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Peau d’amour d’après la guerre, d’après la lutte, d’après le combat. Peau d’amour qui crève comme les nuages empêtrés les uns aux autres et comme la pluie de chagrin qui tombe et qui tombe comme des larmes de grosses gouttes de froidure.
Peau d’amour animée et pourtant si impuissante à l’averse des sens sous la charpie des cris d’abandon ne trouvant plus d’échos ailleurs que dans le gouffre du tragique.
« J’habite la vie dans la splendeur de sa précarité, soumis à la morsure d’invisibles déchéances. »
Peau d’amour qui ingurgite et s’ingère aux désordres établis dans le paradoxe du réenchantement.
Le rythme décalé du pouls du désir et du réel repoussant leur paroi, s’éloignant du fantasme sans prise suffisante pour inonder d’invraisemblance souveraine.
La saillie comme une mort prodigieuse accuse le vivant de n’être que du laisser-aller.