21 avril 2011
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Pourquoi briser le silence alors qu’on vient à peine de naître
Le jour s’épingle sur ton cœur
Et déjà un cri au loin gicle ta larme
La première
Les poings serrés sur l’horizon
Tu refuses la plaine sans les coquelicots
J’ai pourtant peur du vide
Et notre hôtel est un perchoir
Tu veux prétendre au nid
Mais l’aveu s’organise
Sans les préalables des vertus
Alors tu te faufiles
Tu veux la pâte des mots
Sans le masticage des vitres
La carrière ronge la terre
Un caillou tombe de ma poitrine.
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