mémoire m’aveugle.
Le vide est notre racine la plus insensée. La meule lisse le temps, le relooke et lui offre des vêtements neufs. Prés de ce qui t’éclaire, une faux mal aiguisée scintille. Nos feux connaissent la paille. Demain, j’irai boire la rosée que l’aube laisse...
11 avril 2013

Une boucle sans anneau.

Le vent qui me tient tête n’a plus l’ardeur du chacal dans la steppe. Je me suis trop souvent brisé dans ses bras. Maintenant, je vole avec lui et m’en vais toucher les grains de sable. Toute la poussière qui se soulève ne blesse plus les nuits solitaires...
11 avril 2013

J’étais une fleur dans ton regard.

J’étais une fleur dans ton regard.
Tout est devant. Devant quoi ou devant qui ? Je n’en sais rien. Cet inconnu charrie avec lui l’éclat perdu, arraché à la terre. J’ai trop longtemps négligé l’insignifiance des feux imaginaires. Je suis ta trace comme un cerf-volant s’embrouille dans ses...
10 avril 2013

Il n’y a plus d’âges pour dire la durée.

Il n’y a plus d’âges pour dire la durée.
Je ne ressens plus de confrontation. La durée ne prend plus la signification solide du temps. Même si hier est évidemment passé, il se mélange à mon immédiat. Tout notre amour demeure le même malgré la différence imposée du temps. Nous clapotons dans...
9 avril 2013

Le temps a soif de ton ombre.

Le temps a soif de ton ombre.
Le désordre n’habite plus les lieux incandescents. Ta chair et la mienne ne recouvrent plus le nid d’hirondelle qui jadis flottait dans les branches sans racine. Tout est mélangé, de sorte que l’unité n’est plus ici, mais là-bas sur le bord du jour qui...
8 avril 2013

Tes yeux me manquent.

De l’argile sur la langue, panneaux rayonnants de l’air, le paysage s’engouffre dans le regard. Il est tard ou il est tôt, je ne sais pas. L’heure s’accélère. Le silence est à la foire, il descend le grand huit. La vie me supporte, pourtant je lui en...
8 avril 2013

Charlotte Gainsbourg - L'un part l'autre reste

Charlotte Gainsbourg - L'un part l'autre reste
8 avril 2013

Quelquefois le feu remplace le soleil.

Quelquefois le feu remplace le soleil.
L’écriture est là pour grandir le souffle. Certains mots viennent frapper à ma porte, alors je les retourne à ton adresse comme des colis chargés d’émotions. Je suis toujours seul avec la saignée du jour naissant qui se cogne à l’espace vide. Je brûle...
7 avril 2013

Le temps d’une giclée d’esbroufe…

Le temps d’une giclée d’esbroufe…
Le souvenir est un temps arrêté lorsque l’horloge sonne toujours comme si c’était hier. Le passé est quelquefois un poignard dans le dos. Je ne cherche plus une respiration au fond du givre, je l’accueille. Une fraîcheur monte jusqu’à la nuque du ruisseau...
6 avril 2013

Ombres en chantier.

Ombres en chantier.
La mémoire s’épuise à fixer. Mais tout s’en va. Tout se désagrège et s’effondre comme un château de cartes subissant le tsunami des horloges qui sonnent. L’heure est frappée comme une bouteille de vin blanc entourée de glace, comme une bûche qui tombe...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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