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LA COLLINE AUX CIGALES

13 novembre 2008

I130 -

I130 -
La dernière fois que je t’ai vu, tu étais là sans y être. Et tu n’es toujours pas revenue.
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13 novembre 2008

I129 -

I129 -
Derrière le cri de ton silence, le cri de ton sarcophage. Derrière la mort dont tu reviens, un sombre vide que tu t’appliques à remplir de tes retrouvailles incertaines. L’espace à conquérir est cette guerre sans fin où s’acheminent hurluberlues les flâneries...
13 novembre 2008

I128 -

I128 -
Au fil de l’eau la couture des mémoires s’en va rejoindre l’océan et tu crisses à contre courant comme une truite fend l’existence à se remonter à l’origine de ses heures d’ouverture.
13 novembre 2008

I127 -

I127 -
Amputée de son succès à chavirer les esprits, l’idée se succède à elle-même pour se repaître dans l’indifférence qui la repose de ses déchirures.
13 novembre 2008

I126 -

I126 -
Il avait si peur de ne pas être aimé que ses émotions devinrent le calcaire de ses attentes.
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13 novembre 2008

I125 -

I125 -
L’errance poursuit sa route par des chemins dérobés, suspendue aux rives inconciliables des continents immobiles dans un silence fondu de larmes. La certitude qu’on ne parvient jamais à combler la faille de nos antécédents.
12 novembre 2008

I124 - Les courbatures

I124 -  Les courbatures
Déboiser sans cesse la mémoire de ses ronces pour offrir à la clairière l’ardente musique du froissement des ombres qui nous ravinent jusqu’aux racines de nos intimités accouplées à l’étendue de nos masses disloquées. Le bois grince sous l’écorce érodée,...
12 novembre 2008

I123 -

I123 -
Emu de soi on ne s’acquitte bien que de nos improbables. La main tremblante de nos incertitudes tranche au couteau les impossibles qui nous tourmentent de leurs soifs d’ivresses. Le devoir de rêver blottit à mes dépends dessine le manteau blanc d’une...
12 novembre 2008

Jean d'ORMESSON

« Depuis le big bang, tout commence à mourir à l'instant même de naître. L'univers n'est qu'un élan vers l’usure et la mort. » « Rien n'est plus difficile pour chacun d'entre nous que de situer ce qu'il a fait et de se situer soi-même à sa juste mesure....
12 novembre 2008

I122 - Au seuil de la porte.

I122 -  Au seuil de la porte.
Tu es là. Toujours indisponible à tes sursis. Toujours dans la préoccupation qui te résume et te restreint. Toujours dans ce prévisible qui s’étend de toi à un ailleurs qui te ressemble. L’essentiel, dis-tu, est de se vivre de ses désirs. Et tu n’es que...
12 novembre 2008

I121 -

I121 -
Un futur oublie très souvent qu’il y a eu un précédent comme un passé s’ignore de son immédiat. Le présent se fuit tout le temps qui reste.
12 novembre 2008

I120 -

I120 -
Je me métamorphose en branche d’arbre défaites de feuilles et susurre au ciel que je me ressemble.
11 novembre 2008

I119 - Ailleurs.

I119 -  Ailleurs.
Ailleurs, dans cet étrange califourchon, aux écarts des mouvances imperturbables, un quelque part qui accueille la peur, la loge et lui offre l’étoffe soyeuse des esprits voués aux concupiscences. Ailleurs, dans un pays d’asphyxies et d’apesanteurs violettes,...
11 novembre 2008

I118 - De trop belles mains ont encerclé l’aurore.

I118 -  De trop belles mains ont encerclé l’aurore.
J’entends monter du ventre la parole qui a été vaincue. L’avalanche des mots aura eu raison des fragiles résurgences et de leurs l’infirmités à réparer les blessures. Les incertitudes sont des assauts d’intempérances qui nécessitent à nouveau l’éventration...
11 novembre 2008

NIETZSCHE

« Et la vie elle-même m'a dit ce secret : - Vois, dit-elle, je suis ce qui doit toujours se surmonter soi-même. - » - Ainsi parlait Zarathoustra -
11 novembre 2008

SCHOPENHAUER

« Le mode de connaître qui est soumis au principe de raison suffisante... n'atteint jamais l'être des choses, il ne peut que poursuivre à l'infini les phénomènes, et ainsi il va sans terme et sans but, pareil à l'écureuil dans sa cage... » - Le monde...
11 novembre 2008

BACHELARD

« ...l'être humain a le destin de l'eau qui coule... Il meurt à chaque minute, sans cesse quelque chose de sa substance s'écoule. » - L'Eau et les Rêves -
11 novembre 2008

KANT

« Au fait, nous remarquons que plus une raison cultivée s'occupe de poursuivre la jouissance de la vie... plus l'homme s'éloigne du vrai contentement. » - Fondements de la métaphysique des mœurs -
11 novembre 2008

ROUSSEAU

« ... nous ne les amassons point [nos connaissances] pour les revendre, mais pour les convertir à notre usage ; ni pour nous en charger, mais pour nous en nourrir. » - La nouvelle Héloïse -
11 novembre 2008

LUCRECE

Leurs corps se fichent, ils joignent leurs salives... s'aspirent, en vain : ils ne peuvent rien arracher ici ni pénétrer, entièrement dans l'autre corps passer. - De la nature -
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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