^^--^^
J’irais voir dans ta peau s’ils s’y cachent tes secrets. J’irais voir dans tes secrets si la cruche déborde… Je prendrais le temps de me glisser dans tes vertiges à l’heure où les consentis frissonnent de ce qui ne se mesure pas.
J’irais voir dans ta chair si la colombe des espoirs tangibles s’envole vers des cieux plus légers.
Je n’attends rien puisque je t’attends. Je ne veux rien puisque tu es dans le paroxysme de mes dédoublements. Je ne veux pas te garder, garde t’on la mer autrement qu’en la mirant du haut d’un phare ?
L’amour qui m’envoie ses brassées de vagues irrégulières, n’est pas dans la possession. Il ouvre le cœur comme le font les coquillages au fond de soi. Je ne veux même pas maîtriser l’onde qui s’évade de l’écume. Juste être là de mon vivant à moi et m’enivrer de ce délestage où les bouées ressemblent bien plus à des étoiles filantes qu’à des mats de fortune.
Tu es l’offrande et je suis la bise qui la caresse. La vérité est ingrate lorsqu’elle s’interpelle de l’abîme. La peur la foudroie et le jour se diminue de ses contorsions à vouloir.
J’irais voir par delà tes enceintes, dans l’espace frais des moments heureux si d’aventure le son de toi accoste mes rives d’infortune. La suture c’est ton fil d’air qui conjugue l’imprévu aux cimes des craintes de coton.