Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LA COLLINE AUX CIGALES
22 juillet 2009

→ 87 – Derrière c’est devant ou de l’avant.

→ 87 – Derrière c’est devant ou de l’avant.
Le silence s’enfonce dans le vivant. La chair ruisselle la parole qui abrite nos déménagements. Faire dire à la chair ce qui l’imprègne depuis la nuit des temps n’est pas simple affaire de questionnement, il faut aussi être en soi dans la possession de...
Publicité
22 juillet 2009

→ 86 – Au ras du vide.

→ 86 – Au ras du vide.
Tout n’est que pensée immobile, je suis en dehors. Blotti à l’imprécision des mots et des gestes, dans le sans regard des catacombes sourdes, je suis dans le réel comme sur un pont suspendu, dans la bavure architecturale des hommes, dans l’abrégé de mille...
21 juillet 2009

Henrik IBSEN

« La seule vraie rébellion est la recherche du bonheur. »
21 juillet 2009

^^--^^

J’irai creuser dans la paume de ma main les longues cicatrices qui renferment le secret du jour qui se projette sur les remparts et les meurtrières des châteaux de peau où sont écrits les regrets impossibles et les regrets perdus que je n’aurai pas eu...
20 juillet 2009

→ 85 – L’amour éperdu.

→ 85 – L’amour éperdu.
Il manque des mots dans le récit, ceux de l’enfance perdue dans la parole stigmatisée dans l’épopée de l’interrogation qui suit l’émerveillement. Il manque au récit l’histoire d’avant l’enfance retenu dans les parois du temps, fossilisés à la matière...
Publicité
19 juillet 2009

→ 84 – Furtivement, dans le coin... d’un jour.

→ 84 – Furtivement, dans le coin... d’un jour.
Dans l’effondrement de la mémoire, la mer est le spectacle de sa propre histoire enfouie. Les vagues comme les frissons de sa surface laissent prévoir à l’immensité la déclinaison des saisons de ton histoire. Se répudier à chaque pliure n’enlève rien...
18 juillet 2009

Christian BOBIN

« Le vent ce matin pique sa crise, arrache des feuilles aux arbres, comme on sort brutalement des condamnés de leur cellule pour les pousser vers une mort fauve, et la grâce de ce petit matin d’exécution, c’est que les feuilles, avant de rejoindre leur...
18 juillet 2009

18 juillet 2009

→ 83 – De ce qui se trace.

→ 83 – De ce qui se trace.
Au cœur muet de la terre, le terreau a l’odeur solitaire, la rixe des dépôts de mémoires jugulés aux extrémités des lèvres et le tumulte des heures qui ne mangent pas à leur faim ont le goût du fer et de la rouille des murailles… Il y a tant à dire que...
17 juillet 2009

→ 82 – Séculier et passager.

→ 82 – Séculier et passager.
Je t’aime dans le désordre de mes cigales repliées dans la couveuse de mon désir. Hier se marie à l’instant et mon souffle n’a de regret que l’interstice où la sève s’épuise à couler en vain. « Vous trouverez la clef de ma conduite dans un caractère malheureusement...
17 juillet 2009

→ 80 – A l’exil de l’autre moi. (suite4)

→ 80 – A l’exil de l’autre moi. (suite4)
Il faudra que la vie s’arme de patiente avant que ne vienne la mort de l’oubli. L’heure est encore vive de ce qu’elle ne sait pas. Les aiguilles chipotent l’horloge de ses minutes à se défaire et le jour pose ses jalons de nuit dans la perspective d’un...
16 juillet 2009

→ 81 – L’enjeu.

→ 81 – L’enjeu.
Voyage au bout de la nuit, claire, limpide, sans risque… Je t’entends. Dissonance des rythmes, tu vas parler si loin au péril de la solitude, tu es si proche à l’éclat du mot qui s’offre sans qu’on puisse le toucher, le pétrir, le malaxer de la convenance...
16 juillet 2009

→ 80 – A l’exil de l’autre moi. (suite3)

→ 80 – A l’exil de l’autre moi. (suite3)
Il faut mobiliser le silence, l’ouvrir à l’action. Le seul silence que j’aime véritablement est le silence qui parle sans signe. Celui qui écume de façon inaudible les parcelles de mes frissons conjointement aux tiennes. Les silences de grimaces accentuent...
16 juillet 2009

^^--^^

^^--^^
L’ombre plane. Avion de papier accrochant l’air qui s’enfuie, tremblante la main improvise l’équilibre, mais il pique du nez et finit sa course sur les pieds de l’escompte. Exils, exils, troubles voyages vagabonds où se hissent les remparts des fuites...
15 juillet 2009

→ 80 – A l’exil de l’autre moi. (suite)

→ 80 – A l’exil de l’autre moi. (suite)
Le désespoir serait une lâcheté. Et je persiste à me mépriser d’amour de cette beauté bleue que l’amour insuffle parce que je sens en moi le merveilleux possible de son apaisement. Mon cœur ne pèse pas bien lourd dans cette immensité. « J’irais par la...
14 juillet 2009

→ 80 – A l’exil de l’autre moi.

→ 80 – A l’exil de l’autre moi.
Rien de ce qui s’analyse n’est en soi une réalité. La non-réalité blottit dans l’enveloppe du désir s’incorpore aux mouvements de l’identité que l’on suppose. De cette ontogenèse des lèvres de la conscience cherchant l’articulation du corps et de son...
14 juillet 2009

^^--^^

Au cœur de l’énigme, ce qui manque, non pas comme un vide mais comme une carence. Au cœur de l’homme, le mystère. Le voyage qui n’est pas désiré, le sans déclic, le sans chemin, poursuit l’absurde. Des tes yeux à la résignation, le cloaque innommable...
13 juillet 2009

→ 80 – Etre sans être.

→ 80 – Etre sans être.
Un ruban de jour traine sur la porte. Le ventre de la mer transporte le silence et je suppose sous le roulis, le déploiement de l’inconnu. Le jour et la mer s’emmêlent sans rien dire de l’opacité que fait le bruit des vagues. Gronde une mouture d’air...
12 juillet 2009

→ 79 – Aux Capitales des unions.

→ 79 – Aux Capitales des unions.
Tu t’inscris en moi comme une racine longue et profonde, pointue à fendre les chairs. Dans le consentement de la sève, ta nuit rêve à ma nuit et s’éponge des étincelles qui occupent le mot d’amour que je te tends comme une étoile douce, ronde et charnue....
11 juillet 2009

→ 78 – Mon Amour

→ 78 – Mon Amour
Mon Amour, nous ne savons dire que les mots enrochés à nos ciments. Volutes d’alphabet pigmenté des glaises primales, jusqu’aux sources de nos éthers que l’évanescence diffuse avant de disparaitre. La notion d’amour, est-ce ce filet d’ondes qui me terrasse...
Publicité
<< < 1 2 3 > >>
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 207 337
LA COLLINE AUX CIGALES
Publicité