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LA COLLINE AUX CIGALES
20 janvier 2008

.../...

Privée de plaisir la carence accumule et s’accentue

La souffrance s’agrandit et coule

Le cœur pour seule mesure à apprécier

Ce qui est repu n’exprime aucun manque

Mais ce qui est en attente s’impatiente

A vouloir se suffire l’âme se déchire

Et le désir frugal trépigne

Trouver son confort pour s’être agréable

Absorber l’impérissable de l’affectif

Pour qu’il devienne définitif

Et puis se résister jusqu’à la continence de soi

Pour que l’invisible ne soit qu’une conjoncture

Je vois si bien ce que je pense

Que je ne comprends pas pourquoi

Toutes les formes autres me semblent adverses

Je connais mieux les pouvoirs de l’exaltation

Que l’exaltation elle-même

Les choses heureuses m’aparaîssent grisâtres

Dans les yeux que je croise, et pourtant :

Le délice reste

S’accompagner, s’émanciper, se délester, compenser, s’identifier.

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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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