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LA COLLINE AUX CIGALES
31 mai 2010

Bientôt, nos attentes, nous les lirons sur nos peaux.

Bientôt, nos attentes, nous les lirons sur nos peaux.
Tentatives d’évasions, d’écarts, de réduction, de résignation à l’oubli qui gère les fagots et les branchages des exclus de la mémoire vive. Sous la culotte des ombres, l’appointement des brouillards liquoreux de grisaille, dans les plis refermés des...
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30 mai 2010

Marchons… Marchons, encore.

Marchons… Marchons, encore.
Sur une ligne temporelle, le provisoire chemine vers une éclipse sans limite. Symphonie du temps où la vie s’empoisonne, des crécelles jouent le tango des frissons. Des cernes sous les yeux, le souvenir subsiste dans une cascade de mots et d’ombres jumelées....
28 mai 2010

Des rêves juste pour rêver.

Des rêves juste pour rêver.
Ce qui a manqué surtout à ma vie, c’est la ligne, la droite rectale qui se dévale sans question. La longue ligne glissante et cheminante de long en long et que l’on occupe comme une peau, comme quelque chose qui nous semble une évidence. Ce qui a manqué,...
27 mai 2010

Sur les prouesses des étonnements.

Sur les prouesses des étonnements.
De cette absence qui va au bout du monde essouffler l’heure, de cette place vide qui accompagne l’égarement, la dissolution s’annonce et vire à la défection. Elle laisse place à tes yeux dans lesquels je construis l’alternance de mon désir à te savoir...
26 mai 2010

Jorge Luis Borges

« Avec soulagement, avec humiliation, avec terreur, il comprit qu’il était lui aussi une apparence, qu’un autre était en train de le rêver. » - Les ruines circulaires -
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26 mai 2010

Dans cette heure blessée.

Dans cette heure blessée.
Sommes-nous plus dans nos paroles ? Je ne sais plus les mots que tu habites, je ne sais plus la raison des jours qui claquent sur les anciens reliefs. Je ne sais que toi. Demain, l’embrase du temps dansera avec sa prégnance habituelle. Et pourtant, le...
25 mai 2010

Attendre la parole qui délie.

Attendre la parole qui délie.
Au-delà de l’excès du superflu où se noient toutes tergiversations souterraines, dans le rouge du ciel comme dans les brumes océaniques se ferme la raison comme une frontière d’évidences censurées où se devine une étendue gloutonne de présages malfamés....
24 mai 2010

23 mai 2010

Mire.

Mire.
Epsilon, le défi de l’absurde, en toi divorcé, s’élude, s’élucide. La joie a connu sa décadence après ta chute. Et je suis mort mille fois à te survivre dans l’affrontement des heures engourdies. Somnolentes. - J’ai vu dés l’aube empourprée l’éclatement...
20 mai 2010

Affleurance.

Affleurance.
Au sommet de ta bouche les mots parlent pour se taire et ils brocardent à nos lèvres porteuses de douceurs et d’acide, un brouillard d’airain analogue à l’épaisseur de nos silences de crocodile. Nous étions prêts à croquer du verbe à contresens, nous...
19 mai 2010

A. CAMUS

« [...] L'homme est la seule créature qui refuse d'être ce qu'elle est. La question est de savoir si ce refus ne peut l'amener qu'à la destruction des autres et de lui-même. Si toute révolte doit s'achever en justification du meurtre universel, ou si,...
18 mai 2010

Ligne critique.

Ligne critique.
L’exil comme une résilience, une écartade jalonnant de plein fouet la roche de la falaise. Au loin quelques bateaux, plus prés et dans le ciel dansent des oiseaux. Lames d’eau contre la paroi. Bouillonnement blanc. Panorama de la mer. A perte de vue,...
17 mai 2010

S’abstenir…

S’abstenir…
Ecrire ne veut rien dire. Tous les mots s’enfoncent dans le vide comme des clous auxquels chacun accroche son tableau. La fin n’achève pas le début, n’achève rien. Tout est suspension. Dérisoire parcourt éphémère semant dans le ciel endormi le débraillé...
17 mai 2010

15 mai 2010

Et, ce jour tapissé…

Et, ce jour tapissé…
… L’amour est un long voyage, il est une ombre à la recherche de la lumière. Une auréole suspendue dans le désert de nos morsures. Il est désincarnation de la pierre transmutée en poussière. Il est dimension sans dimension, carré sans angle, rond sans...
13 mai 2010

Paladin.

Paladin.
Le mot, tel un prédicat innocent, un éclat soudain dans la pelote des sens, rompant le silence, c’est l’outil que mon sang a trouvé pour communiquer avec toi. Un mot, une phrase, un parfum de voix dans l’immensité froide où retentit seulement des lumières...
12 mai 2010

11 mai 2010

Carl Gustav Jung

« Ce que nous évitons de connaître de nous-même, nous le rencontrons plus tard sous la forme du destin. »
11 mai 2010

Charles Dubos

« Il s'agit à tout moment de sacrifier ce que nous sommes à ce que nous pouvons devenir. »
10 mai 2010

Vaine immobilité.

Vaine immobilité.
Qui ne sait rien du précieux, s’est refusé au jour où s’étoffent les plumes de nos labyrinthes ouatés. L’enfance se balance au dessus des murailles. Les chansons égarées s’époumonent à la fraîcheur de l’aube. L’herbe ruisselle la nuit qui l’a pressé et...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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