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LA COLLINE AUX CIGALES

19 janvier 2008

Apax

Apax
Avec pour unique langage Cet inaudible soupir labilaire Dont l’émotion se dégage Imperceptible sans se taire L’aveux trébuche ivre d’un sans air À chercher une certitude sage Là où seule l’hypothèse s’altère Du grand livre vie, tourne les pages.
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19 janvier 2008

1353 -

1353 -
Au nom de l’Amour peut aussi se dire Au nom du meurtre dans sa perspective exagérée et paradoxale. Elisabeth Forester Nietzsche est une représentante qualifiée et démonique à la matière. Et si son frère n’avait perdu la raison, on aurait probablement...
19 janvier 2008

Pascale HUMMET

"... La labilité est le reflet d'un rapport au monde troublé, où la perception est aliénante et altérée. La perception est le lien de la création, et en cela vraiment fondamentale".
18 janvier 2008

1352 -

1352 -
Toute perspective de joie suppose de s’orienter vers le réel, quitte à vivre un rêve pour argent comptant.
18 janvier 2008

1351 -

1351 -
C’est de l’appréciation de ce que nous sommes vraiment que la vie nous répond.
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18 janvier 2008

1350 -

1350 -
Œuvrer à l’accroissement de l’autre et de soi, c’est surmonter l’angoisse de la possession qui défigure sans vergogne la gratitude qu’il nous serait bon d’avoir à l’égard de l’existence .
18 janvier 2008

1349 -

1349 -
Oser est un verbe qui chante. Oui, c’est un peu cela, il nous faut réapprendre à chanter pour donner de la voix à nos mélodies intérieures…
18 janvier 2008

1348 -

1348 -
Résister à sa nature première en évoquant la vertu des dogmes auxquels on se réfère pour exister, nous condamne à « fauter » par inadvertance.
18 janvier 2008

1347 -

1347 -
On a tous tendance à croire que notre vulnérabilité se loge dans le contraire de notre besoin.
18 janvier 2008

1346 -

1346 -
Si l’on considère ce qui nous agite troublant, il n’est pas futile de s’apaiser de l’opinion qui rassure. A condition toutefois, de ne pas laisser ses ailes se coller au miel.
18 janvier 2008

1345 -

1345 -
L’insupportable de ce qui s’échappe, de voir filer ce qu’on aime, ce rappel (tourment devrais-je dire) comme quoi, on ne possède ni le temps ni l’amour, et que ce ne sont que des moyens, des utilitaires pour transférer nos émotions les plus pures, nous...
18 janvier 2008

1344 -

1344 -
Là où s’infiltre l’amertume, la bave du crapaud est acide et troue l’innocence de la colombe.
18 janvier 2008

1343 -

1343 -
L’évidence comme le vraisemblable sont trop souvent des exutoires auxquels ne peuvent prétendre systématiquement la solution en terme de résolution d’un problème.
18 janvier 2008

1342 -

1342 -
Le perfectible n’est pas la perfection. Tout ou presque peut se soumettre à l’amélioration. Alors qu’une perfection serait un aboutissement mortuaire puisque sans progrès envisageable. Et je crois bien que la seule perfection conceptualisable est la mort...
18 janvier 2008

1341 -

1341 -
De nos appétits à vivre, la frugale rétention de l’insatisfaction de ce qui n’est pas obtenu devrait nous inciter à inventer et innover nos rêves afin que nos aspirations soient légères.
18 janvier 2008

1340 -

1340 -
Nos attentes ne sont que des espoirs déguisés. Le carnaval des attentes nous amènent inéluctablement à la mise en bière de l’impromptu, du délice du hasard et de l’inattendu revigorant.
18 janvier 2008

1339 -

1339 -
S’aguerrir c’est comme avoir construit son propre antivirus, une manière d’auto prévenance à la maladie comme au chaos qui nous offre la responsabilité de l’autonomie.
18 janvier 2008

1338 -

1338 -
Accepter est une forme d’ouverture par laquelle on transcende sa volonté et son opinion afin de se grandir d’une adaptation nouvelle et non d’une capitulation de soi.
18 janvier 2008

1337 -

1337 -
Etre patient, savoir attendre, donner du temps au temps s’illumine de sa conviction et du crédit qu’on lui attribut.
18 janvier 2008

1336 -

1336 -
Aider est une forme d’abandon de soi, de ses prérogatives du d’abord soi. Aider souffre de la confiance et s’émerveille de l’amour.
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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