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LA COLLINE AUX CIGALES
5 avril 2013

Je ne crains rien, j’ai le vertige !

Parfois, le savoir est un souilleur d’aube. Ermite en moi-même, j’habite la pause comme le silence sert de lit à la pensée. La douleur est une impasse. Tout s’effrite derrière son pas nonchalant. L’intention de lever la tête réprime les larmes qui tombent....
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5 avril 2013

Le temps est ce qui dépasse.

Le temps est ce qui dépasse.
Nos existences clignent des paupières comme des lumières d’ambulance. Nos souffles s’enveloppent d’herbes fanées et nous ne subsistons plus que dans l’arrachement des lavandes les soirs de pleine lune. Une étoile éclaire le sablier invisible qui vide...
4 avril 2013

Tu verses de l’amour dans mes veines.

Tu verses de l’amour dans mes veines.
Dans les vestiges d’une vie, l’apparente stagnation du monde. Rien ne semble bouger, pas même une brise. Me voilà donc gagné et vaincu par ta disparition. Je te conserve en mon domaine dans une forme de dissidence constante et laborieuse. Notre passé,...
3 avril 2013

Rainer Maria Rilke

Là est l'erreur si fréquente et si grave des jeunes. Ils se précipitent l'un vers l'autre, quand l’amour fond sur eux, car il est dans leur nature de ne pas savoir attendre. Ils se déversent, alors que leur âme n'est qu'ébauche, trouble et désordre. Mais...
3 avril 2013

L’illisible est corrosif.

L’illisible est corrosif.
Nous sommes brûlés, calcinés comme des étendues de terre offertes à la jachère pour renouveler leur fertilité. Mais parce qu’ici tout a brûlé, tout brûle encore. Et nos voix sont vidées d’histoires, nos peaux vidées de l’effleurement des jours qui tombent,...
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2 avril 2013

Friedrich Nietzsche (1844-1900)

Hélas ! Qu'êtes-vous devenues une fois écrites et peintes, ô mes pensées ? Il n'y a pas longtemps encore, vous étiez si diaprées, si jeunes, si malicieuses, si pleines de piquants et de secrets arômes; vous me faisiez éternuer, vous me faisiez rire. Et...
2 avril 2013

Franchir.

Marche ascensionnelle vers le diamant de mes os Pour aller à toi, c’est toujours plus haut Escalade de l’abîme, branches dans le désordre Des nuages aux épines de roses Grimper et grimper encore Jusqu’à l’essoufflement Le corps fatigué, les mains flétries...
2 avril 2013

Viendra le temps des bouchées douces.

Viendra le temps des bouchées douces.
J’ai quitté le réel pour ne pas me figer. Une roue de feu dévale la montagne et le monde continue sa course. Il nous clôture, il nous brasse comme si nous étions devenus des crèmes blanches chevauchant l’horizon. Il nous réduit dans le cylindre de son...
1 avril 2013

André Velter.

Ô parole tissée de légendes qui ne s’est pas affranchie des années et des jours ! Toute désincarnée que tu es, tu portes la vraie folie d’être à la torture pour moins qu’une ombre, et combien cette ombre reste souveraine dans la suite illégitime des temps....
1 avril 2013

Nous sommes la réalité du senti immédiat.

Nous sommes la réalité du senti immédiat.
En amour, on s’abandonne à l’autre, en mourant on s’abandonne à tous les autres. Ce qui est brisé, c’est l’espérance. Ainsi, la furieuse volonté à t’effacer pour devenir invisible m’emporte avec toi, je suis à califourchon sur une gomme. Dans cette situation,...
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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