Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LA COLLINE AUX CIGALES
1 mai 2009

→ 01 -

b_nu_assis

Je ne vois plus dans ma langue l’héritage des lignes de corps en mutation, je ne vois plus les tentatives qui subsistent après le dire. La parole défaillante recluse dans la gangue des inventaires cherche sa force au besoin des autres. Le mot se dérobe.

Le futur cherche sans doute à en découdre avec cet immédiat immobile. Face à se taire l’air s’effondre. Le silence voltige à l’éternité pour ne rien dire du brouillard qu’il découpe. Le mot que j’attends a épuisé l’attente.

L’insoluble miasme est inutile et délétère. Reste au paradoxe l’abondance d’une solitude neuve dont l’accent se dé-existe dans un total désistement ne sachant renoncer au-delà de lui-même. A l’envers de l’endroit chaotique se retisse le poème d’un exil. On a beau dire et taire, on reste soi-même et le mot nous déshabille.

Publicité
Commentaires
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 207 341
LA COLLINE AUX CIGALES
Publicité