17 février 2008
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Nous essuierons nos mains à demi fermées, sous la lumière à demie morte d’un jour à demi clos. Pour colmater les fissures où ruisselle encore l’eau de nos pluies alanguies à l’usure du ciel. Nus à la rencontre, nos peaux vêtues de nos mots perdus et de nos craintes fragiles s’égareront dans la poussière de nos regards incertains et figés ; comme une stèle au cœur d’une place vague, inconnue et sans visage.
De l’offrande, l’éternité ne retiendra qu’un désir défunt.
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