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LA COLLINE AUX CIGALES
25 novembre 2008

I152 -

cnu2

L’agrandissement est dans l’impossible de mes possibles toujours armés aux batailles des frontières. Se dérober sans relâche est la condition que la débâcle a choisit pour révolte. Des pas de velours s’accomplissent derrière la vue restée muette par ce qui lui semble une accalmie. Mais le recul est en marche.

Là-bas, la raie non encore blessée par le soc étincelant des lignes qui ne se croisent jamais ; là-bas, les muscles inertes à l’absurde geste des frottis qui usent l’étendue encore molle de son relâchement ; là-bas, au pétrin des rires la farine encore vierge, pas encore devenue pâte, pas encore liée par aucune main, par aucun effort ; là-bas, la chandelle neuve sans bavure de cire, la fenêtre ouverte, le lit pas encore défait, la nuit pas encore noire.

La bouche défaite de ses mots de pierre s’étourdit comme une beauté s’évanouie de se savoir potentiellement si belle. Vivante de sa mort programmée au registre du temps, l’accoudoir qui lui prête assistance lui confère la posture des hôtes qui feignent d’attendre ce qu’ils savent inéluctable. L’errance momentanée traduit. Le couvercle mal refermé trahit l’étreinte douce des enfances qui muent de leur désir à vouloir s’évader du battement du cœur que leur fredonne le cil maternel.

L’escalade est un sanglot. Le gouffre du monde absorbe même cela. Demain est prêt, il attend.

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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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