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LA COLLINE AUX CIGALES
27 décembre 2008

I193 - Aimer comme une défaite.

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De l’illusion ce que nous réserve la surprise prend la réalité au dépourvu. L’étonnant a dans sa soudaineté l’apparat des jours où les oiseaux qui volent dans le ciel se transforment immédiatement en chauve souris. Il faut au temps, le temps de prendre haleine pour qu’il devine qui des deux est à sa place, l’animal nocturne ou l’élément diurne et qu’il décide de n’en conserver qu’un seul.

Ce soir la nuit n’a pour misère que son entrelacs couché dans la farine. Rien ne respire plus que ton souffle absent et je m’allonge dans le noir de mon désir comme une tache rouge troublant l’horizon.

Ce soir, le jour se fera attendre longtemps. La brisure est une miette. Mourir d’un espoir déchu est aussi révoltant que de mourir sans avoir pu embrasser un rêve qui n’est pas parvenu à dérouler ses traits malgré l’imaginaire.

De l’illusion je ne conserve que la boule qui dans mon ventre occupe une place qu’il faudrait savoir jeter à la figure de la dérision.

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Commentaires
B
Alors voilà pourquoi, sans doute, le mien pédalait dans le vide.
S
C'est profondément oublié que chemine le rêve, et qu'il nous fait cheminer vers son accomplissement obscur. L'imagination lui met des bâtons dans la roue.
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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