Gaston BACHELARD

« La vie ne peut-être comprise dans une contemplation passive; la comprendre c’est plus que la vivre, c’est vraiment la propulser. »

Comments

[B.]

Oui, il faut peut-être extirper à nos impuissances l’essence fondamentale. Sans plus trop chercher un sens à ce qui n’en a pas et en octroyant à nos faiblesses le possible de leurs fatalités.

[jac-zap]

La recherche d'un sens à la vie (sa justification) signe notre impuissance à savoir/comprendre le pourquoi de son existence. Question d'autant plus obsédante qu'elle est formulée par l'acte même de l'affirmation consciente : "je suis".
Mais pourquoi suis-je ?

[B.]

Plait-il ?
Que faut-il donc justifier ? (je ne voudrais point être hors sujet, encore !) Rire.
À mon sens, je n’ai pas d’opinion sur moi-même, ne pouvant tout à la fois être le contenant et le contenu. Et s’il devait malgré tout m’arriver une idée, elle serait alors plutôt pitoyable.

[jac-zap]

humain qui cherche à loger un sens à la vie pour la vivre .... Avons-nous une si haute idée de nous-même et de notre place pour se chercher des justifications ?

[B.]

hé, Simone, sans le contemplatif la vie ne serait qu’une logorrhée, une « fuite des idées ». Dans la détermination à être quelques soient les misères et les déchéances, la puissance du vivre outrepasse les hypothèses que l’on voudrait bien émettre. Et dans le « pauvre » du vivant réside aussi à contresens son merveilleux. Et comprendre commence par accepter.