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LA COLLINE AUX CIGALES
10 avril 2009

C076 - Comment te dire le mot épuisé.

1955_659

Je me renverse au solfège de tes paupières, là où s’entretient une mélodie à mille doigts, et je n’entends plus que ce qui est invisible. La réverbération des âmes creuses se devine sur chaque palier que l’émotion habite comme une grotte aux trésors d’ambre devenu jaune or de tes yeux qui l’habitent. Comme j’ai l’impression de faner et de perdre haleine à ta proximité, je m’invente des bouquets de mots pour te les offrir à la jetée comme des confettis de silence.

L’air est frigide de l’exploit des cœurs, il ne retient pas le vent qui caresse nos tremblements. Je te sens plus que je ne te sais, mais qu’importe. Qu’importe les barrières et les murs entassés, qu’importe les circonstances démises de preuves, il y a l’évidence, il y a cette embrassade d’axiomes qui détermine le contenu fragiles de l’élan. Je me renverse comme se retournent les feuilles sur lesquelles la vie voudrait écrire une suite. Sans mots. Et sans échappatoires. Juste l’écrin et la bague d’amour qui défie tous les horizons.

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Commentaires
B
@ Sylvaine : La clé des sols est bien là. Impure et majestueuse.<br /> Merci de ta glissade.
S
Comme étourdie sur une partition où les notes glissent entre les clés.
B
@ Frederique : L’évidence comme un retour vers le futur de là où nous ne pouvons aller.oui.
B
@ Simone : Sans doute un picorage à l’innocence restante. Merci Simone de ton regard avisé, mon apprentissage se poursuit.
S
Ton écriture est de plus en plus respirante.
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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