LA COLLINE AUX CIGALES

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12 mars 2011

-- R013 --

Jamais ailleurs, le temps se foudroie lui-même, lui qui ne berce que l’obsolescence de la marge où l’on cloue les heures qui s’amoncellent. Il consacre à mon amour chaque seconde où la volonté se concentre sur sa chute. Je n’écris plus pour délivrer la...

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12 mars 2011

-- R012 --

Pourquoi ne pas vider les étoiles de leur lumière ? L’amour serait-il l’enfant de la mort qu’il serait le berceau indéfectible de la vie ! Ton départ a limogé l’excellence de la durée sans y avoir dératé l’espoir fuyant jusqu’au bout de son souffle. Chaque...

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12 mars 2011

-- R011 --

Je suis deux, l'enfant mort et l'avenir volé. Nous sommes mille dans la terreur solitaire de la conscience violée par l’apparence déstabilisatrice des images que nous faisons revivre malgré le désappointement de la raison. Nous sommes l’aveu du nombre...

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10 mars 2011

Vladimir Jankélevitch

« Toute vraie occasion est un hapax, c'est-à-dire qu'elle ne comporte ni précédent, ni réédition, ni avant-goût ni arrière-goût; elle ne s'annonce pas par des signes précurseurs et ne connaît pas de « seconde fois. » - Je-ne-sais-quoi -

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10 mars 2011

A chaque goutte, une lueur nouvelle.

Ici, une halte, ici une pause… Qu’avons-nous dit que nos existences ont révélées ? Qu’avons-nous découvert de nos partages et de nos infortunes qui ne soient qu’une vague confuse, une huile bouillante jetée à la face des désirs impossibles ? Nous avons...

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9 mars 2011

Julio Cortázar

« Et ainsi quoi d’autre que de rester les bras pendants, le cœur entassé et ce goût de poussière que fut fleur ou chemin Le vol dépasse l’aile. Sans humilité, savoir que ce qui reste a été gagné à l’ombre par œuvre de silence ; que la branche dans la...

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9 mars 2011

Philippe Jaccottet

« Jusqu’au bout, dénouer, même avec des mains nouées.» - Ce Peu de bruits -»

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9 mars 2011

Bernard Noël

« Ce qui en moi dit non me chasse du présent voici la vide lumière ne cède pas à l’ange le destin n’est ni clair ni sombre il est le lieu mobile où le dedans et le dehors se croisent en forme de je » - La Moitié du geste -

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9 mars 2011

Nelly SACHS

« Et je pose en hésitant mon pied sur la corde vibrante de la mort déjà commencée Mais c’est ainsi qu’est l’amour. » - " Partage-toi, nuit " -

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7 mars 2011

A mourir de vivre.

La compacité de l’heure mémorisée, mémo statique, mémorable, mnésique, nous attache, et il me faudrait assiéger le temps qui fût tien pour te rejoindre à l’unisson des chants dépouillés. Mais, désynchronisés, je me cale, comme une aiguille collée sur...

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5 mars 2011

Globe.

Mon cœur s’accroche à toi comme une mer de porcelaine fêlée. Visage d’ossatures en mille morceaux, tu tournes le dos au corps en miettes. Dans mes mains comme dans mon sang baignent des rides, longs traits crevassés, où dort le ruisseau de tendres baisers....

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5 mars 2011

Toi.

La femme qui est dans mon cœur a l’âge de la terre. Elle est tout à la fois femme, mère, jeune fille, sœur, enfant et germe d’amour. Elle a tous les corps de semence jusqu’à ceux de la mort des graines trop vieilles. C’est l’amante incontournable, la...

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4 mars 2011

Tout derrière et rien devant ?

Des années de mouvances grelottent dans mes entrailles. Des graines de gangrène gisent ici comme la farce de l’inspiration que l’on croit venue d’ailleurs que de nous-mêmes. Ce coincé de l’ailleurs que l’on sonde quelquefois et qui nous envahit de circonspection,...

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2 mars 2011

A vider le silence…

Nos galères flottent plus haut, au-delà du simple et banal océan de nos besoins, au-delà de nos assujettissements à la contention de nos êtres, et à la véhémence de nos troubles . Elles voguent de cœur en cœur, d’amour en amour, jusqu’au précipice définitif...

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