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LA COLLINE AUX CIGALES

10 novembre 2008

Jean d'ORMESSON

« Tout le bonheur du monde est dans l'inattendu. » « Rien n'est plus proche de l’absolu qu'un amour en train de naître. » « Là où existe encore quelque chose, là règnent déjà le changement et la contradiction. »
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10 novembre 2008

P035 -

P035 -
Un seul visage à suivre, celui de la fin du monde. Celui de l’inaccessible. L’étonnement aux clairières de mes ombres. Dans l’intemporelle pupille des découvertes. L’exigence des totalités. Dans l’éventration, une vérité qui vomie son juste.
10 novembre 2008

I117 - Sourde, aveugle douleur.

I117 -  Sourde, aveugle douleur.
On ne pense à la douleur que pour s’en séparer au plus vite. Pour essayer, peut-être, de la réduire en la concevant, en la démystifiant, en lui donnant une âme qui sans qu’on le sache vraiment va rejoindre notre conscience et s’y mélange au point où il...
9 novembre 2008

I116 -

I116 -
Vivre ou mourir de ses fontaines ingurgitées à plus soif, la goutte solitaire trésaille aux abords des digues frontières des alluvions. Dans le chuchotement des éclipses le ventre des sources spongieuses absorbe les éclairs. Répulsions et attirances se...
9 novembre 2008

I115 -

I115 -
Dans ce corps d’ego où le mouvement n’a de cesse que de se retenir, l’expérience produit bien au-delà de sa condition. Etre l’ami de l’amour n’a pas plus de sens que d’être l’amour de l’ami. Tout se confond dans le fond des yeux d’une nuit apaisée. Tout...
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9 novembre 2008

I114 -

I114 -
Le silence vivant de ce qui est mort est aux inventaires des résistances à la recherche du sens imprégné. Pour s’extraire de la déviance, le rêve légué abrite le message qui transgresse les contraintes du réel. La mort pour ennemi invisible est la porte...
8 novembre 2008

P034 -

P034 -
L’insoluble. Saisir l’éternité dans le poing fermé des heures désertes de chairs mortelles. L’irréductible. Ce chemin où personne ne va plus Seulement le couché des ombres. Les ramasseurs de lune dégoulinent des cascades de nuages. Lentement je promène...
8 novembre 2008

Julien Offray de LA METTRIE

« Qui sait si la raison de l’existence de l'homme ne serait pas dans son existence même ? » - Extrait de L'homme machine -
8 novembre 2008

Baron d'HOLBACH

« Le plus sûr moyen de tromper les hommes et de perpétuer leurs préjugés, c'est de les tromper dans l’enfance. » - Extrait de Le christianisme dévoilé -
8 novembre 2008

I113 -

I113 -
Le monde est insoluble. Sans aucun doute, moi aussi.
8 novembre 2008

T0623 - Dans le vide.

T0623 -  Dans le vide.
Je ne suis à la vie qu’une trame incurvée aux sillons d’apocalypses. Je suis dans l’après des heures entières, héritier de la coupure des morts qui tranche la vie en copeaux pour en répandre les miettes de sciures vomies. Séparé de moi à l’épreuve des...
7 novembre 2008

I112 - Le moment libéré.

I112 -  Le moment libéré.
L’habitude libérée de ses redondances à inlassablement répéter ses menaces à ronger le temps déploie l’heure plus forte de sa présence à dicter et gratte le présent de ses petites pattes à fourmiller l’horloge de mille tics. Les minutes contractées jusqu’à...
7 novembre 2008

P033 - Le bateau dire.

P033 -  Le bateau dire.
Le bateau dire. Ralinguer une bouche pour suturer l’haleine du mot sans odeur. Barbeyer pourtant de l’écho qui nous frise. Et puis faseyer à l’amnésie des broches du cœur assoupi. La voile s’édente aux ardeurs du vent.
7 novembre 2008

I111 -

I111 -
Assis sur la raison, le cœur crédule chahute les pensées les plus concevables, les plus arrimées aux ports des inconstances renouvelables. Le bateau des convulsions est à quai oubliant pour un temps les tempêtes ravageuses des mers indomptées. Les tourbillons...
6 novembre 2008

I110 - Vogue le rêve.

I110 -  Vogue le rêve.
Merveilleux trafic des alchimies par lesquelles je m’évade du temps figé pour n’entrevoir que celui qui s’écoule en moi. La parole est devenue l’alibi des intuitions qui habillent les mots et me porte à l’ivresse de la déstructuration mentale métamorphosée...
6 novembre 2008

Federico FELLINI

1 - « Le mot réalisme ne veut rien dire. Dans une certaine mesure, tout est réaliste. Il n'y a pas de frontière entre l’imaginaire et le réel. » 2 - « Tout art est autobiographique ; la perle est l’autobiographie de l'huître. » 3 - « Il n'y a pas de fin....
6 novembre 2008

P032 -

P032 -
Dire jusqu’au bout de la voix, dire jusqu’à la fin des mots, jusqu’à la rétention des vides, l’explosion des paroles qui ne savent parler l’intégral, le subliminal de l’amour. Je voudrais voir dans tes yeux jusqu’au fond de toi, voir par la vitre, voir...
6 novembre 2008

Serge REGIANI - Le temps qui reste

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6 novembre 2008

P031 -

P031 -
En voyage sur les pentes de tes ébauches A la pitance de mes aveux Aux déniveler de tes sources d’eaux vives Bruyantes de leurs clapotis d’effervescences L’opuscule de tes fragments Brûle mes rivières et suinte la terre emmêlée De nos lianes d’enfants...
5 novembre 2008

I109 -

I109 -
Je cherche une clé dans la lumière des mes étourdissements mais je suis si indiscipliné que la serrure m’échappe… aussi. Je dors dans mes nuits de toi. La tête sur l’oreillet de mes étoiles, les yeux posés sur les hanches de tes promesses douces. Ce qui...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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