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LA COLLINE AUX CIGALES
17 février 2009

B007 -

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Nous sommes compatibles comme des grappes de raisin écrasé et foulé. Notre vintage est la liqueur de nos sucs et nous nous boirons comme des éponges de ouate blanche. Tu es la cuve où se coud mon ivraie et je te confie mes os liquides et mon sang. Au sol fécond de mes tourbes la racine de mes ceps grimpent mes labyrinthes et mes bourgeons sont en zone franche. Le dénouement occupe ta gorge et j’y rampe pour investir le cri de tes vendanges.

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Commentaires
B
Oui, nos limons sont des portes qui ouvrent à demain. Et l’écriture est délestage, souvent.
V
Oui c'est juste -<br /> Mais l'écriture nous pousse à creuser dans des domaines - On fait des recherches archéologiques en nous - Parfois, on fait des découvertes mais on déplace toujours la terre qui devient encombrante - On ne sait pas quoi en faire ?<br /> La remettre à sa place n'a plus de sens car ce que nous avons découvert a pour effet de faire avancer en laissant un vide - La terre le remplit et devient stérile, inutilisable, déjà dans le passé -<br /> D'autres fois, on laisse tout béant - Un trou et un tas -L'écriture ne répond pas à tout et en effet charge aventureusement -
B
La vie est très certainement une logique de propositions. N’en demeure pas moins que nos instincts et nos affects nous font osciller quelquefois même dangereusement aux lisières de nos limites. L’écriture ne prend pas de place autre qu’un exutoire dont nous ne savons pas vraiment mesurer l’amplitude, telles nos libertés résumant l’expression de nos consentis et que nous ne maîtrisons pas de nos pulsions inconscientes. Ecrire libère autant que cela nous charge de nouveau. En ce sens l’intention nous résume et nous accuse de ce que nous sommes.
V
J'ai retrouvé un petit poème que j'avais écrit sur ce sujet parti sur cette dégustation :<br /> J'écris pour me débarrasser de moi.<br /> J'écris pour mieux me connaître.<br /> Entre ces deux extrêmes, la vérité titube de plus en plus ivre.<br /> <br /> Alain BOSQUET
B
Evoquer la modération est déjà ouvrir la porte des contraintes.<br /> Mais, oui, vive les vendanges !
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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