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LA COLLINE AUX CIGALES

20 janvier 2008

1368 -

1368 -
On s’applique davantage à soi qu’aux autres. De soi, on considère l’hygiène comme inéluctable, des autres nous ne réprouvons que les crasses sans se soucier guère de plus. Et dire les autres se réduit tant si souvent à ce que nous connaissons. Que dire...
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20 janvier 2008

1367 -

1367 -
On ne parle bien que de ce que l’on connaît, et nous parlons de tant de choses…
20 janvier 2008

1366 -

1366 -
La meilleure façon de se rendre malheureux est de chercher après le bonheur. Toutes les joies ou presque viennent naturellement de celles que nous sommes en mesure de faire naître chez les autres.
20 janvier 2008

1365 -

1365 -
De la perception de ce que je suis se fondent les qualités que je me reconnais.
20 janvier 2008

1364 -

1364 -
L’intention si elle déclare le projet que nous avons, berne souvent, par la teneur que chacun veux bien y consentir. Elle demeure néanmoins cette pré-action qui souhaite tirer les lèvres des plaies pour les rapprocher dans l’espoir d’une couture cicatrisante...
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20 janvier 2008

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Privée de plaisir la carence accumule et s’accentue La souffrance s’agrandit et coule Le cœur pour seule mesure à apprécier Ce qui est repu n’exprime aucun manque Mais ce qui est en attente s’impatiente A vouloir se suffire l’âme se déchire Et le désir...
20 janvier 2008

1363 -

1363 -
Une meurtrissure se répare ou s’aggrave selon le moyen que l’on souhaite utiliser pour la guérir.
20 janvier 2008

Voilà huit ans déjà …

Voilà huit ans déjà …
Oui, J’ai connu la mort douce et singulière. J’ai côtoyé la mort sur mon lit d’hôpital, inconscient et sédaté aux regards des autres. J’ai connu la porte de ce nouveau monde dont tous les vivants grimacent. Plusieurs jours durant m’a-t-on dit. J’ai connu...
20 janvier 2008

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On aime d’une décision qui répond à ce qui nous est accessible par le déchiffrement de nos instincts et non de notre volonté. Je vois dans l’amour de l’autre la plus grande protection humaine qui puisse exister. Tout amour est-il si égoïste ?
20 janvier 2008

1362 -

1362 -
La larme sèche creuse davantage le désespoir qu’un simple pleur saccadé d’injustes injonctions.
19 janvier 2008

1361 -

1361 -
Même les sens nécessitent de l’organisation si l’on espère d’eux qu’ils nous apportent la moitié de ce que l’on attend. L’intégral est la supercherie des faux équilibres.
19 janvier 2008

1360 -

1360 -
L’acte nous révèle de ce que nous nous sommes défaits, détachés et nous restons toujours dans le sursis du prochain.
19 janvier 2008

1359 -

1359 -
L’apaisement est l’étonnement des caprices. Une réparation qui nous engage à être ce que l’on est.
19 janvier 2008

1358 -

1358 -
Condamner à nous inventer incessamment, nous tricotons notre horizon des fils de notre histoire. Le couturier étant le chirurgien des plaies et des excuses du chiffon de nos tissus de nos consciences numineuses.
19 janvier 2008

1357 -

1357 -
De cette infime lumière résidant au fond de chacun de nous comme une luciole d’éternité illuminée depuis la genèse, l’apartheid sombre et la ruminance nous ramèneront elles au socle fondateur de notre insondable conception ?
19 janvier 2008

1356 -

1356 -
Faut-il se résoudre à croire que le temps vide de la prière et de l’écoute spirituelle de soi est le seul temps plein qui consacre à nos évolutions le progrès salvateur des silences féconds ?
19 janvier 2008

1355 -

1355 -
A se gonfler des protubérances des autres l’envahissement nous déborde d’une indolence gloutonne.
19 janvier 2008

1354 -

1354 -
Les rigueurs de la solitude entretiennent les vides que l’on a rédigés pour testament de ses misères et les soubresauts hermétiques d’un Tartuffe sur l’île à Robinson s’apitoient de leurs désespérances erratiques.
19 janvier 2008

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19 janvier 2008

j'irais solitaire...

j'irais solitaire...
Témoin de son regard perdu De vétilles agrégats Glosent l’inéluctable distorsion Des âmes chétives Les fanaux de la vérité S’éteignent des discordances Et le trébuchet tranche L’excroissance de l’empathie Venue témoigner ses rejets Et ses répugnances...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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