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LA COLLINE AUX CIGALES

20 juillet 2011

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19 juillet 2011

Cette surface.

A près le nu du blanc, tout deviendra bleu. C’est presque certain. L’heure cueille la goutte qui coule du ciel. Nos roches légères s’envolent dans l’obscurité. Nous attendons demain. Aujourd’hui ne fut qu’une sieste tiède. Demain, c’est le trou ouvert...
19 juillet 2011

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18 juillet 2011

Les mots de la joie repliée.

Les mots de la joie repliée.
Parce que les mots n’ont rien à dire, impuissants de leurs sorts, incapables d’ajuster leurs prétentions à la justesse des intonations harmonieuses et prolifiques, il faut faire taire leurs cheminements de larbins dans le désordre affectif qui nous ensevelit....
18 juillet 2011

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Témoigner, c’est ouvrir la porte des possibles.
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17 juillet 2011

Entre le réel et le néant.

Entre le réel et le néant.
Rien ne pèse jamais autant qu’une conscience. Chaque déchirement oblige à jointer, chaque rupture rend compte de la faille que l’on transporte avec soi comme un abysse. Il y a au fond du noir de toute chose une lumière prête à s’envoler. Le hasard est...
17 juillet 2011

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16 juillet 2011

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16 juillet 2011

Mon cœur est sur la route.

Mon cœur est sur la route.
L’incomplet saisit la marge. Il s’écarte de lui-même. Les baisers qui sortent de la vase n’ont pas encore eu le temps de fleurir. Pourtant, les tiges fièrement élancées se dirigent vers le cayeu des lèvres où tout est inhabitable. Le mot plus que toute...
15 juillet 2011

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13 juillet 2011

Devant, derrière, sur la même face.

Devant, derrière, sur la même face.
Toute la mémoire imprègne la peau. Ce qui se souvient se mélange au présent. L’air se propage dans les mailles du filet. Le jour projette contre sa poitrine blanche le jet des hirondelles revenues pour l’été. Le jour travaille le souvenir comme un boulanger...
13 juillet 2011

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Qu’il y ait, à l’arrêt, un talon rompu, un feu qui prend ou qui part, au coin de ce feu encore affairé, je reconnais le vent. Sa main, telle la chaleur des murs de la maison disparue, parmi les pierres en liberté. Elle s’est rouverte dans le vent.
13 juillet 2011

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Plus chaude que moi, la paille qui enveloppe notre pas venu de terre, notre pas comme cette clarté dans le corps de la terre.
12 juillet 2011

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« Ce qui nous rapproche est plus important que ce qui nous divise. »
12 juillet 2011

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10 juillet 2011

La lumière ressaisit le jour.

La lumière ressaisit le jour.
Nos amours n’en sont pas, elles sont d’incalculables, d’indéfinissables latences. Elles cintrent le chaos dans son expression humaine. L’idée même, que je pourrais m’en faire, n’a aucune conscience de ce qui est ou doit être. Je suis un condensé d’apocalypse....
9 juillet 2011

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Quand on admet que l’amour n’est pas qu’une liturgie fantastique, mais qu’il est aussi la passerelle qui nous permet de traverser les ravins, il n’y a plus de vide effrayant.
8 juillet 2011

Un instant, ces mots je les aurais faits miens.

Un instant, ces mots je les aurais faits miens.
Nos matières transformées, mais nos matières indéfectibles, savent toute la durée qui échappe aux temps. Clairsemées, elles persistent, elles cahotent, elles bourrasquent, mais elles n’ébrèchent pas le cristal qui nous suit comme une ombre blanche. Et,...
6 juillet 2011

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Je vois presque, à la blancheur de l’orage, ce qui se fera sans moi. Je ne diminue pas. Je respire au pied de la lumière aride. S’il n’y avait pas la force de la poussière qui coupe jambes et bras mais seul le blanc qui verse je tiendrais le ciel profonde...
5 juillet 2011

Nous sommes des veilles inguérissables d’avenir.

Nous sommes des veilles inguérissables d’avenir.
Je me suis reconnu au La sans bémol de l’écriture, et mon soupir a valu deux blanches profondes. Un temps doublé, un temps rythmé aux calanques buvant la mer, un glacier de nuages ricoche sur ma peau de la même façon qu’un caillou jeté au feu. Dans cette...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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