C063 - Fleureter.
Il n’y a d’astreinte que pour les yeux qui ne savent voir l’étreinte des fibres de vie qui s’entremêlent, se lovent et s’embrouillent dans une danse amoureuse que rien n’arrête.
Il n’y a pas de cygnes qui ne se ressemblent, seulement la paix d’un lac tranquille où l’onde du bec plongé n’atteint qu’un infime frisson d’eau.
Il n’y a pas de bonheur que la mélancolie n’ait rappelé aux reflets du jour pour briser la monotonie d’un ennui encore plus grand.
Il n’y a pas de pensées égarées en chemin qui ne songent aux mots pluriels qu’elles pourraient livrer aux songes.
Il y a dans l’objet inanimé toute la foudre possible des espoirs à recoudre le feu d’une flambée qui désatrophie la durée et où les secondes s’embrassent à l’éphémère de nos discordes à exister.