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LA COLLINE AUX CIGALES
19 juillet 2011

Cette surface.

Après le nu du blanc, tout deviendra bleu. C’est presque certain.

L’heure cueille la goutte qui coule du ciel. Nos roches légères s’envolent dans l’obscurité. Nous attendons demain.

 

Aujourd’hui ne fut qu’une sieste tiède.

 

Demain, c’est le trou ouvert où se retrouvent les jours tièdes.

 

J’irai lire sur tes yeux les aubes qui ne lèvent pas.

 

J’irai les bras cassés de la plume écrire sous tes paupières de cristal.



Tout est redevenu comme avant. Sauf qu’avant le lierre ne poussait pas sur ton visage. Sauf qu’avant la lumière refusait de couler dans l’ombre, derrière la vitre.

C’est sur cette route qui ne conduit à aucune maison.

C’est sur cette corde où nos pieds se dessinent.

Tout revient toujours tomber sur nos lèvres.

Elles tremblent, et la terre restée collée dessus nous embrasse.

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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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