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LA COLLINE AUX CIGALES

10 février 2008

1665 -

1665 -
Que peut-il y avoir à dire qui n’eut déjà été dit, si ce n’est le témoignage de vérités individuelles bigarrées, absoutes de consciences communes et auréolées du sens collectif ?
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10 février 2008

1664 -

1664 -
Plus le constat d’un corps qui vieilli s’agrandit et se vérifie, plus l’enfance de l’âme s’approche. Bientôt peut-être, l’insouciance juvénile viendra éblouir de ses éclats de rire les ratés et les déserts qui hantent de leurs ombres épaisses ce quotidien...
10 février 2008

1663 -

1663 -
Que dire de l’excès de conscience venu creuser la conviction dont la construction a nécessité des années d’efforts ? Il importe d’aller au-delà du bonheur si l’on désire pouvoir s’en passer. La joie comme une éclipse ne dure que le temps d’une halte et...
10 février 2008

1662 -

1662 -
Une poésie nourrit du seul désespoir est une prière où se conforte la déchéance meurtrière face à l’espérance.
10 février 2008

1661 -

1661 -
À chaque printemps, les bourgeons s’empressent à faire fleurir les fruits nouveaux. Et si le gel vient contrarier leur évolution, les plus vigoureux quitte à se recroqueviller, s’amincir et pousser dans la rétractation, accompliront malgré tout leur destiné....
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10 février 2008

1660 -

1660 -
Survivre à ses désespoirs ou à son bonheur oblige demain à s’en souvenir. C’est dans l’autisme de soi que la fuite se stigmatise du calembour de l’innocence.
10 février 2008

1659 -

1659 -
À porter en soi trop longtemps le souvenir de l’offense, la révolte massacre davantage l’intime qu’elle n’offre les moyens à s’émanciper de la gratifiante colère unique et ultime à savoir faire naître de nouvelles couleurs à notre arc-en-ciel fatigué...
10 février 2008

1658 -

1658 -
Je mettrais le rouge dans des vasques Où il émergera de l’eau transparente Quand la rose s’effeuille du baiser du soleil Pour que tes yeux boivent sa lumière.
10 février 2008

Zut

Zut
Du vide encore chargé d’images invaincues, les étagères de la mémoire cherchent une place vacante qui puisse offrir aux émulsions ternies et usées autre chose qu’un dépassement infertile. Sont restées à peine visibles de vieilles histoires couvertes de...
10 février 2008

1657 -

1657 -
La morale n’est qu’une règle avilissante qui nous déprave de nos possibles attitudes conquérantes et libres à l’endroit de la bienséance individuelle au profit d’une entente collective modulée et dessinée par des vertus qui ne sont plus nôtres parce qu’inactualisées....
10 février 2008

1656 -

1656 -
Rien n’arrête le progrès bien longtemps, et à vouloir stopper le mouvement on se rétrécit soi et non la vie qui prospère à l’échelle de son propre rythme. Le temps modérateur n’est qu’une grimace faite à l’espace qui nous anéanti de toute façon.
10 février 2008

1655 -

1655 -
C’est dans l’épaisseur de tes silences ponctués du givre hostile à l’écoute d’autres mots que les tiens intérieurs que j’accomplis la nidation du protocole de ma défiance à te reconnaître sel de vie de mon gaspillage à être transparent pour moi-même.
10 février 2008

1654 -

1654 -
Une promesse s'accomplit lorsque la vérité du réel rattrape le rêve que prémédite le désir.
10 février 2008

1653 -

1653 -
L’intimité est ce cachot d’impertinences de soi que l’on cache aux autres afin de les préserver de nos élucubrations alambiquées les plus souverainement contrariantes. Il me plairait d’entendre ce que tu ne dis pas et de dire ce que je tais pour qu’enfin...
9 février 2008

1652 -

1652 -
C’est du réconfort de l’autre que notre douceur s’illumine si le plaisir tu possèdes et que ce n’est lui qui te mène.
9 février 2008

HUMOUR...

On n'a pas souvent l'occasion, en ces temps agités, de se poser LES vraies questions. Et pourtant... POURQUOI tu peux avoir une pizza à la maison plus vite qu'une ambulance ? POURQUOI il y a un stationnement pour handicapés en face des patinoires ? POURQUOI...
9 février 2008

.../...

Doit-on penser pour les autres ?
8 février 2008

1651 -

1651 -
Que faisons-nous de la menace du vif et du cru que la vie propose, si ce n’est d’y répondre avec le parapluie de l’amour, celui qui nous préserve et nous encercle en même temps.
8 février 2008

1650 -

1650 -
Le silence a des vertus. De ses indicibles mouvements musicaux, les pérégrinations de la pensée et de l’oralité se coiffent d’une rhétorique du non-dit qui raconte mieux que personne le désarroi.
8 février 2008

1649 -

1649 -
Lorsqu’on est lassé du superflu, jouir de sa solitude est un refuge confortable où l’on regarde spectateur le déclin qui nous entoure. Avare, l’esprit n’est que pour soi et son contentement légitime son bonheur. Le dégoût n’est pas une révolte et je préfère...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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