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LA COLLINE AUX CIGALES

16 novembre 2011

Comme un spasme.

Comme un spasme.
Cela aurait pu être la terre, l’eau et le fourrage. Cela aurait pu prendre forme, ajourer l’ombre des montagnes, et ruisseler comme une lumière dévale les pentes. Mais, ce n’est qu’un songe, qu’une bande défilant sous les yeux. Nos cœurs sont sur la table....
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15 novembre 2011

Nuits de poussière et de neige.

Nuits de poussière et de neige.
C’est dans l’intimité de l’aveu pur que tout se passe. Dans ces dialogues de soliloques hermétiques et intangibles pour tout autre que nous. J’entends le bruit de ton geste lorsque tu prenais mes mains dans les tiennes. Ta douceur dans mes yeux pensait...
14 novembre 2011

Dans la pulpe de nos racines obscures.

Dans la pulpe de nos racines obscures.
Que devient le temps démastiqué de l’air ? C’est toujours la même pulsion froissée puis acheminée vers le feu, traînée à la pente comme un sac chargé d’émotions pures. J’en oublie le poids de l’air sans relâche repeint sous tes paupières. La nuit transforme...
13 novembre 2011

L’ombre qui marche.

L’ombre qui marche.
Caché dans une fente, je purge ma peine entre les dents de l’oubli. Le temps recalculé réduit les heures filtrées aux battements d’ailes d’un oiseau imaginaire. Nous courons sous les trombes d’air en fraction recomposée. Des forêts tombent au fond de...
12 novembre 2011

Où l’ombre secrète une lueur.

Où l’ombre secrète une lueur.
Voici nos mains et nos visages. Dans l’espace fouillé il y a la précision de l’absence, le rocher invisible, le souffle d’une poésie suturant la plaie incurable qui loge la parole. Nous voilà résumés à de l’attente sur un talus où vieillit la lumière....
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11 novembre 2011

La lumière dans le miroir.

La lumière dans le miroir.
Toutes les nuits un nuage traverse ce qui a fleuri. La hauteur du ciel s’écroule jusqu’au blanc sauvage des neiges éternelles. A quelques routes d’ici. Le pas s’enfourche comme une paille dense. Le chemin aux multiples virages, accourt. Le nuage immobile...
10 novembre 2011

Rien n’est perdu.

Rien n’est perdu.
Quelque chose s’ébruite dans la chair qui a vécu. Un peu de tendresse que j’ai vu sur une aile de colombe. Une aire désertée allumée par l’inconnu d’un corps. Tout est simple après la rafale. La peau est nue du souffle qui la transperce. Le vent raccommode...
10 novembre 2011

Débris incrustés sous la peau.

Sur un banc perdu, à l’amorce d’une saison silencieuse, le bruit du cœur avalé par celui de la vague. Puis. Le temps courbé sous la vieille bégayant les relents fripés des bouche-à-bouche achevés. J’aurais voulu goûter à l’amour sans désastre. A la pierre...
10 novembre 2011

Devant, sans ombre.

Devant, sans ombre.
Quels sont donc ces vents qui frappent la coque ? Ces illusions tonitruantes où nos voix bisquent comme des écrevisses jetées dans un bouillon brûlant ? Serait-ce nos morts pas encore connues qui pétaradent des pieds ? Serait-ce le roulement du tambour...
8 novembre 2011

Où, mon cœur perdu dans sa toilette ?

L’Ego, cette outre avide pleine de cris et d’insolence coulant à flot dans le jour poreux comme l’eau dans son silence transparent. Comme l’instant liquide de l’aveu inaudible. Quelqu’un en moi déchire l’illusoire battement de la lumière. Sais-tu comment...
8 novembre 2011

Turpitude.

Turpitude.
Comment saisir ? La rosée s’efface Le soleil ravine l’air Tu es juteuse Dedans.
8 novembre 2011

A l’ombre aride.

A l’ombre aride.
La mort est toujours de l’autre côté de la barrière, dans l’autre face, dans l’invisible. Elle est là, imbriquée au jour qui se lève. Elle borde nos langueurs et nos mirages, elle fusionne au précaire de l’existence, elle pourchasse l’agitation de ses...
6 novembre 2011

Je t’oublie d’amour.

Je t’oublie d’amour.
Tantôt j’avance, tantôt je colle à la montagne. Des signes embrouillés disparaissent sur le front lisse de la concorde désavouée. Une bouchée de souvenirs heureux, tes cheveux en bataille, et l’œil du passé jonché sur l’heure qui s’écoule. Dans le vent,...
5 novembre 2011

Dans la cachette.

Je prends des notes lentes, j’écris : - Dans la cité où je t’ai connu, je suis retourné sur le banc où tu m’as dit les plus jolis mots du monde. Je me suis assis, puis allongé sur le bois un peu humide, et j’ai regardé le ciel. Un moineau s’installa sur...
5 novembre 2011

Ovulation clandestine.

Ovulation clandestine.
Le temps recalculé réduit les heures filtrées aux battements d’ailes d’un oiseau imaginaire. Nous courons sous les trombes d’air en faction recomposée. Agité des forêts qui tombent au fond de l’océan, l’œil de notre cyclone s’échoue aux portes des remparts...
4 novembre 2011

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Ecrire, écrire le pourquoi on veut écrire, écrire son besoin d’écrire, c’est écrire sa tourmente, sa révélation, sa tension. C’est délier sa peur ! Louise Portal [+] Extrait de Jeanne Janvier Ecrire, c’est aussi ne pas parler. C’est se taire. C’est hurler...
3 novembre 2011

Nos souffles sont restés dans l’abandon.

Nos souffles sont restés dans l’abandon.
Toujours des mailles et des boucles fripées dans les cicatrices du temps. Nos souffles figés demeurent dans l’histoire abandonnée aux jours sans fin. Ce qui revient toucher la tendresse aux frises d’un baiser raconte un frisson oublié. Le feu sous la...
2 novembre 2011

L’absence est un nid d’amour.

L’absence est un nid d’amour.
Il pleut des hirondelles, la chaussée est volante. L’amour est cette épreuve silencieuse où rougit le temps. L’absence reste l’otage du souvenir. Elle est calfeutrée derrière les persiennes. L’attente est l’ennui qui dévale de là où tu n’es plus. L’ennui...
1 novembre 2011

Relaxe.

Relaxe.
A cette heure où remontent en boucles les images vieillies, le chapelet de représentations anciennes laisse un goût sucré dans la paillasse de mes rêves. Une libellule s’envole de ma gorge. Extinction de voix. Le beurre a encore fondu. Le grand froid...
1 novembre 2011

Demain, encore.

Demain, encore.
Au saut du calambour, à la belote de l’interprétation, j’ai entaillé l’éloquence de la vérité pour voir ce qu’elle transportait d’incertitudes, de regrets et de balivernes. Une souffrance dormait dans la contracture du velours des attentes. Aux cœurs...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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