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LA COLLINE AUX CIGALES

7 mai 2008

0408 - Limite or not limite.

0408 -  Limite or not limite.
J’ai pensé une limite et n’ai trouvé que l’illimité. J’ai donc supposé l’illimité et me suis retrouvé à la limite. La frontière aurait-elle un parfum, une odeur ? Dans le vide, les trop pleins paraissent des poids sans conséquence. L’esprit dans l’apesanteur...
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7 mai 2008

0407 -

0407 -
L’absence n’a plus de poids, les vides sont des lueurs courant sur l’océan. Frôleuse de son ombre d’ambre, discrète désormais, elle s’est aménagée une loge au rebut de la nuit. Fine feuille d’aluminium argentée, j’entends seulement sa musique aux vents...
7 mai 2008

0406 -

0406 -
Pour ne pas se saborder éternellement, il faudrait vouloir restituer l’image primitive de toutes les valeurs inconsciemment accumulées dans le regard sans cesse renouvelé de la signification rationnelle des mœurs aux légendes grégaires. Des coutumes des...
7 mai 2008

0405 -

0405 -
Paradoxe. Axiome non restreint d’extensionalité, le paradoxe de Russel combine un hybride Zermelo qui crie Quine sans jouer à la loterie afin que Zénon s’accoquine des solutions du probable. L’antinomie stratifiée dénonce la prudence du raisonnement et...
7 mai 2008

0404 -

0404 -
N’écrire que l’inaptitude à fonder l’équilibre. Graver les mots de nos déchirantes et maladroites Détermination à survivre. Dans le spectre des infinis possibles Des hurlements et des caresses de miel Stoïques de leur despotique siamoiserie Où vie et...
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7 mai 2008

0403 -

0403 -
Ecrire pour ne découvrir que cet autre qui est nous-même qui n'est pas nous est finalement reconnaître que je ne suis ni moi, ni quelqu’un d’autre, mais simplement conçu de mes mots. Je suis celui qui va. Et je creuserais jusqu’aux racines s’il le faut....
7 mai 2008

0402 --

0402 --
Une terre où les banderoles ont des mains Avec accès interdit et très sélectionné Où le désir a été énucléé des orbites de caoutchoucs L’audace y est incolore, indolore A l’aube les tissus des fruits à noyaux catapultent Leur centre de gravit é aux bordures...
6 mai 2008

J’envisage de me détester… un de ces jours

J’envisage de me détester… un de ces jours
J’envisage de me détester… un de ces jours lorsque j’aurais le temps. La farce : se concevoir et se supposer vivant. Indélébile de matière, mes évanescences ne sont que les formols de mon esprit qui se réjouit à s’évanouir là où la maîtrise du corps est...
5 mai 2008

0401 -

0401 -
De ton autre tu aurais voulu une ressemblance si parfaite que tu n’aurais plus pu te supporter. Il est différent et voilà que tu l’accables. Ne serait-il point plus simple de t’arracher les yeux afin que tu puisses enfin t’accomplir de ce que tu es ?
5 mai 2008

0400 -

0400 -
Nos habitudes de pensées et de langage nous cachent ou nous éloignent d’une réalité que nous ne concevons pas autrement qu’au travers d’un regard éculé. La réflexion comme mouvement de repli sur soi, nous conduit à prendre conscience de nos capacités...
5 mai 2008

0399 -

0399 -
Le dérèglement systématique de nos sens ne nous laisse que peu de chance d’être dans la constance. Concevoir la durée c’est accorder une valeur au temps qui nous échappe, nous ne sommes pas le temps, ni même l’instant. Ce n’est que ventre à terre qu’on...
5 mai 2008

0398 -

0398 -
La liberté est un suicide. Pour être pleinement détaché de tout, il faut d’abord mourir de ce qu’on est. La Capitale de Soi est l’obstacle. Je ne conçois la liberté que nu.
5 mai 2008

0397 -

0397 -
Soyons fous : raisonnons !
5 mai 2008

0396 -

0396 -
À force de me compter, je suis devenu mon éternité. Quelle inconstance !
4 mai 2008

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4 mai 2008

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4 mai 2008

A toi.

A toi.
Plonger dans tes bras, laisser faire le geste, l’accompagner même et boire à tes yeux les lumières qui transcendent mes ombres frêles. Vaciller dans le tourbillon de tes baisers que j’attends comme une cheminée attend le bois. Plonger au cœur des tes...
4 mai 2008

Roland Barthes, "La langue est fasciste"

Roland Barthes, "La langue est fasciste"
Roland Barthes, "La langue est fasciste" La langue classique est, pour Roland Barthes, une arme au service des dominants et de leur idéologie. L'écrivain sémiologue reviendra plus tard sur cette affirmation radicale. Par Hélène Merlin-Kajman En 1977,...
4 mai 2008

0395 -

0395 -
La solitude commence où fini son histoire. Ne pas s’isoler de soi c’est entreprendre le chemin où l’on s’abandonne.
4 mai 2008

0394 -

0394 -
Ce que l’œil voit, il ne le voit qu’une seule fois. L’impression se sur-imprime s’il y regarde à deux fois.
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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