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LA COLLINE AUX CIGALES
26 novembre 2008

145 -

145 -
J’aime les accablants sursauts des pensées qui viennent limoger toutes les certitudes que les expériences nous ont apportées. Rien n’est plus suave que d’imaginer se construire pour ne pas durer.
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26 novembre 2008

221 -

221 -
Ecrire n’est pas une liberté nouvelle, c’est seulement le reflet de nos chaînes.
26 novembre 2008

219 -

219 -
C’est en marchant vers l’infini qu’on arrive à soi.
26 novembre 2008

278 -

278 -
L’espérance loin d’être l’incandescente lumière de demain est souvent la tombe vétuste de nos rêves mal rembobinés.
26 novembre 2008

046 -

046 -
Le jour où mon ignorance et mes incertitudes seront dissipées, j’aurais l’âge de mes silences.
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26 novembre 2008

374 -

374 -
La vérité du cœur survit à l’évidence de la raison.
26 novembre 2008

459 -

459 -
Pour me survivre, j’envisage de naître tous les jours futurs.
26 novembre 2008

159 -

159 -
Pour se réinventer chaque jour, il nous faut oublier tout souvenir. Toutes les pensées qui sont l’obstacle à nos métamorphoses créatrices.
26 novembre 2008

589 -

589 -
Le vide effraie ou attire, c’est selon. C’est dans le néant seul que le rien s’impose. Etre soi, c’est s’être utile de tous ses déserts !
26 novembre 2008

831 -

831 -
Si je savais toujours de quoi je suis capable avant de me mesurer à l’adversité, il me serait inutile d’entamer la lutte.
25 novembre 2008

I153 -

I153 -
Alors guète l’éclosion des éclats, tu y verras naître le consentement de tes illusions. Entre nous qui seras-tu d’entre de ce qui rayonne et culmine et de ces écharpes que les sens souhaitent fort aussi fort qu’ils te font exister ? Alors guète l’éclat...
25 novembre 2008

I152 -

I152 -
L’agrandissement est dans l’impossible de mes possibles toujours armés aux batailles des frontières. Se dérober sans relâche est la condition que la débâcle a choisit pour révolte. Des pas de velours s’accomplissent derrière la vue restée muette par ce...
24 novembre 2008

Christian BOBIN

« Pour s'éprendre d'une femme, il faut qu'il y ait en elle un désert, une absence, quelque chose qui appelle la tourmente, la jouissance. Une zone de vie non entamée dans sa vie, une terre non brûlée, ignorée d'elle-même comme de vous. » - La part manquante,...
24 novembre 2008

I151 -

I151 -
Ce qui se mesure ne tient pas compte de la métaphysique du monde. Mon souffle n’a que la distance de mon émotion à lui insuffler de la vie. Ce qui me coupe la respiration c’est la connexion que je peux faire avec la provision d’amour que les autres ont...
24 novembre 2008

I150 -

I150 -
Attendre que l’ombre du silence se dissipe, que faire ici d’autre… Ce n’est pas la vie qui est moche c’est le monde. Confusion prohibée des associations malencontreuses. Le ciel s’étend toujours à l’infinité des paravents. Le bruissement des toiles à...
23 novembre 2008

P043 -

P043 -
Amours de pagaille sous les pluies de grenailles Taillent le feu de sa paille au cul des bouteilles Versé au torrent le carreau de leurs histoires A faire bouillir les effluves de canailles Des démences cintrées aux cols des merveilles Que le soleil en...
23 novembre 2008

P042 - Le consentement contraire.

P042 -  Le consentement contraire.
Des braises liquides versant leurs déboires Des vents soufflant sans remuer l’air Le cœur balaie les orages à son flair Le corps trinque et sa peau d’ivoire Absorbe le parfum rugueux du désenchantement D’une liberté soudoyée aux affres émerveillées Disposées...
23 novembre 2008

I149 -

I149 -
Une voix venue d’ailleurs s’élève. Et si le silence était le plus formidable des messagers, la vie vaudrait-elle d’être dite ? A l’évidence, il y a ce qui est dit et ce qui est pensé, ce qui est verbalisable et ce qui est senti, ce qui interpelle et ce...
22 novembre 2008

I148 - l’écho des murmures.

I148 -  l’écho des murmures.
On ne résiste pas à ce qui nous afflige, on ne pilote pas les émotions atterrées aux coupures des terres, on ne résiste pas pour subir. La gelure du sol craquelé par le vent venu d’Oural retient les racines dans une autarcie de survivance restreinte et...
21 novembre 2008

Jiddu KRISHNAMURTI

« Ne laissez pas les mots penser à votre place. Ayez une parole habitée. »
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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