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LA COLLINE AUX CIGALES
25 novembre 2008

I153 -

croquis_aquarelle

Alors guète l’éclosion des éclats, tu y verras naître le consentement de tes illusions.

Entre nous qui seras-tu d’entre de ce qui rayonne et culmine et de ces écharpes que les sens souhaitent fort aussi fort qu’ils te font exister ?

Alors guète l’éclat sur les chemins de dunes, guète les chevaux de feu qui nous ont amenés sur ce sable brûlant. Ne me donnes plus ton cœur habites-le et essayons de rejoindre cette île qui nous offre sa cabane. Soyons notre voyage.

« Le langage des fleurs et des choses muettes » accompagnera nos étirements jusqu’aux extrémités de nos souplesses à nous consentir. Le bruit de la mer se chargera de son silence profond et nous gonflerons muets des musiques de nos rires. La déchirure ne sera plus qu’un vague murmure parmi l’immensité.

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Commentaires
S
En plein coeur !<br /> toi alors :))<br /> je l'emmène, merci.
B
« L’attente, telle est la seule expérience que le temps nous donne de lui-même. La durée est une résistance. Le temps est ce qui dure, ce qu’on endure, l’éloignement entre la proie et les mâchoires, entre l’affût et la prédation, désirer et jouir. L’enfant – qui sait la vérité, à proportion qu’il n’est pas acquis à la parole, à la résignation, à la perte, à la mélancolie – ne sait pas endurer le délai. Telle est aussi une part de l’objet de la musique : endurer le délai. Construire du temps à peu près non frustrant, éprouver la consistance du temps et peu à peu y infiltrer de l’avant et de l’après, du retour et du à-venir, de l’est et de l’ouest, du soprano et de l’aggravé, du rapide et du lent ; tenir les rênes de la frustration, maîtriser la carence immédiate, jouer avec l’impatience. (…) Ecouter l’attente avec beaucoup d’attention. Ecouter attentivement de la musique. C’est faire d’un moment de temps-long une faveur du sort. C’est se divertir du temps par une espèce d’attente de lui. C’est de l’ennui qui jouit. »<br /> <br /> Pascal Quignard, - La leçon de musique -
S
" Derrière les ennuis et les vastes chagrins<br /> Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,<br /> Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse<br /> S'élancer vers les champs lumineux et sereins ";
B
Mais laisse donc peindre à tes pinceaux !
N
Joli romantisme qui serait agréable de le peindre sur toile, tout est présent.
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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