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Sa voix éraillée rappelle à la douleur qu’il ne lui suffit pas d’harmoniques prières pour se confondre aux bruits du jour.
Il n’y a pas de temples pour les braillements, il n’y a pas de mausolées pour les grognements. Les lamentations qui ne savent se dissiper se cognent au mur des raisons qui voudraient être le solide rocher face aux exutoires insoutenables.
Que vivent-ils, ceux qui meurent par l’étouffement du marbre qui sévit en colonnes la litanie des déchirures sur les coupures renouvelées de blessures en écorchures ?
Les yeux renversés sur les couleurs noires de l’âme vibrante, l’échafaud étête les branches de lumière. Les paysages ensanglantés ont toujours l’odeur âcre des immobiles que le temps fixe dans la mémoire comme des tableaux de chasse sans gibier.