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LA COLLINE AUX CIGALES

30 décembre 2008

Gaston BACHELARD

« Le tem ps n'a qu'une réalité, celle de l'instant. Autrement dit, le temps est une réalité resserrée sur l'instant et suspendue entre deux néants. » - Extrait de L'intuition de l'instant -
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30 décembre 2008

Denis DIDEROT

« Tout s'anéantit, tout périt, tout passe : il n'y a que le monde qui reste, il n'y a que le temps qui dure. » - Extrait de Salons -
30 décembre 2008

I198 - Augure.

I198 -  Augure.
Au-delà du superflu où se noient toutes tergivagations souterraines, dans le bleu du ciel comme dans les brumes océaniques qui ferment la raison comme une frontière invisible barre la route à l’étendue qui se devine, il est mauvais présage. Comprenons-nous...
29 décembre 2008

I197 - Ta voix est un jardin.

I197 -  Ta voix est un jardin.
Ta voix est un jardin où se promènent les impressions qui ne t’ont pas anéanties au petit matin quand l’herbe fait un petit bruit qui ressemble à celui des braises qui finissent leur brûlis chaud. La lumière imbibée de silence parle de tes poings dans...
29 décembre 2008

I196 - Le milieu nous affirme.

I196 -  Le milieu nous affirme.
Au sommet de ta bouche les mots parlent pour se taire et donnent à nos lèvres qui embrassent davantage d’épaisseur à nos silences de crocodile. Nous qui étions prêts à croquer du verbe et leurs contresens, nous voilà sans raison à donner à nos langues...
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29 décembre 2008

VOLTAIRE

« Je conviens avec vous que les belles-lettres et les sciences ont causé quelquefois beaucoup de mal. Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu de malheurs, ceux de Galilée le firent gémir dans les prisons, à soixante et dix ans, pour avoir connu...
28 décembre 2008

I195 - Île du souffle.

I195 -  Île du souffle.
Lorsque je t’appelle de cette voix perdue qui n’a ni visage ni sonorité et qui est ruinée aussi loin que l’infini ne lui est qu’une coursive restreinte, je sais que tu entends la frappe des échos que livrent mes doigts en sonnant les bûches des mots....
27 décembre 2008

212 -

212 -
C’est par la colère de la frustration que l’on réapprend au mieux le courage d’affronter.
27 décembre 2008

157 -

157 -
Un rêve qui ne transforme pas le quotidien, n’est qu’un songe mélancolique.
27 décembre 2008

145 -

145 -
J’aime les accablants sursauts des pensées qui viennent limoger toutes les certitudes que les expériences nous ont apportées. Rien n’est plus suave que d’imaginer se construire pour ne pas durer.
27 décembre 2008

135 -

135 -
Oser c'est l'espérance qui prend vie !
27 décembre 2008

092 -

092 -
Se confronter à ce que nous ne voyons et ne savons pas de nous-même et du monde, nous renvoie à la pâle caricature de ce qu’il nous est possible de concevoir.
27 décembre 2008

:^^:

:^^:
Je me pense moi-même parce que je n’ai pas confiance.
27 décembre 2008

015 -

015 -
C’est de l’absurde réalité par laquelle se créée l’incohérence du savoir du genre humain qu’il faut se méfier. Ce dont on est certain, parce que vraisemblable, ne fournit aux raisonnements bien ficelés aucune chance d’exil.
27 décembre 2008

I194 -

I194 -
Aux liqueurs de vie, au suc des lumières, la matière vivante s’exode, se retire. Les signes de vie liquéfiés en puissance occupent l’énergie devenue un ciel au dessus d’un océan. La transmutation est originelle. Elle est naturelle. Et j’en suis. Dans...
27 décembre 2008

I193 - Aimer comme une défaite.

I193 -  Aimer comme une défaite.
De l’illusion ce que nous réserve la surprise prend la réalité au dépourvu. L’étonnant a dans sa soudaineté l’apparat des jours où les oiseaux qui volent dans le ciel se transforment immédiatement en chauve souris. Il faut au temps, le temps de prendre...
25 décembre 2008

I192 - L’accréditation.

I192 -  L’accréditation.
La réparation s’obtempère malgré soi et même à contre courant. Il y a soi et son histoire inachevée, et puis il a la multitude de possibles ouverts devant et maintenant tout de suite. De là où je viens, le givre a recouvert et il faut la scie et le chalumeau...
25 décembre 2008

Fernando PESSOA

« Les choses n'ont pas de signification : elles ont une existence. » - Extrait de Le Gardeur de troupeaux et autres poèmes -
25 décembre 2008

I191 - Cette approche.

I191 -  Cette approche.
La course des ombres n’en finit pas de chercher l’abri de ses sphères. Tu vas là où je ne suis pas et je croise du regard le chemin de tes yeux qui s’en va en ces lieux où tu n’es pas. L’être et le geste s’étranglent dans l’acte avare qui ne se sait pas....
24 décembre 2008

Arthur RIMBAUD

L'étoile a pleuré rose... « L'étoile a pleuré rose au cœur de tes oreilles, L'infini roulé blanc de ta nuque à tes reins La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles Et l'Homme saigné noir à ton flanc souverain. »
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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