Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

LA COLLINE AUX CIGALES

11 avril 2013

Une boucle sans anneau.

Le vent qui me tient tête n’a plus l’ardeur du chacal dans la steppe. Je me suis trop souvent brisé dans ses bras. Maintenant, je vole avec lui et m’en vais toucher les grains de sable. Toute la poussière qui se soulève ne blesse plus les nuits solitaires...
Publicité
11 avril 2013

J’étais une fleur dans ton regard.

J’étais une fleur dans ton regard.
Tout est devant. Devant quoi ou devant qui ? Je n’en sais rien. Cet inconnu charrie avec lui l’éclat perdu, arraché à la terre. J’ai trop longtemps négligé l’insignifiance des feux imaginaires. Je suis ta trace comme un cerf-volant s’embrouille dans ses...
10 avril 2013

Il n’y a plus d’âges pour dire la durée.

Il n’y a plus d’âges pour dire la durée.
Je ne ressens plus de confrontation. La durée ne prend plus la signification solide du temps. Même si hier est évidemment passé, il se mélange à mon immédiat. Tout notre amour demeure le même malgré la différence imposée du temps. Nous clapotons dans...
9 avril 2013

Le temps a soif de ton ombre.

Le temps a soif de ton ombre.
Le désordre n’habite plus les lieux incandescents. Ta chair et la mienne ne recouvrent plus le nid d’hirondelle qui jadis flottait dans les branches sans racine. Tout est mélangé, de sorte que l’unité n’est plus ici, mais là-bas sur le bord du jour qui...
8 avril 2013

Tes yeux me manquent.

De l’argile sur la langue, panneaux rayonnants de l’air, le paysage s’engouffre dans le regard. Il est tard ou il est tôt, je ne sais pas. L’heure s’accélère. Le silence est à la foire, il descend le grand huit. La vie me supporte, pourtant je lui en...
Publicité
8 avril 2013

Charlotte Gainsbourg - L'un part l'autre reste

Charlotte Gainsbourg - L'un part l'autre reste
8 avril 2013

Quelquefois le feu remplace le soleil.

Quelquefois le feu remplace le soleil.
L’écriture est là pour grandir le souffle. Certains mots viennent frapper à ma porte, alors je les retourne à ton adresse comme des colis chargés d’émotions. Je suis toujours seul avec la saignée du jour naissant qui se cogne à l’espace vide. Je brûle...
7 avril 2013

Le temps d’une giclée d’esbroufe…

Le temps d’une giclée d’esbroufe…
Le souvenir est un temps arrêté lorsque l’horloge sonne toujours comme si c’était hier. Le passé est quelquefois un poignard dans le dos. Je ne cherche plus une respiration au fond du givre, je l’accueille. Une fraîcheur monte jusqu’à la nuque du ruisseau...
6 avril 2013

Ombres en chantier.

Ombres en chantier.
La mémoire s’épuise à fixer. Mais tout s’en va. Tout se désagrège et s’effondre comme un château de cartes subissant le tsunami des horloges qui sonnent. L’heure est frappée comme une bouteille de vin blanc entourée de glace, comme une bûche qui tombe...
5 avril 2013

Je ne crains rien, j’ai le vertige !

Parfois, le savoir est un souilleur d’aube. Ermite en moi-même, j’habite la pause comme le silence sert de lit à la pensée. La douleur est une impasse. Tout s’effrite derrière son pas nonchalant. L’intention de lever la tête réprime les larmes qui tombent....
5 avril 2013

Le temps est ce qui dépasse.

Le temps est ce qui dépasse.
Nos existences clignent des paupières comme des lumières d’ambulance. Nos souffles s’enveloppent d’herbes fanées et nous ne subsistons plus que dans l’arrachement des lavandes les soirs de pleine lune. Une étoile éclaire le sablier invisible qui vide...
4 avril 2013

Tu verses de l’amour dans mes veines.

Tu verses de l’amour dans mes veines.
Dans les vestiges d’une vie, l’apparente stagnation du monde. Rien ne semble bouger, pas même une brise. Me voilà donc gagné et vaincu par ta disparition. Je te conserve en mon domaine dans une forme de dissidence constante et laborieuse. Notre passé,...
3 avril 2013

Rainer Maria Rilke

Là est l'erreur si fréquente et si grave des jeunes. Ils se précipitent l'un vers l'autre, quand l’amour fond sur eux, car il est dans leur nature de ne pas savoir attendre. Ils se déversent, alors que leur âme n'est qu'ébauche, trouble et désordre. Mais...
3 avril 2013

L’illisible est corrosif.

L’illisible est corrosif.
Nous sommes brûlés, calcinés comme des étendues de terre offertes à la jachère pour renouveler leur fertilité. Mais parce qu’ici tout a brûlé, tout brûle encore. Et nos voix sont vidées d’histoires, nos peaux vidées de l’effleurement des jours qui tombent,...
2 avril 2013

Friedrich Nietzsche (1844-1900)

Hélas ! Qu'êtes-vous devenues une fois écrites et peintes, ô mes pensées ? Il n'y a pas longtemps encore, vous étiez si diaprées, si jeunes, si malicieuses, si pleines de piquants et de secrets arômes; vous me faisiez éternuer, vous me faisiez rire. Et...
2 avril 2013

Franchir.

Marche ascensionnelle vers le diamant de mes os Pour aller à toi, c’est toujours plus haut Escalade de l’abîme, branches dans le désordre Des nuages aux épines de roses Grimper et grimper encore Jusqu’à l’essoufflement Le corps fatigué, les mains flétries...
2 avril 2013

Viendra le temps des bouchées douces.

Viendra le temps des bouchées douces.
J’ai quitté le réel pour ne pas me figer. Une roue de feu dévale la montagne et le monde continue sa course. Il nous clôture, il nous brasse comme si nous étions devenus des crèmes blanches chevauchant l’horizon. Il nous réduit dans le cylindre de son...
1 avril 2013

André Velter.

Ô parole tissée de légendes qui ne s’est pas affranchie des années et des jours ! Toute désincarnée que tu es, tu portes la vraie folie d’être à la torture pour moins qu’une ombre, et combien cette ombre reste souveraine dans la suite illégitime des temps....
1 avril 2013

Nous sommes la réalité du senti immédiat.

Nous sommes la réalité du senti immédiat.
En amour, on s’abandonne à l’autre, en mourant on s’abandonne à tous les autres. Ce qui est brisé, c’est l’espérance. Ainsi, la furieuse volonté à t’effacer pour devenir invisible m’emporte avec toi, je suis à califourchon sur une gomme. Dans cette situation,...
31 mars 2013

La nuit tombe de nos masques.

Devant toi, je te parle comme si tu n’étais plus là. Les feuilles de mon arbre se fondent dans la matière du ciel. Tout se partage, se transforme et devient nôtre, l’instant d’une seconde de lucidité. Discernement corrosif que nous fuyons par nos imaginaires....
Publicité
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 207 326
LA COLLINE AUX CIGALES
Publicité