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LA COLLINE AUX CIGALES

18 février 2008

1748 -

1748 -
Du temps nous reste à savoir ce qui est urgent et ce qui est essentiel pour rythmer sa propre horloge. L’heure n’est qu’un conseil. Le temps est la contrainte qu’on lui accorde.
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18 février 2008

1747 -

1747 -
Ne pas être libre de son temps ne veut en rien exprimer notre non liberté mais seulement ce à quoi nous le donnons. Reste à savoir si c’est le résultat d’un choix ou des chaînes de l’appartenance à une civilisation. Rien n’est plus libre que le temps...
18 février 2008

1746 -

1746 -
Qui de nous, ne regarde pas l’heure au moins de temps en temps ? Qui peut se flatter de ne pas être sous le joug terrifiant de l’heure qui tourne et qui passe ? Le temps que l’on s’accorde à soi est le seul espace où l’on s’autorise. Après, tout dépend...
18 février 2008

1745 -

1745 -
N’appartenir à personne pas même à soi c’est reconnaître notre grandeur et accepter que notre amplitude soit l’espace miraculeux de notre révélation.
18 février 2008

1744 -

1744 -
De la reconnaissance de la conscience, nous acceptons que nos itinéraires soient nos lamentations.
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18 février 2008

1743 -

1743 -
De l’appartenance. S’appartient-on vraiment ? Que maîtrisons nous de nous même ? Nos facultés sont si souvent réduites à nos choix et nos choix eux-mêmes sont si souvent le résultat de ce qui nous a poli. Animal social, si je te dépèce, qu’y a-t-il en...
17 février 2008

1742 -

1742 -
Crédule, on mesure toujours son ambition avec la passion démesurée de puissance comme quoi l’existence nous appartient. Et l’acrasie écroule nos ardeurs dans un effondrement qui désespère nos raisons à l’injustice du réel.
17 février 2008

.../...

.../...
Nous essuierons nos mains à demi fermées, sous la lumière à demie morte d’un jour à demi clos. Pour colmater les fissures où ruisselle encore l’eau de nos pluies alanguies à l’usure du ciel. Nus à la rencontre, nos peaux vêtues de nos mots perdus et de...
17 février 2008

ALAIN :

« Cette terre ne nous a rien promis. »
17 février 2008

MONTAIGNE :

« Tu ne meurs pas de ce que tu es malade, tu meurs de ce que tu es vivant ».
17 février 2008

LUCRECE : De la nature des choses, chap. 3, 1080-1084 :

« Toujours nous tournons dans le même cercle sans pouvoir en sortir … Tant que demeure éloigné l’objet de nos désirs, il nous semble supérieur à tout le reste ; est-il à nous, que nous désirons autre chose, et la même soif de la vie nous tient toujours...
15 février 2008

1741 -

1741 -
La seule certitude qui nous est donnée c’est l’erreur, commettre une erreur. Pour tout ce qui est faux, nous n’avons aucun doute. Heureusement, pour connaître l’erreur d’un acte, il nous faut le vivre.
15 février 2008

1740 -

1740 -
J’ignore bien trop les causes qui provoquent mes désirs pour juger si je m’exécute de cette ignorance ou de l’accomplissement de ce qui me conduit désirer. Me savoir demeure cependant l’unique alternative pour m’affranchir de la culpabilité à être, par...
15 février 2008

1739 -

1739 -
Et si je ne suis pas libre dans un absolu, j’apprends à le devenir au plus de possible en acceptant de rejeter de moi, les caprices et les passions qui dévorent ma conscience.
15 février 2008

1738 -

1738 -
Le juste est fidèle à la réalité, sans qu’elle ne justifie l’inexcusable. Le réel de soi n’est point forcément celui de l’autre car il y va de l’appréciation de chacun, de son histoire et de sa capacité à s’émanciper de toutes valeurs morales afin de...
15 février 2008

SPINOZA - Ethique I, définition 7

« On dit qu’une chose est libre quand elle existe par la seule nécessité de sa nature et quand c’est par soi seul qu’elle est déterminée à agir ».
15 février 2008

1737 -

1737 -
Etre esclave du désir c’est renoncer à connaître s’il nous est essentiel. On devient d’autant plus libre que l’on échappe à la souffrance.
15 février 2008

1736 -

1736 -
De ce qui est vrai, agréable et utile, la vie est la simple expression que nous compliquons aux loisirs de nos incapacités.
15 février 2008

1735 -

1735 -
Si nous concevons que nous sommes notre seul refuge, la haine du corps parce qu’il ne nous convient pas et ne rentre pas dans les moules culturels, nous dépossède de toute estime de soi et par conséquent nous condamne au mépris de nous-même.
15 février 2008

SPINOZA

« Le Mépris de soi consiste à avoir de soi-même, par Tristesse, une moins bonne opinion qu’il n’est juste. »
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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